Merrick

Elle brode movie
Amour métrage

C'est histoire de
cette histoire à
rêver debout

Elle -entre quais et ponts-
raccomode le temps...

Musiques grandioses
scénars tordus

Sur son écran mélocolore
l'asphalte est fait d'hiver
ainsi liant nos spectres

Je crois qu'elle m'a quittée
pour me trouver en brune
à l'angle de caméras
bien trop dramaturges

Mais je n'suis pas de ce coeur là
larmoyant saisonnier
J'ai l'orgueil étendard
le sourire armurier

L'eau coulera sous les quais
et des ponts de gare
je jetterai nos serments
Faust Monnet

avant que...

d'une plume poécide
je n'entaille l'image
de ce sein massif!
de cet oeil verdoyant!

J'ai testé des simulateurs de bonheur en forme de clowns dont on écartelait les sourires, connu l'obscur i tellement galactique sans le savoir.

'Y avait 3 pleureuses derrière le cercueil et plus d'ours à la page.

Après tout, ce n'est qu'une question de vie ou de mort lorsqu'on est amoureux.

Aimer s'apprend, l'Amoureux s'éprend jusqu'à vomir sa déchirure sur le chêne si tristement verni.

V'là les nonnes en voie de disparition. Les apprenties chanteuses ont fait la peau aux ursulines, le monde est stone en slim !

Pierre orpheline

Je regarde encore une fois mon phone aphone…Rien! Tu ne m'aimes ms plus…

C'est un meurtre sans mobile.

J'partirais bien au bout du monde si mes fonds de poche le permettaient mais je ne suis pas comme Peter Pan, je n'ai pas l'ombre décousue. Faudra toujours en découdre avec cette âme veuve et noire même sous des cieux psycho trop icônes…

Alors j'écris

Que c'est triste Venise dans une autre ville!

Et les mégots s'entassent dans la fausse commune.

Je ferme les yeux. L'ogre a dévoré les songes que j'avais semés pour venir jusqu'à toi, les ondes alpha m' étranglent. Je rêve du vide en pagaille!

Si encore la nuit saignait…mais non! Même la lune m'a tourné le dos!

Il ne reste plus que cet anneau bêtement circulaire à mon doigt.

Vénus est d'Ille

Bienvenue dans la Blogosphère!

la Galaxie en expansion

hyper-méga-ultra rapide

et l'écolière de Jakarta

ne rêv'ra plus près des mangroves


Histoire de pôle/us/ion…


J'suis over

book blog dose

Le Magicien est androïde

et le Trancyberien en ligne


J'suis Supercap…ital…

Je déforeste à grande vitesse

Je lucky clic à droite

et les vents tournent mal


Les mers ogresses

au bord des crises de foi

Prométhée toujours!

Titans jetsetisés

Philosophes à mi-temps


'Y a plus qu'à dégueuler!

Ensevelir tout ça!


Par temps de bas résille

Ex tops entrent en Seine

les jungles tuent en barillets

quand l'amphibien ridé

croa croa



"Les temps changent" disait MC

et avant lui Mamie…



Dakar se roule en Amérique

'Y en a qui font semblant d'être roi

déguisés en chanoine

et d'autres plus sympathiques

qui chantent les magnolias

aux castings de M6



"A l'imposture!" eut-on crié jadis

prêt à brandir la lame

mais aujourd'hui on zappe

en mangeant un Big Mac



'Y a même plus d'bancs publics

pour graver des p'tits cœurs

Maint'nant tu tapes Meetic

et tu t'envoies ma sœur!

L'heure d'hiver et les phares des taxis
aux abords des gares polyglottes
se bousculent en écoutant la pluie

J'attends un bus, un tram
peut-être un train
du temps palpable quoi!

Et sous les larmes des anges
croît ce temps comme un feu de forêt

Petite je voulais être Chevalier
Chevalier d'Apocalypse
et regarder la mort
fleurir toute en éclipse

Aujourd'hui j'traîne mes docks
coquées en gouttes d'eau
sur les pavés moteurs à explosion
Je veux être Surréaliste!

A l'heure d'hiver
on rêve davantage
parce que la nuit se tient debout

A l'heure d'hiver
la lune dans l'caniveau
vomit un peu de ton parfum

qu'emporte une roue de taxi
jusqu'à demain…

Donne-moi du verbe
comme un alcool
une prophétie!
Donne-moi l'envol et…
les transes en dent
de lait galactique

Donne-moi des cris
du corps rompu
sous mes assauts
linguaux…
Dors mon trésor
jusqu'à plus aube
en mon sein sanctuaire

Donne-moi du temps
des ors logés
au fil d'une eau mineure
De ma baguette
en coudrier
j'attiserai
tes feux gemmaux

Donne-moi du cœur
rêveries en herbe
à l'orée rutilante
de nos baisers épiques
Aux claires fontaines
la lune s'éparpille
en plus de 300 pleurs

avant que nos chairs oeuvrent…