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Therendel

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Hors-ligne Dernière activité : juil. 01 2020 11:56

Publications sur Toute La Poésie

Luxure

19 mars 2007 - 11:07

Regards bestiaux : on se cherche

Ma coquine, ma diablesse ;

Submersion de tendresse.



Nos deux corps nus en un rien de temps

Nos âmes gonflantes de bonheur,

Et d'envies : propagation tantrique.



Libido débordante bientôt répandue dans l'air.



Démone,

Je souffle le Chinook sur ton mont de Vénus,

Ma tête bientôt remonte, ténèbreuse insolente

Et je resouffle encore vers ta perfection

Sur ces seins magnifiques où s'éveille ta passion.



Nos instincts réveillés, nos sexes en fusion,

Et mes mains sur tes fesses

Qui remontent lentement

Et s'agrippent à ta peau

Vers le creux de tes flancs.



Je traverse tes songes et j'extirpe le plaisir.

Extase sucrée que ce voyage dans ton corps.



Consommation du désir

Qui absorbe nos chairs

Et nos coeurs chavirés.



Moi ton guide langoureux

Dans le dernier gémissement.



Et puis tout est fini.

Tout se dissipe sauf l'Amour.



Nous, allongés dans ce lit

Toi, alanguie

Moi, qui me dis :



J'aime cette fille,

Oh oui je l'aime...

Espoirs Brisés

19 mars 2007 - 10:24

Ah! Discorde et zizanie

Des gosses qui se soulèvent enfin

Une poignée d'insoumis à la révolte facile

Et bientôt tout un peuple, à qui, au ventre, la faim

A délivré leurs âmes de toute humeur docile



Ah! Chaos et chienlit

Quand les puissants sont incompris.

Babylone la grande sans pitié

Etouffe la révolte, fais la taire.

Estompe cette vindicte populaire

Egorge aussi tous ces pouilleux

Qui te quémandent un quignon d'pain

Ecrase moi donc tous ces vauriens

Tous ces gueux et ces impotents



Ne retiens pas ton bras titan

Et punis leur impertinence...

Cette armée de gamins tremblants

N'a mérité que ta violence



Ah! Justice et équité

Folle Utopie, espoirs brisés.

Entre Terre Et Ciel

08 mars 2007 - 04:18

Tel un oiseau de braise, incandescent glamour,

Je parcourrai cieux, volant à son secours.

Comme le sage érudit, affamé d'absolu,

Je lui ferai l'Amour, transi et éperdu.

Geôlier de ce grand lit, blanche prison de velours,

J'en cacherai la clef, feignant l'avoir perdue.

Stridence Subliminale

08 mars 2007 - 04:16

L’acrobate lunaire est fatigué

Lui et son romantisme à deux balles,

Sa poésie qui vaut que dalle

Misère de misère je ne suis rien.

Réfugié derrière mes mots

Bien au chaud

Sachant bien que cela ne sert à rien de se cacher toujours,

Ou peut-être simplement à regarder passer le temps,

Et attendre son tour.

Mélancolie immanente qui peu à peu s’échappe,

Comme une envie de crever ce soir

Oh oui pour que tout ça finisse

Car la tristesse n’a de cesse

De me taquiner

Stridence subliminale

Chagrin récurrent qui voile mes propres fins.

Enfance

08 mars 2007 - 04:14

Nous revois-tu jadis dans nos manteaux d'ivoire,

Si froids, parfois cruels mais tant naïfs aussi ?

Mais pendant que nos peurs s'affaissaient sous nos gloires,

Nous n'étions rien qu'enfants, monarques de nos vies.



Ah, fol impatients aux sourires indigo

Innocents incertains dans ces champs de bruyère

Nous virevoltions, flottions, libérés de l'étau

De ces parents bourreaux, frappant d'une main de fer...