douceur
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Publications sur Toute La Poésie
Marc cette nuit l'effroi
02 décembre 2008 - 07:21
Plie sur mon cœur battant
Ses mains froides, d'émoi accablant
Un regard vide inanimé, errant.
Il ne vit plus, il est déjà mort
A l’intérieur de lui, tout dort
Son corps trop pesant bascule
Moi, le regardant je recule.
Est-ce bien toi mon amour ?
Est-ce bien notre vie qui s’écroule ?
Je te sens perdu et ma tête tourne
Tu es comme partit, c’est lourd
Je vois dans tes yeux ces larmes
Toi, l’homme de ma vie, mon tout
Impuissante devant toi et devant nous
Tu entreprends à remettre tes armes
Et voici le téléphone a sonné
Bonne nuit, t’avoir souhaité
T’avoir répété ces mots je t’aime
De m’avoir confié toutes tes peines.
Mais, cette une nuit, l’effroi
Est venu hanter notre émoi
Et moi dans mon lit trop froid
Je pensais, mon amour, Ã toi.
La vie est venue te cueillir comme une rose
Mon cœur n’a plus vraiment d’enchantement
Et de tes mémoires de tendresse se posent
Et dans mon cœur me berce doucement
Cette nuit tu as donné la vie
A cette infortune qu’est la mort
Continuons de s’aimer très tard
Mon cœur se noie dans cette aurore
L'envol des oies
31 octobre 2008 - 04:46
L’envol des oies
Des fracas de diamants survolent le ciel
D’un fond bleu tapissé au contour d’aquarelle
L’envol des oies se fait en traînée d’ailes
Que les observateurs contemplent avec jumelle
Comme un voile sur une immense gamelle
Protégeant leurs petits du vent et d’amas
Ils poursuivent chemin faisant sans voler trop bas
Dirigeant les petites oies intemporelles
Elles brillent dans la nacelle
Avec leur grand manteau blanc
Virevoltant sous le son du vent
Très haut elles s’envolent dans le ciel
Du haut de cette terre où ils ont vu naître
Scrutant le bleu de l’arc-en-ciel, en plein vol
Créant dans l’azur une interminable auréole
Ils viendront et repartiront comme des maîtres
C’est dans la brunante qu’un concert d’engoulevent
Sur un lac majestueux qu’elles se poseront en silence
Formant un grand V elles s’envoleront dans l’errance
Pour atterrir à nouveau sur d’autres continents !
Mouiller l'encre avec toi
26 octobre 2008 - 06:05
Sur tes différentes lignes messagères
De tes pensées qui voyagent au delà la lumière
Lorsque l’aurore, dans ses aléas, te fait de l'œil
Par un courant de pensée, à tes mots, au seuil.
Lorsque ta main effleure l'échine de la nuit
Sous un ciel qui montre doucement son arrière
Dans toutes les voyelles je viens insuffler dans tes écrits
Et en transmettre tous ces lettres avant premières
Je tourbillonne comme un avion papier
Pour que l’encre qui berce ton encrier
Efface la ligne d’ombre sur tes paupières
Et dépose dans ton émotion tous ces vers.
Glissant dans la vague de ta pensée
Je ferme les yeux sur cette page née
J'ouvre mon coeur à ton silence
Et je mouille, avec toi, l’encre.
Pas de mot qui dit réellement
Ce que mon cœur pressent
Je mouille l’encre avec ardeur
Je suis née de cette douceur !
Les champs de liberté
27 septembre 2008 - 02:40
Les champs de blé sont allongés
Fauchés par le vent d’automne
Pleurant la mélopée monotone
Montant en aubade cordelée
La rosée endormie sous la giboulée
Dessous les blés dormants de l’humanité
Au porteur d’espoir, d’un printemps répété
Sont assises sur de brumes dérobées
Les blés au levant, des ombres apparaissants
Naissants dans l’âme des émigres désespérants
Pour nourrir à nouveau les corbeaux affamés
Dans le désir d’un matin sous zéro bien pointé
Les blés dormants se soutiennent dans l’essor
Devant les yeux vitrés du temps acharné
La nature a bien voulu les déconseiller
Mais le plus fort des deux est le blé d’or
Les champs de blé sont désertés
Le cimeterre chante les blés frémissants
Sous la ramure des épis exaltés
Et du soleil sur les bouquets odorants.
Par des vents violents les épis sont couchés
Dans leur âme ils se sentent rapprochés
Par un devenir d’une vie renouvelée
Aède de la spiritualité et de liberté !
Ces mots...
15 février 2008 - 03:17
Ces mots …
Mes mots sont trop frêles
Devant l'estime que je te porte
Je les garde comme un rêve
Pour que jusqu’à toi, ils me portent
Je souhaiterais les choisir
A la hauteur de ta chaleur
T’apportant un grand plaisir
Oubliant, du quotidien, nos malheurs
Ces mots que l’on dit
Ces mots du non-dit
Je les retrouve dans tes silences
Je les perçois dans ton errance.
Sais-tu ce que mes doigts pensent ?
Les mots qu’ils pourraient t’écrire ?
Ils vibreraient sûrement dans nos sens
En lettre d’or, ils pourraient te le dire !
Ces mots que tu me murmures
Ces mots qui me rassurent
Ce sont des mots que seul ton cœur
M’apporte avec tant de bonheur.
Je m’endors dans le silence de mes maux
Si tu n’as plus de mots, je devrai mourir d’envie
Je connais trop de mots qui n’ont pas de vie
En toi je cherche un peu d'espoir, dans tes mots !