Aller au contenu

laura vanel-coytte

Inscrit(e) : 14 mars 2007
Hors-ligne Dernière activité : juin 24 2009 11:35

Publications sur Toute La Poésie

A force

24 septembre 2008 - 03:06

A force les manques

Laissent des marques

Jusqu'au trou béant

Qui ressemble au néant

L'automne

23 septembre 2008 - 04:40

Ecrire, décrire un jardin en automne

N’est pas une tâche facile

Après les grands poètes :

La « langueur monotone » de Verlaine

« Pareil à la feuille morte »

Le verre d’Apollinaire

Qui se brise « comme un éclat de rire »

Ce vers « comme un cœur que l’on brise »

Le « rouge automne » de Théodore de Banville

« Il automne » chante Barbara magique

Vincent di Sanzo fait sa « cueillette automnale »

L’ « automne de la vie » de Gabin l’inoubliable

Les oiseaux et les arbres de Gilles

Vigneault. Le vent triste d’Emile

Nelligan. La saison qui décline

De Victor Hugo. Comment rivaliser avec Baudelaire

Et son chant d’automne ?

Dire peut-être

La douceur de l’automne

Marocain, les jardins qui se vident

A la rupture du jeûne

Seuls les oiseaux animent

Encore les fleurs –flammes

Et les palmiers-perches

Vers le ciel bleu rêve.

Dans ma petite maison d'Irlande

23 avril 2007 - 09:13

Dans ma petite maison d’Irlande
Je me vois, je me rêve, je m’imagine
Personne ne sait comment ils m’ont déchirée
Personne ne croie que je les ai aimés.

Ceux qui disent qu’il faut tout donner
Ne savent pas, car à force de se livrer
On finit par se perdre et ensuite
On a du mal à retrouver son âme.

La blessure d’amour n’est pas grave pour moi
C’est la cassure de l’âme qui me broie
Et me donne envie parfois de hurler la nuit
Quand je pleure et que le sommeil me fuit

Laissez-moi s’il vous plait me reposer un peu
Dans ma petite maison d’Irlande
Je vous y inviterai si un jour je le peux
Si mon âme, mon amie, me permet de le faire.

Ce poème a obtenu le 3 e prix au Concours Poésie-Passion 2004.

L'enfant a laissé

21 avril 2007 - 11:16

L’enfant a laissé glisser ses larmes
Sur le soleil de mon bonheur.
Ses mains ont bougé un peu
Et puis il a crié très fort

Il avait mal et je ne pouvais rien faire
Attendre et essuyer le sirop de lune
Qui coulait sur ses lèvres
Je l’ai laissé partir loin de moi