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Et vint septembre quatre-vingt-treize
Paris-Jérusalem tremblant
Les riches s'entassaient comme le Seize
Au fond du Temple et de couvents
Gosiers écorchés par milliers
Chiots, punaises et rats revinrent
Élus se mirent à prier
Damnés les égorgeurs devinrent
A mort tyran, à bas la plèbe
Vive la Nation aûtel des rois:
Tuons, tuons, tuons, tuons
Que ciel et terre ensemble crèvent.
P?turajantiantic
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Publications sur Toute La Poésie
Vive le roi, vive la nation (ou folie partout)
21 septembre 2007 - 07:20
Fumisterie fumigante
21 septembre 2007 - 01:23
J’appris la chose en fumant
La mort apparût blême et tremblante
J’eus quelque mal en sifflotant
Car mes poumons étaient d’ouate
Les anges du ciel se firent de plomb
Les eaux du Gange se figèrent
Telles de la mer Artique le fond
Ma vie s’en fut triste et amère
La mort apparût blême et tremblante
J’eus quelque mal en sifflotant
Car mes poumons étaient d’ouate
Les anges du ciel se firent de plomb
Les eaux du Gange se figèrent
Telles de la mer Artique le fond
Ma vie s’en fut triste et amère
Comme je voudrais faire du beau...
20 septembre 2007 - 06:11
Ah, comme je voudrais faire du beau. Une chevelure teinte de minces regrets artistiques et fadement rougie, tels des raisins couchés sur une plaine gluante de hoquets, comme par exemple. Oui, ça c’est une image à adorer sur son lit de mort.
Ils fredonnent zim zou, jaja rilops-plunchin wowo. Ca, ce n’est que le début, attendez-voir! Oulà , ça va péter dans les chaumières non mais dis-donc. TOC! TOC! CROQUE!
Le lapin sursaute dans le froid de ses pantoufles.
Cohérence, cohérence et conséquence! Les Amerloques le veulent, l’exigent, le fusillent, le bombatomisent.
Finis irae.
Ils fredonnent zim zou, jaja rilops-plunchin wowo. Ca, ce n’est que le début, attendez-voir! Oulà , ça va péter dans les chaumières non mais dis-donc. TOC! TOC! CROQUE!
Le lapin sursaute dans le froid de ses pantoufles.
Cohérence, cohérence et conséquence! Les Amerloques le veulent, l’exigent, le fusillent, le bombatomisent.
Finis irae.
Un Coeur
12 septembre 2007 - 05:58
Bats-donc plus vite, coeur d’homme ingrat
Réjouis-toi, sourd soleil en porcelaine
Contemple les autres, éblouis-toi
Meus-toi vers les rives incertaines.
Apprends l’amour à petits pas
Jette-toi dans l’aube d’une enfant
Décroche le rire ou rebrousse le pas
Vers le néant à califourchon.
Réjouis-toi, sourd soleil en porcelaine
Contemple les autres, éblouis-toi
Meus-toi vers les rives incertaines.
Apprends l’amour à petits pas
Jette-toi dans l’aube d’une enfant
Décroche le rire ou rebrousse le pas
Vers le néant à califourchon.
La nuit, la nuit
23 mars 2007 - 07:15
La nuit, La nuit
La nuit, la nuit
Elle seule existe
Repos, repos
Des tristes fous
Des loups, des loups
Féroces complices
De ceux, de ceux
Qui crient coucou.
C'est tout, c'est tout
Me dit mon âme
Tu as mais tu as assez
dit, mais dis, mais dis,
seulement pour dire,
Un conte gothique
A faire frémir
Les champs de houx.
La nuit, la nuit
Elle seule existe
Repos, repos
Des tristes fous
Des loups, des loups
Féroces complices
De ceux, de ceux
Qui crient coucou.
C'est tout, c'est tout
Me dit mon âme
Tu as mais tu as assez
dit, mais dis, mais dis,
seulement pour dire,
Un conte gothique
A faire frémir
Les champs de houx.
