Plus de mots, aucun son, rien, plus rien.
le regard vide, les mains closes, j'oublierai le triste miroir de l'ébullition vaine
les doigts sur un pan de la robe de chambre
j'oublierai de
faire semblant de vivre
au loin, par la fenêtre
je fixerai des pupilles qui n'écoutent plus
personne
eux
ils s'enquerront de ma santé mentale
leurs pronostics caduques, leurs prévisions aussi peu fiables qu'une météo de 20heures
je fermerai mes yeux
afin de ne plus entendre
je ne serai jamais
aussi bien aussi libre au loin
tout au loin de l'intérieur de moi
chérir des jardins suspendus au silence
sans quitter mes chaussons
n'être pas
n'être plus
dès lors, je le sais, je le sens
fleuriront des roses
pour moi seule
...
Albus Fange
Inscrit(e) : 13 mars 2007Hors-ligne Dernière activité : juil. 22 2007 04:10