Sa caresse était comme un souffle d’alizé
Sur l’écume de l’océan, sa main était
Fraîche et enveloppante comme la mer d’été
Où se plongeaient nos corps aux premières rosées.
Et sa bouche était celle des vierges d’Astarté
Et sa conque marine se tropicalisait
Lorsqu’à l’heure divine elle se labialisait
Découvrant le sillon aux larmes argentées.
Nos ébats étaient longs sous un ciel sans nuées.
La plage était déserte et mon cœur se muait
En univers d’amour, en rêve perpétué.
Hélas à l’horizon le soleil l’appelait,
Elle partit sans un mot, épure déjà vague,
Que mon cœur suivit, toute voile grand largue
Alors que ma mémoire apprêtait ses filets.
L’iconoclaste
l'iconoclaste
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AUBE SUR ZAKYNTHOS
27 avril 2007 - 02:12
J'AIME T'AIMER
27 avril 2007 - 02:07
J'aime t'aimer, Ã l'ombre bleue des hirondelles
Et sous leurs ventres blancs chanter la ritournelle,
Pendant que tout là -haut, dans le ciel ambigu,
Elles rythment le silence de leurs plongeons aigus.
J'aime t'aimer, Ã l'ombre blonde des javelles
Et sous les épis lourds chanter la ritournelle,
Pendant que les faucheurs, aux bras lourds des moissons,
A l'ombre des chariots font couler la boisson.
J'aime t'aimer, aux flux dansant de la chandelle
Et sous le dais brodé chanter la ritournelle,
Pendant que les frimas dépensent leur jeunesse
A mettre des cristaux sur l'automne qui progresse.
J'aime t'aimer, auprès du sapin de Noël
Et sous l'étoile en or chanter la ritournelle,
Pendant que tes souliers attendent les cadeaux,
Près du feu vif et clair, qui brûle sous le manteau.
J'aime t'aimer, aux ombres providentielles
Qu'on cherche tous les deux quand la saison est belle
Ou les jours rigoureux. Ah ! restons bien caché
Et le temps oubliera d'envoyer ses archers.
L'iconoclaste
Et sous leurs ventres blancs chanter la ritournelle,
Pendant que tout là -haut, dans le ciel ambigu,
Elles rythment le silence de leurs plongeons aigus.
J'aime t'aimer, Ã l'ombre blonde des javelles
Et sous les épis lourds chanter la ritournelle,
Pendant que les faucheurs, aux bras lourds des moissons,
A l'ombre des chariots font couler la boisson.
J'aime t'aimer, aux flux dansant de la chandelle
Et sous le dais brodé chanter la ritournelle,
Pendant que les frimas dépensent leur jeunesse
A mettre des cristaux sur l'automne qui progresse.
J'aime t'aimer, auprès du sapin de Noël
Et sous l'étoile en or chanter la ritournelle,
Pendant que tes souliers attendent les cadeaux,
Près du feu vif et clair, qui brûle sous le manteau.
J'aime t'aimer, aux ombres providentielles
Qu'on cherche tous les deux quand la saison est belle
Ou les jours rigoureux. Ah ! restons bien caché
Et le temps oubliera d'envoyer ses archers.
L'iconoclaste
RIEN A VOIR
24 avril 2007 - 01:01
La tuile rougit au soleil
Comme le homard au BBQ
Prend la coureur du gratte-cul
Dans un silence qui réveille.
La vie s’écaille lentement
Et sur l’étal du croque-mort
L’étrier du pourrissement
Attend le pied des matamores.
Ne sortons pas des illusions
Dont notre vie est maquillée,
Tous ceux qui s’y sont essayés
Perdirent l’esprit dans la vision.
La tuile rougit au soleil
Comme le homard au BBQ
Prend la coureur du gratte-cul
Dans un silence qui réveille .
L’iconoclaste 26.01/07
Comme le homard au BBQ
Prend la coureur du gratte-cul
Dans un silence qui réveille.
La vie s’écaille lentement
Et sur l’étal du croque-mort
L’étrier du pourrissement
Attend le pied des matamores.
Ne sortons pas des illusions
Dont notre vie est maquillée,
Tous ceux qui s’y sont essayés
Perdirent l’esprit dans la vision.
La tuile rougit au soleil
Comme le homard au BBQ
Prend la coureur du gratte-cul
Dans un silence qui réveille .
L’iconoclaste 26.01/07
JE M'ABSOUS
24 avril 2007 - 05:10
Je vieillis, quelque part mon miroir se plisse et
Prend des rides. En haut de l’escalier y’a mon cœur
Qui bat fort, mais y’a plus de sylphide pour me hisser
Encore jusqu'à l’oubli. Ne soyez pas moqueur
Vous qui sous le harnais n’avez encore blanchit
Et faites les moissons qui à ce jour m’échappent.
Les souvenirs suintent sur les murs de l’ennui
Lors que mes attributs sont aux mains d’Esculape.
Dans le jardin de lune il me faudra ravir
La rose noire qui sera mon astre de minuit,
Il sera temps alors d’oublier l’avenir
Et le temps ou ma bouche mordait tous les fruits.
Je me retrouve seul, pas très loin du linceul
Apprivoisant la nuit à grands coups de tilleul,
Je vis sur une patte, la mort me met en joue,
Je fus un mécréant mais, tant pis, je m’absous.
L’iconoclaste, canton 17/03/07
Prend des rides. En haut de l’escalier y’a mon cœur
Qui bat fort, mais y’a plus de sylphide pour me hisser
Encore jusqu'à l’oubli. Ne soyez pas moqueur
Vous qui sous le harnais n’avez encore blanchit
Et faites les moissons qui à ce jour m’échappent.
Les souvenirs suintent sur les murs de l’ennui
Lors que mes attributs sont aux mains d’Esculape.
Dans le jardin de lune il me faudra ravir
La rose noire qui sera mon astre de minuit,
Il sera temps alors d’oublier l’avenir
Et le temps ou ma bouche mordait tous les fruits.
Je me retrouve seul, pas très loin du linceul
Apprivoisant la nuit à grands coups de tilleul,
Je vis sur une patte, la mort me met en joue,
Je fus un mécréant mais, tant pis, je m’absous.
L’iconoclaste, canton 17/03/07