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Blanche

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Publications sur Toute La Poésie

Où ça des vacances ?

03 novembre 2007 - 12:24





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Ou ça des vacances ?



En visitant Agen, j'ai traqué l'eau de vie
vers la gare de tri où traînaient des zozos
je cherchai un resto, mais l'un d'entre eux m'a dit :
"Si tu viens par ici, tu vas prendre un pruneau"



J'ai filé sur Bordeaux, là j'avais l'air d'un zouave !
toute au fond d'une cave où j'avais rendez-vous
pris d'une faim de loup dans la région du "graves"
pas un cèpe qui bave et pas de vin du tout !



J'ai vu Montélimar les nougats ramollis
et au péage inscrit pour les gens sans chicots :
" je vous offre un dentier contre des sucreries"
j'ai compté mes caries et filé illico.


Plus tard je vis Toulouse et ses trottoirs qui bavent
j'avais l'air d'un esclave au milieu d'un mois d'août
le ventre au garde à vous et la soif en épave
plus un sou au sicav, J'étais pas au Pérou.




*





Comme un poisson dans l'eau...

01 novembre 2007 - 01:52





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Comme un poisson dans l'eau...





En rond dans mon bocal, je suis las, pour survivre !

Je surfe en solitaire au chaud dans ma chaumière.

Au flux du cliquetis, j'évolue d'île en mer,

Sous un dégât des eaux qui s'obstine à me suivre.


Si je bulle à plein temps, de savoir je m'enivre !

C'est pour oxygéner, au mieux, ma souricière.

Une blague, un ami, dégrise l'atmosphère,

quand je puise « leçon », dans la grosseur du livre.


L'aquarium en voyage au gré des mots, vadrouille…

Croisant un gai luron, au bout d'un vers, gazouille,

où séjourne au cachot, quand vient la marée basse.


Je me noie au désert, Ô hisse la grand-voile !

Au bleu de mon écran, je décroche une étoile,

Qui survit en silence eau trouble qui m'enlace.

*





Paradis perdu (sonnet)

24 octobre 2007 - 12:49



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Paradis perdu


On laisse s'égoutter en soi tant de secrets !
De l'oreille, on reçoit ceux de l'autre en préface.
Les sourires d'hier qui nous ouvraient l'espace,
s'évaporent, sans bruit, entre des guillemets.



On drape nos chagrins dans des coffres muets,
la force et la douceur que le regard pourchasse.
Les paumes de nos mains où plus rien ne s'efface,
laissent las des instants, traînant de longs boulets.



On voudrait s'arrêter, museler la bourrasque,
être toujours l'enfant que la candeur démasque,
en retenant le sable au fleuve impétueux.


Mais on sait la fraîcheur qu'apporte la nuit pleine,
brodant ses illusions dans une course vaine.
Recommencer, quérir, vivre ailleurs…aimer mieux ?


*




" Bête à Claques " Quatrains

11 juillet 2007 - 05:15

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Le Loup & le petit chaperon rouge

04 juillet 2007 - 06:37


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