Je vous préviens.
Je suis heureux de voir, que madame un instant,
Vous vous êtes allongée aux coté de mes vers,
Partager avec moi, quelques précieux moments,
Je ne me sens pourtant, de cela, pas si fier.
Je vous respecte aussi, je tenais à vous dire,
Que leur lecture aura, si vous les parcourez,
Des retombées fatales sur votre avenir,
Ils sont bien plus sournois que vous ne le pensez.
Ne fermez pas les yeux alors qu'ils sont présents,
Encore à votre esprit car ils sont volatiles,
Sur votre corps surpris, par le désir pressant,
Ils trouveront bientôt l'endroit le plus fragile.
Sur le grain de vos jambes ils sauront remonter
Glissant sous le coton d'une jupe légère,
Caressant le parcours de vos cuisses serrées,
Vers le dernier tissus ; transparente barrière.
La dentelle posée sur votre chair intime,
Se laissera peut-être infiltrer par mes mots.
Vous sentirez alors le mouvement infime,
Du rythme de mes vers vibrant sur votre peau.
Votre ventre habité par l'intense plaisir,
De cette succession de chutes saccadées,
Arrachera les plus poétiques soupirs,
Venus du fond de votre corps abandonné.
Si la passion du verbe est plus forte que tout,
Le creux de votre main serré sur l'émotion,
Gardera cet instant embastillé en vous.
Vous prévenir madame en était ma mission.
F
Gastair
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Je vous préviens........!
15 mai 2008 - 07:59
Voyageuse
13 mai 2008 - 10:17
Voyageuse
Je vous présenterai venues de nulle part
Des corbeilles dorées de terre jaune garnies,
Des paniers de poussière couverts de foulards
Vestiges de voyages aux teintes défraichies.
Dans ce limon : des pierres aux formes torturées,
Certaines seront lisses et polies par le temps
Mais toutes sont banales au regard étonné
De ceux qui n'ont connu le bout des océans.
Portez à vos oreilles un de ces vils galets,
Il vous racontera ces pays merveilleux,
Ou les princes demeurent en de simples palais
Aux murs de terre hâlée noyés sous le ciel bleu.
Et si vous emplissez la paume de vos mains
De ce qui est pour tous un sable insignifiant,
Vous serez envahie du sentiment soudain
De tenir le plus grand des déserts du Soudan.
Retirez ces étoffes aux pastels couleurs,
Autour de votre taille ajutez ces tissus,
Alors en les nouant vous verrez milles fleurs
Couvrir ces paréos venus d'îles perdues.
Les cailloux en contrées se changent sous vos doigts,
Chaque grain de silice est éclat de diamant,
Les coupons de coton sont les plus fines soies,
Ces corbeilles remplies de tous les continents.
F
Je vous présenterai venues de nulle part
Des corbeilles dorées de terre jaune garnies,
Des paniers de poussière couverts de foulards
Vestiges de voyages aux teintes défraichies.
Dans ce limon : des pierres aux formes torturées,
Certaines seront lisses et polies par le temps
Mais toutes sont banales au regard étonné
De ceux qui n'ont connu le bout des océans.
Portez à vos oreilles un de ces vils galets,
Il vous racontera ces pays merveilleux,
Ou les princes demeurent en de simples palais
Aux murs de terre hâlée noyés sous le ciel bleu.
Et si vous emplissez la paume de vos mains
De ce qui est pour tous un sable insignifiant,
Vous serez envahie du sentiment soudain
De tenir le plus grand des déserts du Soudan.
Retirez ces étoffes aux pastels couleurs,
Autour de votre taille ajutez ces tissus,
Alors en les nouant vous verrez milles fleurs
Couvrir ces paréos venus d'îles perdues.
Les cailloux en contrées se changent sous vos doigts,
Chaque grain de silice est éclat de diamant,
Les coupons de coton sont les plus fines soies,
Ces corbeilles remplies de tous les continents.
F
Le château
13 mai 2008 - 08:08
Le château
Suivez le long chemin conduisant au portail,
Grand squelette de fer ouvert sur les entrailles,
D'un parc ou la clarté jamais n'atteint le fond,
Sous le regard pierreux des inquiétants griffons.
Au loin dans le glacis, un funeste château,
Se détache du ciel sous le vol de corbeaux.
Tremblez! Ses tours dressées tels deux longs bras massifs,
Aimeraient écraser le visiteur craintif.
En s'avançant encore étouffé par son ombre,
On croirait distinguer un potager de tombes.
La bête de granit semble avoir enterré,
Les âmes égarées pour mieux les digérer.
Les gargouilles polies par le temps abrasif,
Présentent sans pudeur leur profil agressif.
Chimériques démons surplombants les hauts murs,
Prêts à se laisser choir sur le pécheur impur.
La lourde porte en bois par tant de clous blessée,
Se retient aux parois par de vieux gonds rouillés,
Mais la main qui s'y pose et fait dessus pression,
Pourra curieusement l'ouvrir sans agression.
Les mâchoires écartées par l'intrus imprudent,
Seule vont se fermer sous le poids de leurs dents,
Et ainsi déglutir le malheureux perdu,
Voyant finir ses jours dans le château repu.
Passez votre chemin, fuyez dans la nuit sourde,
La mort est au festin et sa sentence est lourde.
Votre tour repoussé par ce prudent repli,
Ne fait que retarder un destin défini.
Fabrice
Suivez le long chemin conduisant au portail,
Grand squelette de fer ouvert sur les entrailles,
D'un parc ou la clarté jamais n'atteint le fond,
Sous le regard pierreux des inquiétants griffons.
Au loin dans le glacis, un funeste château,
Se détache du ciel sous le vol de corbeaux.
Tremblez! Ses tours dressées tels deux longs bras massifs,
Aimeraient écraser le visiteur craintif.
En s'avançant encore étouffé par son ombre,
On croirait distinguer un potager de tombes.
La bête de granit semble avoir enterré,
Les âmes égarées pour mieux les digérer.
Les gargouilles polies par le temps abrasif,
Présentent sans pudeur leur profil agressif.
Chimériques démons surplombants les hauts murs,
Prêts à se laisser choir sur le pécheur impur.
La lourde porte en bois par tant de clous blessée,
Se retient aux parois par de vieux gonds rouillés,
Mais la main qui s'y pose et fait dessus pression,
Pourra curieusement l'ouvrir sans agression.
Les mâchoires écartées par l'intrus imprudent,
Seule vont se fermer sous le poids de leurs dents,
Et ainsi déglutir le malheureux perdu,
Voyant finir ses jours dans le château repu.
Passez votre chemin, fuyez dans la nuit sourde,
La mort est au festin et sa sentence est lourde.
Votre tour repoussé par ce prudent repli,
Ne fait que retarder un destin défini.
Fabrice
L'après
11 mai 2008 - 09:55
L'après,
Posée sur les draps blancs par les joutes froissés,
Doux témoins de combats, d'étreintes et d'émotions.
Sur le flanc allongée les jambes repliées,
L'amante est endormie comblée par la passion.
Je caresse ses pieds, glissant dessous la plante,
Tourne autour du talon pour donner de l'élan
Au geste remontant les courbes affolantes
Des mollets vers le creux des genoux finissant.
Sous la pulpe des doigts, le doux grain de la peau
De la cuisse aboutis à cette convergence,
Rose source de joie, le féminin joyau
Fait monter en chaleur cette légère danse.
La chair à cet endroit, de la femme épuisée,
Est humide ce jour, preuve de doux plaisirs.
Plane dans la chambrée, les fragrances boisées
Des amours exprimées en de fougueux délires.
Le long sillon de l'aine abreuve le sommet
D'une hanche galbée par les lents mouvements.
Ici, la peau griffée, par les ongles enserrée
Du mâle désirant imprimer son tourment.
Le discret frôlement sur les dunes rougies
Par les afflux de sang, d'extases répétées,
Escalade à présent la belle en léthargie
Et se laisse tomber sur le ventre creusé.
Le parcours est aux seins, dont les fermes tétons,
Surpris par l'émotion, de cette folle nuit,
Renvoient le doux reflet des humides sucions,
Fougueuses embrassées accordées à ces fruits.
Le câlin glisse au cou, contourne le rosé
Des lèvres endolories par trop de flatteries.
Douces dunes gobant le doux mat pavoisé
Bouche avide d'amour, source de poésies.
Je contourne les yeux, les paupières fermées.
Caresse les cheveux ondulant sur l'épaule,
Et dépose un baiser sur l'oreille cachée
Par ce voile léger à la coiffure folle.
Fabrice
Posée sur les draps blancs par les joutes froissés,
Doux témoins de combats, d'étreintes et d'émotions.
Sur le flanc allongée les jambes repliées,
L'amante est endormie comblée par la passion.
Je caresse ses pieds, glissant dessous la plante,
Tourne autour du talon pour donner de l'élan
Au geste remontant les courbes affolantes
Des mollets vers le creux des genoux finissant.
Sous la pulpe des doigts, le doux grain de la peau
De la cuisse aboutis à cette convergence,
Rose source de joie, le féminin joyau
Fait monter en chaleur cette légère danse.
La chair à cet endroit, de la femme épuisée,
Est humide ce jour, preuve de doux plaisirs.
Plane dans la chambrée, les fragrances boisées
Des amours exprimées en de fougueux délires.
Le long sillon de l'aine abreuve le sommet
D'une hanche galbée par les lents mouvements.
Ici, la peau griffée, par les ongles enserrée
Du mâle désirant imprimer son tourment.
Le discret frôlement sur les dunes rougies
Par les afflux de sang, d'extases répétées,
Escalade à présent la belle en léthargie
Et se laisse tomber sur le ventre creusé.
Le parcours est aux seins, dont les fermes tétons,
Surpris par l'émotion, de cette folle nuit,
Renvoient le doux reflet des humides sucions,
Fougueuses embrassées accordées à ces fruits.
Le câlin glisse au cou, contourne le rosé
Des lèvres endolories par trop de flatteries.
Douces dunes gobant le doux mat pavoisé
Bouche avide d'amour, source de poésies.
Je contourne les yeux, les paupières fermées.
Caresse les cheveux ondulant sur l'épaule,
Et dépose un baiser sur l'oreille cachée
Par ce voile léger à la coiffure folle.
Fabrice
Galion
11 mai 2008 - 09:28
Galion
Sur les mers agitées, les océans cruels,
Le lourd Galion se fraie un chemin liquoreux.
Sa coque de bois dur gangrenée par le sel,
Pèse de tous son poids, s'enfonçant dans les creux.
Ce gros vaisseau trapu combattant des tempêtes,
Présente au malheureux terrien resté au bord,
Cette poupe galbée qui procure à la bête,
Des airs de fiancée laissant son homme au port.
Le pont de chêne blond planté de mâts de pin
Aux bras ligaturés, châssis de grandes toiles,
Emet sous la pression un bruit sourd de tapin*
Au tambour énervé jouant sous la grand voile.
Quand la lame se fait aider par le gros temps,
L'impressionnant bateau gonflé de tant d'orgueil,
Se dirige tout droit vers son destin latent.
Il suit sans le vouloir le chemin du cercueil.
Et les traitres rochers l'attaquent de leurs griffes,
Son ventre déchiré laisse pénétrer l'eau,
Les certitudes fuient et le proche récif,
Attrapent par le flanc le vaniteux vaisseau.
Échoué tel un géant remonté des abysses,
Le cétacé de bois au squelette brisé,
Regarde l'horizon enfin devenu lisse,
Et dans un craquement fini par s'effondrer.
Fabrice
*(tapin dans le sens ancien : joueur de tambour.. F)
Sur les mers agitées, les océans cruels,
Le lourd Galion se fraie un chemin liquoreux.
Sa coque de bois dur gangrenée par le sel,
Pèse de tous son poids, s'enfonçant dans les creux.
Ce gros vaisseau trapu combattant des tempêtes,
Présente au malheureux terrien resté au bord,
Cette poupe galbée qui procure à la bête,
Des airs de fiancée laissant son homme au port.
Le pont de chêne blond planté de mâts de pin
Aux bras ligaturés, châssis de grandes toiles,
Emet sous la pression un bruit sourd de tapin*
Au tambour énervé jouant sous la grand voile.
Quand la lame se fait aider par le gros temps,
L'impressionnant bateau gonflé de tant d'orgueil,
Se dirige tout droit vers son destin latent.
Il suit sans le vouloir le chemin du cercueil.
Et les traitres rochers l'attaquent de leurs griffes,
Son ventre déchiré laisse pénétrer l'eau,
Les certitudes fuient et le proche récif,
Attrapent par le flanc le vaniteux vaisseau.
Échoué tel un géant remonté des abysses,
Le cétacé de bois au squelette brisé,
Regarde l'horizon enfin devenu lisse,
Et dans un craquement fini par s'effondrer.
Fabrice
*(tapin dans le sens ancien : joueur de tambour.. F)