La nuit d'été accompagne en tombant Le pétale de rose qui suit l'exemple, Et le sommeil de celle qui m'attend Etend sur ses yeux sa robe ample.
Lasse d'être toujours à l'écoute, elle dort. Lasse d'être loin de son amour, elle meurt. Mais une rose fanée pique encore Et plus insistante devient son odeur.
Qu'elle pique! Moi je sais bien la cueillir. Délicatement entre deux doigts doux, Eviter les épines et la humer. Je la réveille alors sans coup férir. Tous les soirs elle s'endort, dans le lit où Tous les matins je viens la ramasser.