lessencedelavie

Je n'irai plus pécher dans le bas des faubourgs
Ne souffrant nulle offense à la joie de ma vie
Je m'en irai prêcher le bonheur sans retour
A frôler la démence, à m'en sentir contrit

Je me convertirai aux besoins de tes jours
Ferai don d'allégeance aux secrets de tes nuits
Prosterné de ce fait, à genoux dans l'amour
Devant saine évidence, une flamme bénie

Ma profession de foi est gravée en tes lois
Quand je pars pèlerin m'asservir au destin
D'une vie de fortune, et d'un peu de répit

En confession, ma foi, je ne brave l'émoi
Défendant le chemin des chantants lendemains
S'il le faut je serai un templier maudit

Ah, ce maudit sonnet qui résonne en ma tête
De sornette, adoubé, tu deviens mon péché
Un motet qui entonne un doux chant suranné
Mais qui n'est monotone à l'oreille ainsi prête

Peu de vers à remplir, court chemin d'une quête
Un doublé de quatrains, deux tercets accouplés
L'hémistiche aux aguets me titille le pied
Affirmant les non-dits de la règle muette

Virgule m'apostrophe, entamant son refrain
Quand il est une strophe à dorer de l'effet
Pour enfin voir le bout du satané verset

Faisant fi du hiatus au pouvoir incertain
La structure imposée se dépose à regret
Il n'en reste pas moins respectable sonnet

Effaré au début d'un débat en reflux,
Affairé, abattu, aberré d'un refus,
Affrété à la rue et barré dans un flux,
Affecté, les rebuts je blâmais quand je fus
Appâté, à l'affût de Tohu et Bohu,
Epaté du raffut des ébats de la bru
Attablée à un fût, dans les bras d'un féru,
Hébétée dans l'abus des abats de l'imbu.

J'aurais pas dû. J'avais trop bu !

Le Papillon des bois

Un mâtin je flânais, parcourant la contrée
Devant moi la forêt à l'aura magicienne
M'invita à l'attrait de ses feuilles persiennes
Quand au coin d'un bosquet je la vis dénudée

Lentement j'approchais, en pantin désossé
Sa beauté rayonnait par-delà les grands chênes
Admirant les apprêts de la Lilliputienne
Sans penser à l'après je me vis envoûté

Un être si fragile et si fort à la fois
S'emparant de mon Moi, de mon âme docile
Me rendit aux abois dans un assaut fébrile

Un être volatile et si dur à la foi
Un papillon des bois, d'un battement de cil
Fit ainsi naître en moi le serment de « l'e-deal »

Le Bois des Papillons

Un mâtin je flânais, parcourant la contrée
Sans penser à l'après, en pantin désossé
Devant moi la forêt, par-delà les grands chênes
M'invita à l'attrait de la Lilliputienne

Quand au coin d'un bosquet je me vis envoûté
Lentement j'approchais, je la vis dénudée
Admirant les apprêts à l'aura magicienne
Sa beauté rayonnait de ses feuilles persiennes

Un être si fragile et si dur à la foi
S'emparant de mon Moi d'un battement de cil
Me rendit aux abois de mon âme docile

Dans un assaut fébrile et si fort à la fois
Un papillon des bois, un être volatile
Fit ainsi naître en moi le serment de « l'e-deal »

Proverbe épicurien


Ainsi fond, fond, fond
L'appétit de mari honnête

Ainsi fond, fond, fond
Toi, p'tite ourse, es puits sans fond