Aller au contenu

G. H. S. M. Bachan

Inscrit(e) : 28 févr. 2007
Hors-ligne Dernière activité : août 30 2008 01:59

Publications sur Toute La Poésie

le ciseau

06 mai 2008 - 09:05

le ciseau | plus que le rabot alors ni le menuisier ni le bois sois le ciseau à bois à bout de bras | tu le leur renverras de part et d'autre | tu es aux abois à tel point | que tu avances non pas en étranger mais en idiot et le devenir en plus travaillé plus usé plus passionné t'ouvriras non les pores non les sens non la nuque | le devenir en plus passionné t'ouvriras les cœurs qui te sont proches et en mouvement | avec le « je suis aux abois » le bien le mal le hurler qu'on tient des poilus le poli de faire ses courses par clavier souris simple clic chassent le mouvement | battue dans le savoir du sujet connaissant | aux abois le mouvement qui traverse il faut le prendre pas en fleur pas en rapace pas en sportif lecteur savant etc il faut le prendre en idiot passionné avec des cœurs pour échardes et que verras-tu | que le mouvement pousse et rameute tout ce qui le touche | le vent la montagne la fleur l'excrément le font sans passion l'enfant qui naît | lui le fait bêtement le voilà aimé depuis toujours depuis toujours prenant entre terre et ciel

Voir le Fichier : ciseau2.pdf

jejejeje

15 avril 2008 - 09:57

je reçois et je donne je donne et je reçois | avec beaucoup de confusion sans contours bien nets vos trois visages | vos trois vies s'offrent une vie en moi tout contre un rythme intérieur qui bat | et plus il descend plus il est là et plus je reviens plus il revient – plus je tourne la tête sur mon épaule et plus il accompagne mon cou | vous couvrez ce rythme d'une lumière particulière c'est la lumière particulière qui rend habitable un regard sur soi | un tel regard ne peut-être que ruine ruine qui n'oublie pas toutes les mains en jeu lors de la construction et vous couvrez cette ruine comme des plantes vivantes je prends alors une souplesse toute nouvelle la souplesse de l'oubli qui travaille qui ne piège rien mais appelle appelle dedans et dehors à s'alimenter | alors que j'aille aux purées aux histoires le soir puis que je m'arrête aux mots aux phrases à ma lenteur et ce que donne tout ça – un gars qui reçoit qui donne qui revient qui ne cesse pas de revenir

Ris Du Christ

01 août 2007 - 11:06

alors où iras tu au paradis vers le patronat vers le prolétariat j’aurais le choix car ici je prends tous les jours un peu plus les regards alentour dans mes propres yeux

que j’offre à mes gars des heures supplémentaires pour dehors que j’offre un visage plus radieux au patron comme un coup de main moins contraint

ne plus arborer le sourire une vipère tenue dans le dos mais là bas s’entreprendre dans la poussière tous sans chaussures comme des grands