Aller au contenu

Sylvie

Inscrit(e) : 03 avril 2007
Hors-ligne Dernière activité : juil. 21 2008 12:27

Publications sur Toute La Poésie

Allégrè-esse é

30 mai 2008 - 06:13

Une image que j'ai créée pour ce texte de:

Jeoffrey Stiernon:




Allégrè-ess è

Il y a dans l'allégrè- ess éloignement et illusion
Comme une barrière franchie et tonna- amant renversée

Que se peut-il sinon l'ouvrage apprendre à vi- ivre libre
qui est le jeu des pui issant de toujours

Alors l'amour et la maîtrè- esse assoupissent les lendemains
Mon âme est folle et indol- lore car elle ne n'est est pas.


Jeoffrey Stiernon

Image IPB

Sylvie Girardot
Ittre le 29 Mai 2008

La libre circulation des pensées

24 mai 2008 - 06:12

Raconte moi...

Quand tu n'étais pas né et que l'arme fouettait déjà tes joues
la haine que la justice enseigne
en nous plombant de mots vulgaires et audacieux

Raconte moi...

Les interdits qui structurent la vie aux couleurs de raison
déposée...déposée au casier morte-saison
Tu les enrages...tu enrages
de les voir singer la verge de Moïse!

"Tes mains sont belles et te calment la peau
Même quand tes yeux sont noyés et torchent ton cerveau
Creusant ton caveau à grands coups de maux durcis."

Raconte moi...

Renvoies moi tes incompris sans apparence
Sans pleurs, sans vermillon dans ces séquences connes
Qui aveuglent et qui ne crèveront pas
sous les cent coups de veine d'argent !



Dis "va gai luron" au marché et achète moi un sens-liberté
Disait la conscience, libérée du diable au bois dormant

Raconte moi le refus de l’oppression, de la médiocrité, de la résignation


"Ton coeur vivait ailleurs, dense et compacte
Sur une autre bonne-raison sans rêves américains

Alors,raconte moi que le "god bless" aussi la peau!


Sylvie

Ittre le 22 Mai 2008

Il était temps...mal

27 février 2008 - 06:36

Il était temps...
Pose sur la pause de géants qui s'aiment


Vous...les vous dites à genoux en usant vos os
Et vos osez sous le voile des faux-rire
Rire !
Mais arrêtez donc de mentir à votre mémoire risées,prisées
Par l'attitude des mauvais bouquets qui sentent le plastique

Et il devient un croquant
Griffant des mots qu'il ne voudrait taire ou enterrer
Chargeant ses pages en sentiment d'indignation
Pour un monde déchiré par ces fractures
Tirées d'un prince dont le pouvoir doit...!


Les genets restent et je n'effacerai pas mes mots-criants
Que je poussais et pousserai encore
Disait le géant dans sa propre prose flambant les artifices
Trop peut être
Pour se méler au murmure populaire qui se contente de manifester!


Alors je prends ce silence dans les mains
Et je l'étouffe pour que ces demains vivent
Que les roses se partagent leur fraicheur en bouquets
En vrais bouquets butinés aux désirs
Qui guideront les pas,les vers,quand l'art ose

Le monde sera votre chose, autre chose
La terre tournera ailleurs que dans ces coups-leurres
Heures qui signeront des stops

Là

ici

Encore et toujours

Parce que rien n'est fini




Sylvie
(28)
moment 12...le 24/02/2007

Il était temps...devoir

14 février 2008 - 02:22

Il était temps…
Pose sur la pause de géants qui s’aiment

« Solide, solide » disait il
Tout en retournant ses yeux
Pour faire face à la déliquescence qui jouit
En lui clouant la peau sur les os

-Je ne me regarderai plus
-J’emmerde mon chagrin à coups de chagrin

Et il se fouette le cœur
Les bras dans tous les sens
Esquivant le signe au nom du père
Trop peut être
Pour pouvoir étendre ses poings crispés et mourants

Alors je m’ouvre les veines de l’intérieur
Et je le transfuse
Réhydratant un coin de fleurs
Buvant une larme séchée
Sur cette table froissée par ses coudes

Parce qu’il doit exister ailleurs que sur le compte des baisés!
Parce qu’il a osé mouiller ses cils avec sa gueule d’artiste- artiste
Et que là où il est je le peins sur la face de la lune
Sans le plaindre

Puisque rien n’est fini

-CA COMMENCE !-



Sylvie
(24) moment 9…Le 16/05/2007

Quand y a Ni...

13 février 2008 - 09:28

Quand Y a ni...


Ecriveuse en rêve d'heures
Enquète de temps pétrifiant les nuances
J'avais creusé la terre, hier, là
Au pied de ce noyer endormi

Où a dit la pénombre sous l'arbre

Au regard d'un phare attaché désoeuvré!


Il Neige sur le mont de Maya
Chavirant ces chalants errant sous les pierres
Le sable ou même les cendres


Y a ni écailles de tortues tricolores d'or

Sous les feuilles endormies d'un noyer

Des chacals pour des chevaux de fer

Des chasses en cor

Et nos pleurs en rougissent.




Sylvie
Ittre: le 13/02/2008