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litchie

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Hors-ligne Dernière activité : juin 29 2009 01:02

Publications sur Toute La Poésie

Tableau fou-flou

29 juin 2009 - 12:59

De la main, du bout du doigt

Au fusain, au crayon de bois,

Dessine nous petit Roi !

A la courte échelle ou à la force des bras,

Montons donc rêver sur les toits !

Laisse moi étirer mes courbes taffetas

Sous ton ombrelle de soie !

Laisse moi semer -petits pois-

Tous les « à venir » charmants

Et les voir germer en tes jardins intimes:

Petites graines de mauvais bougres tout en haut sur les cimes!



Dégringolades insolentes sous les cils,

Je transforme –émotion – tes mots doux en pralines !

La prévalence d’amour peut bien être diminuée,

-Tu es loin certes, et je suis là-,

J’men fiche l’incidence, elle, est élevée!

Mon cœur tout gonflé tout soufflé

Te souffle de continuer plus bas

Et me v’là repartie pour cent ans, du coin de l’œil, on me devine…



Frôler l’indécence et batifoler d’insouciance

Un pied à terre et s’envoyer en l’air !

Désignés volontaires

Faire le grand plongeon, et s’enfiler tout entier dans l’alliance !

J’irai bien quand même refaire un petit tour du côté de la primaire

Passer à tabac le grand Marcel et sa tronche de pervers !

Je l’avais eu bien amère faut dire, vingt ans en arrière,

Tombée du vélo sous sa fenêtre, paf, le p’tit coeur mis en bière!

Et pis non tout compte fait, on a mieux à faire –mille façons- !

On va juste bien passer nos mains au savon et on prendral’avion ;

A bas les festivals « OFF », maintenant première classe et bonbons !

Le grand air, la tête au vent, tant pis pour les oreillons !

Du côté de la pulsion

22 juin 2009 - 10:45

Du côté de la pulsion,

J’irai rabattre l’horizon

Sur tes flanelles,

De trois doigts jouer à la marelle

Chahuter moribond l’oriflamme de ta toison

Câliner en fond de cale la p’tite flamme de ta maison !

A bon escient, frénétique

Ah bon sang, j’ai la trique!

Diligent, je t’habille de dentelles,

Dilettantes attentes, suintantes prunelles,

Absorber soupirs et pire :

Te puiser à la source,

M’enivrer et te saillir

Te bouffer sur le pouce,

Abandonner ma course

Dans tes boucles rousses

Mais que ton bas me blesse et que Line soit la mousse !

T’ététer et te têter à mes pieds,

Quand la fragrance est douce

M’entêter empourpré

A te vouloir tout près

Quand le corps a cédé !

Me décérébrer, me "dévertébrer"

Galoper, saloper, mais ne pas te louper,

T’attraper au tournant, t’abandonner tremblante

Didactique de la supplique

Je le veux, ça,

J’ai ce vœu, là !

Petit feu peut bien attendre

22 juin 2009 - 09:14

Faut-il de mots se ceindre?

Faut-il de maux se fendre?

Un seul émoi puis feindre,

Petit feu sur les cendres…



Attendu tout le jour

Petit matin frisquet

Jusque dans les bosquets,

J’ai l’cœur bleu pour toujours…



A d’autres envolées

Vers d’autres apostrophes

J’ai le verbe asphyxié,

Ton âme sur mes strophes !



Faut-il du temps au temps ?

Faut-il autant pourtant ?

Les bras bringuebalants

J’ai perdu tout talent…



Je t’ai perdu souvent ;

Je t’ai cherché toujours.

Je n’ai vu que du vent

Balayer nos amours !



A tes quêtes vagabondes,

C’est mon cœur qui ricoche.

C’est un leurre, c’est un monde

A mes peines limitrophes !



Faut-il de mots se ceindre ?

Faut-il de mots se fendre ?

Un seul émoi éteindre

Le feu peut bien attendre…

La mort

17 juin 2009 - 05:21

http://www.deezer.com/track/3054744
VOici la musique sur laquelle j'ai écrit si vous êtes tentés par l'immersion!

J’ai usé de probité,

Usé de licéité,

Abattu mes cloisons, moeurs trop étriquées,

Pour te donner de l’espace …



J’ai aposé ma griffe, comme une dédicace,

Pour nous étreindre de souvenirs,

Sur les rondes d’un temps qui pose et puis se tire (ou “s’etire)!



J’ai usé d’horizontalité,

Usé de potentiels évoqués,

Défendu l’horizon de son échine courber

Parce que je voulais te montrer!



J’ai aposé ma larme, comme fondue dans la glace,

A mon reflet, sur ta pupille, “mortdoréeâ€,

Dans l’iris délavé, je t’ai tant aimé!

Le temps m’a damnée et me voilà, condamnée…



J’ai usé de thérapeuthiques,

Usé de sciences empiriques,

Et puis quand le Coeur claque, le corps se tait et puis se tasse…



J’ai aposé mon angoisse à ton veston froissé,

Aposé un baiser dans tes lumières nacrées,

Et déposer en ta main dans un trismus muet

Tous mes “au revoir†fébriles sur ton mouchoir souillé…

Fondement de biens communs

17 juin 2009 - 12:07

Je parle de bien commun,

Du Coeur penchant à gauche,

Qui, le thorax grand ouvert, se présente, arrogant, sur sa droite!



Je parle d’un bien humain,

Sur le marché de l’or et du diamant:

D’une pièce unique léguée par nos parents!



Je m’affole à deux mains,

Quand la Mort, sans prévenir, fauche;

De l’impulsion constante à l’arrêt vertigineux : qu’une peau blême et moite!



Je parle pour certains,

Qui ne peuvent pas même se lever pour rire entre 2 couloirs trop blancs…

“Peut-on opposer la frilosité d’un don à la fièvre de la passion?”



Je parle de velours et de satin,

De rouge flamboyant et de vaisseaux gonflés,

Quand l’émotion n’est pas loin!



Je parle de faim,

Et de mille autres besoins,

De carences en stimuli en arborescence sordide dans tous les recoins!



Je ne parle ni de divin,

Ni de couleur, la discrimination est bien non fondée!

Je parle juste du Coeur qui ajouté à la conscience fait de nous des humains…