Faisant les quatre cents coups
Avec ceux de minuit à son bout
Bientôt décembre sur son trente et un
Perdra la tête du dernier quotidien
D’une révolution terrestre
Alors que sera l’année sinon
L’arbre des jours qui s’en vont
À qui en guise de fin sylvestre
L’on aura donné une belle mort ?
Au verger du temps qui court
Afin qu’il ne passe pas pour
Chêne pourri ou moisi sycomore
Qui offrant au calendrier le délice
Boisé d’un feu d’artifice
Encensera-t-il cependant le nouvel
An au premier matin
Regrettant comme moi autant que Noël
Qu’il sente si fort le sapin ?





