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CELUI QUI SAIT

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Eudémonisme.

27 août 2011 - 09:58

De l'aube naissante,fruit engendré dans les derniers râles d'une mauribonde nuit,
Se dessine à l'horizon la clarté dans les soubresauts d'une pénombre qui s'enfuit,
L'inconscience de l'Amour incline ses ailes vers une raison se voulant conformité,
Notre démesure n'est-elle point raisonnante,preuve convaincante de notre lucidité?
Ainsi des choses de l'Amour nous savons séparer l'ivraie de ce qui est le bon grain,
Voir les élans dissimulés du romanesque pour anticiper notre sensibilité de demain,
Endophasie où notre langage intérieur parvient à se définir en complicité de coeurs,
Dans les silences liés à nos envies nous nous forgeons notre science des moeurs,
Ne rien vouloir mesurer pour écarter toutes les erreurs qu'engendrerait une norme,
Laisser l'appétence juger pour éviter,de la Passion,tout vice que se donne la forme,
Demain se suffira à lui-même si nous en prévoyons dès à présent son insouciance,
C'est ce qui fait ce que nous sommes,un Amour qui se plait en sa seule croissance,
Notre axiologie n'est point celle des hommes mais science donnée à notre univers,
Un rayon de soleil emprunté à l'été pour réchauffer les affres issues de notre hiver,
Une lumière nouvelle qui arrive bien avant celle que colporte l'aurore à sa naissance,
Visiteurs au royaume de l'Amour,nous nous en sommes imprégnés de ses essences.

De l'Amour, honni soit qui mal y pense.

22 août 2011 - 09:01

De l’Amour, honni soit qui mal y pense.




De notre Amour fécond, existerait-il encore des débordements qui seraient en notre intimité interdits?
Des tabous inconnus où la fougue donnée à notre seule Passion devrait s’écrire de par des mots inédits,
Pourtant, chacune de nos représentations demeure une œuvre unique léguée en souvenir au baldaquin,
Ode en dédicace d’oreillers où nos démons sortant de leur ergastule nous font une escorte d’hellequin,
Je connais presque tout de toi, mais chaque voyage au sein de l’Amour me conduit vers tes inconnus,
Vers ces régions étranges de ton sensorium qui s’éveillent à l’Amour et où tu m’enfermes en codétenu,
Ta réalité se veut parfois trompeuse, n’y aurait-il que l’Amour qui sache dévoiler ta véritable identité?
Qu’importe ce qu’elle est, que je sois en ton enfer ou en ton paradis, j’accepte de toi toute ta quiddité,
Comme un sacrifice en l’honneur de ta beauté afin que notre Passion ne se pourvoit jamais en cassation,
Je ne suis que l’esclave de ton corps, de ton esthétique qui ne me laisse jamais en manque d’inspiration,
Fiat voluntas tua Marquise et que nos ébats se donnent une liberté, celle qui est due à nos bacchanales,
Pour en écrire sur le testament de l’Amour un codicille de nouveautés en leurs profondeurs abyssales,
Alors honnis soient-ils ceux voyant comme répréhensibles nos actes d’Amour aussi ambiguës soit-ils,
Ils correspondent parfaitement à notre profil, chez-nous l’Amour ne s’arrêtent point à notre nombril.

Epître aux épicuriens.

21 décembre 2008 - 11:11

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Un bois de bon aloi.

30 novembre 2008 - 11:37

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Compassion pour libres écrits.

20 novembre 2008 - 07:30

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