Notre marche est saccadée
Car nous ne pouvons vivre le soleil dans les yeux.
Nous étions deux, peut-être trois
Evadés, en cavale.
Des marais remontaient
L'essence des ancêtres lointains.
Nous avancions à travers la brume
Les pieds mal ajustés,
La boue couvrait nos visages,
Nous fuyons la terre sainte.
Les arbres se penchaient,
Portant leur regard à l'horizon
Les feuilles murmuraient des cantiques
Et nous avancions à travers la brume,
Les yeux baissés
Car nous ne pouvons vivre le soleil dans les yeux.
Les cris, les plaintes des orphelins
Resonnaient encore dans nos esprits,
La lame dans la main,
Nous fuyons la terre sainte
- Et notre destin.
Nous, les condamnés,
Portons notre honte comme un boulet
Et le refrain, toujours le même refrain,
Enfants d'un dieu qui nous a abandonné,
Nous marchons la tête basse
Car la nuit est notre refuge,
Car nous ne pouvons vivre le soleil dans les yeux.
Koyot
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Publications sur Toute La Poésie
Le soleil dans les yeux
31 mai 2011 - 04:44
L'Amoureuse
24 novembre 2008 - 01:24
Elle aboie
Petite lune
Petite créature
Au visage pâle
Elle oublie
Les étangs
La voie sacrée
Du sang
A l'aurore
Des jours heureux
Elle compte sur ses doigts
Les jours heureux
La brave L'amoureuse
Elle oublie La couleur en élan.
Petite lune
Petite créature
Au visage pâle
Elle oublie
Les étangs
La voie sacrée
Du sang
A l'aurore
Des jours heureux
Elle compte sur ses doigts
Les jours heureux
La brave L'amoureuse
Elle oublie La couleur en élan.
Machine
08 mars 2007 - 01:24
Je suis le roi, la reine,
Le prince et le peuple,
Le bouffon sarcastique
De la comédie sentimentale
Je suis tout,
Je suis rien.
O machine!
Désire moi!
Sois ma chair,
Mon organe rédempteur!
Je vois la vieillesse
Noyée dans le sperme venimeux
Des kids en démence,
Je vois de leur trou du cul
Sortir les rayons miraculeux
D'un soleil devenu bleu,
Eclats d'iris dans la nuit infinie.
O machine!
Que je te désire!
Sois mon âme,
Mon fantasme asmathique!
Je suis l'agent toxique
S'infiltrant par les pores
Qui vous démembrera,
Je suis la voix castratrice
De votre mauvaise conscience
Que vous ne pouvez accepter.
Le prince et le peuple,
Le bouffon sarcastique
De la comédie sentimentale
Je suis tout,
Je suis rien.
O machine!
Désire moi!
Sois ma chair,
Mon organe rédempteur!
Je vois la vieillesse
Noyée dans le sperme venimeux
Des kids en démence,
Je vois de leur trou du cul
Sortir les rayons miraculeux
D'un soleil devenu bleu,
Eclats d'iris dans la nuit infinie.
O machine!
Que je te désire!
Sois mon âme,
Mon fantasme asmathique!
Je suis l'agent toxique
S'infiltrant par les pores
Qui vous démembrera,
Je suis la voix castratrice
De votre mauvaise conscience
Que vous ne pouvez accepter.
Machine
08 mars 2007 - 01:23
Je suis le roi, la reine, Le prince et le peuple, Le bouffon sarcastique De la comédie sentimentale Je suis tout, Je suis rien. O machine! Désire moi! Sois ma chair, Mon organe rédempteur! Je voie la vieillesse Noyée dans le sperme venimeux des kids en démence, Je voie de leur trou du cul Sortir les rayons miraculeux D'un soleil devenu bleu, Eclats d'iris dans la nuit infinie. O machine! Que je te désire! Sois mon âme, Mon fantasme asmathique! Je suis l'agent toxique S'infiltrant par les pores Qui vous démembrera, Je suis la voix castratrice De votre mauvaise conscience, L'idée qui suinte comme le pus, Celle que vous ne pouvez accepter.
Nuit infinie
08 mars 2007 - 01:21
La nuit infinie
S'écoule sous mes paupières
Je d'ombre et de lumière
Projeté par le film de ma vie
Ou bien la fin de ma vie
Dans la fumée de cigarette
Dans le concert de ma tête
Ou bien le cancer de l'envie
Son regard électrique me guette
Envenime mes viscères
Empoisonne mes artères
M'égare dans la tempête
Flux et reflux
Dans le tourbillon de nos joies perdues
Dans le tourbillon de nos voix déchues
Dans le tourbillon de nos choix déçus
Je pense donc je fuis
A la limite
A la nuit infinie
Sous ma paupière-guérite.
S'écoule sous mes paupières
Je d'ombre et de lumière
Projeté par le film de ma vie
Ou bien la fin de ma vie
Dans la fumée de cigarette
Dans le concert de ma tête
Ou bien le cancer de l'envie
Son regard électrique me guette
Envenime mes viscères
Empoisonne mes artères
M'égare dans la tempête
Flux et reflux
Dans le tourbillon de nos joies perdues
Dans le tourbillon de nos voix déchues
Dans le tourbillon de nos choix déçus
Je pense donc je fuis
A la limite
A la nuit infinie
Sous ma paupière-guérite.