La pluie tombe sur moi pour me décorer
Le pigeon à la gouttière me balaie du regard
Un enrhumé agite un drapeau sous son nez
Un bol de chocolat retourne vers l'île de Pâques.
Que faire d'un banc vert
En hiver ?
pasmonkov
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5...
04 juillet 2007 - 09:47
Les petits bleds
04 juillet 2007 - 07:10
<H3 style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt">Les P’tits bleds</H3>
Je suis qu’un pauv’mec,
Une rotule de banlieue,
Un cave de compagnie
Avec ses petites manies
Pour les yeux
Increvables.
Mais c’est un petit pays
Quand elle dit « oui »
Ecarte un peu les cuisses
Que je voie la Suisse.
A Canicule-
Sur-Pédoncule,
C’est un autre conte,
Juste à midi
Tous les jeudis,
Heure de la fonte,
Des femmes mures bronzent
Dans l’œil de verre
De gentils bonzes,
Nus à l’envers.
A Fort-Recul-
Sur-Renoncule,
Des bandes adhésives
Collent des moues passives.
Après défonce,
Grande affluence ;
Sur la bombance
On la dénonce,
Service prises intimes
Pour une société anonyme.
Je suis qu’un pauv’mec,
Une rotule de banlieue,
Un cave de compagnie
Avec ses petites manies
Pour les yeux bleus
Increvables.
Mais c’est un petit pays
Quand elle dit « oui »,
Ecarte un peu les cuisses
Que je voie la Suisse.
C’est à Monticule-
Sur-Pellicule,
Curieux bled,
Un peu peau
Que des cols raides
Font des anneaux
Aux queues des serpents
Evidemment.
A Panti-Graffitti,
J’ai rencontré une prolo-mollo
Et à Pilotis-Sur-Frottis
Une expo de Shamallow,
Hépatique boulevard,
Je vois passer des chiens jaunes
Et toute une drôle de faune
Qui marche en canard.
Je suis qu’un pauv’mec,
Une rotule de banlieue,
Un cave de compagnie
Avec ses petites manies
Pour les yeux bleus
Increvables.
Mais c’est un petit pays
Quand elle dit « oui ».
Ecarte un peu les cuisses
Que je voie la Suisse.
Je suis qu’un pauv’mec,
Une rotule de banlieue,
Un cave de compagnie
Avec ses petites manies
Pour les yeux
Increvables.
Mais c’est un petit pays
Quand elle dit « oui »
Ecarte un peu les cuisses
Que je voie la Suisse.
A Canicule-
Sur-Pédoncule,
C’est un autre conte,
Juste à midi
Tous les jeudis,
Heure de la fonte,
Des femmes mures bronzent
Dans l’œil de verre
De gentils bonzes,
Nus à l’envers.
A Fort-Recul-
Sur-Renoncule,
Des bandes adhésives
Collent des moues passives.
Après défonce,
Grande affluence ;
Sur la bombance
On la dénonce,
Service prises intimes
Pour une société anonyme.
Je suis qu’un pauv’mec,
Une rotule de banlieue,
Un cave de compagnie
Avec ses petites manies
Pour les yeux bleus
Increvables.
Mais c’est un petit pays
Quand elle dit « oui »,
Ecarte un peu les cuisses
Que je voie la Suisse.
C’est à Monticule-
Sur-Pellicule,
Curieux bled,
Un peu peau
Que des cols raides
Font des anneaux
Aux queues des serpents
Evidemment.
A Panti-Graffitti,
J’ai rencontré une prolo-mollo
Et à Pilotis-Sur-Frottis
Une expo de Shamallow,
Hépatique boulevard,
Je vois passer des chiens jaunes
Et toute une drôle de faune
Qui marche en canard.
Je suis qu’un pauv’mec,
Une rotule de banlieue,
Un cave de compagnie
Avec ses petites manies
Pour les yeux bleus
Increvables.
Mais c’est un petit pays
Quand elle dit « oui ».
Ecarte un peu les cuisses
Que je voie la Suisse.
Petit-dèj
04 juillet 2007 - 07:06
Petit-Dèj
Torticolis de bouches
Sur l’oreiller zappé,
Profil tapinois
De femme au beurre fondu,
Bleu Maxim’s
D’un expresso auréolé
Dans sa cuisine démotivée
A la croûte de pain.
Couture de l’épaule
Sur l’aube d’une joue,
Matin nubile
De l’œil qui grince ;
Journal épaté de la veille
Rideaux chassieux,
Cassis de la bouche
Dans un lait souriant.
Je trempe mon lien,
Lucidité fragile
Transférée au premier baiser.
Odeurs à satiété
Enamourées d’un bouquet
A fleur de peaux.
Caresses orales
Au cratère de croissant.
Silence à la scie
Couteau de langueur
Aux salissures de l’évier,
Torchon troué
Par un fuseau horaire,
Décolleté des abeilles
Après le lever d’un sein lisible.
Pour toi, j’ouvrirai des mots
Et le bol sera aimanté
Et ma main remontée
Sur la cuisse de la table.
Pour toi, j’ouvrirai des mots
Au coulis du matin
Tes cheveux longs derrière un balcon de nuit.
Sourire à la paraffine,
Le transistor éteint la page bleue.
Torticolis de bouches
Sur l’oreiller zappé,
Profil tapinois
De femme au beurre fondu,
Bleu Maxim’s
D’un expresso auréolé
Dans sa cuisine démotivée
A la croûte de pain.
Couture de l’épaule
Sur l’aube d’une joue,
Matin nubile
De l’œil qui grince ;
Journal épaté de la veille
Rideaux chassieux,
Cassis de la bouche
Dans un lait souriant.
Je trempe mon lien,
Lucidité fragile
Transférée au premier baiser.
Odeurs à satiété
Enamourées d’un bouquet
A fleur de peaux.
Caresses orales
Au cratère de croissant.
Silence à la scie
Couteau de langueur
Aux salissures de l’évier,
Torchon troué
Par un fuseau horaire,
Décolleté des abeilles
Après le lever d’un sein lisible.
Pour toi, j’ouvrirai des mots
Et le bol sera aimanté
Et ma main remontée
Sur la cuisse de la table.
Pour toi, j’ouvrirai des mots
Au coulis du matin
Tes cheveux longs derrière un balcon de nuit.
Sourire à la paraffine,
Le transistor éteint la page bleue.
Après le tiers et le quart
01 juillet 2007 - 08:30
Après le tiers et le quart
Voici le cinquième monde
Celui des gens qui pour une
Raison valable ou une autre
Ne sait pas vous répondre quand on lui écrit
La page était jaune comme un coucher
De soleil déphasé au dessus d’un verre de lait
Et derrière la plaque de la rue
Vivait une autre rue
Peuplée des gens sans domicile fixe
Cherchant tous un peu de colle
Pour résister aux bourrasques
Sur le marché noir des colleurs d’affiche.
Un soir on arrivera à fermer les mots
Voici le cinquième monde
Celui des gens qui pour une
Raison valable ou une autre
Ne sait pas vous répondre quand on lui écrit
La page était jaune comme un coucher
De soleil déphasé au dessus d’un verre de lait
Et derrière la plaque de la rue
Vivait une autre rue
Peuplée des gens sans domicile fixe
Cherchant tous un peu de colle
Pour résister aux bourrasques
Sur le marché noir des colleurs d’affiche.
Un soir on arrivera à fermer les mots
Trois cafés et une crème brûlée
01 juillet 2007 - 08:29
Trois cafés et une crème brûlée
Les mains sous la nuque
Je dors en cuiller dans un pré
Un peu d’ombre à mes pieds
Un peu de toi à mes côtés.
Qui danse comme une tulipe dans le vent
Et avec un peu de rock dans le ventre
Les mains sous la nuque
Je dors en cuiller dans un pré
Un peu d’ombre à mes pieds
Un peu de toi à mes côtés.
Qui danse comme une tulipe dans le vent
Et avec un peu de rock dans le ventre