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LeBouc

Inscrit(e) : 07 juin 2007
Hors-ligne Dernière activité : juin 10 2007 09:45

Publications sur Toute La Poésie

Maltée

08 juin 2007 - 12:07

Contenance de romance,
Aux arômes de fausse innocence,
Saoulante, farce inconsciente,
Arrogante, force outrecuidante.

Impossible d'y resister,
Inutile de se desister.
Telle la flamme d'une jouvencelle,
Elle trouble, colore, tel le pastel.

Tous en face se retrouvant,
Envrés aprés, haletant avant,
Anachorètes affamés d'évasion,
Poétes rassasiés de passion.

Statue grecque aux yeux de Beryl,
Aux seins d'où perlent des cernes viles,
Le repos sera le seul remède
Des envoûtés, avant qu'ils ne cèdent.

Plaisir trop vite oublié,
Quand le fond est enfin arrivé,
La tristesse detrône l'euphorie,
Fin de l'allégorie.

Le Graal.

07 juin 2007 - 10:07

Le fils sur sa croix,
Au-dessus, un corbeau coquasse,
Au-dessous, les fidèles croient.

La mort de l'un pour l'amour des autres,
La moue des uns pour la mort de l'autre.
Sa mort, sans voir la mer,
Seulement l'amour de sa mère.

Seulement son âme et cette amertume,
Sonnet profond, fondu d'une vie inerte.

Averse d'amour sur un versant mort,
Ame noyée dans un vers sans vie,
Amis noyés dans leurs larmes amères,
Tous recherchant un verre sans Père.

Dorian Grey

07 juin 2007 - 03:13

Ombres profondes et suffoquantes,
A l'odeur de souffre et d'épouvante,
S'insinuant chez le papillon,
Grimaçant les lèvres, autrefois vermillon.

Cri d'agonie du Caliban,
Aucun respect pour cet errant.
Grimaces lentes de son portrait,
Déformant sa mortelle beauté.

Ailes soit disant infinies,
En vérité, ignominie.
Sa clé. Il voulut la cacher,
Cacher son âme exténuée.

Luxe étouffant de sa chair,
Horreur tacite de son univers,
Enragé, il empoigna son âme,
Elle abdiqua, défunte par sa lame.

Ainsi reposent ils enfin en paix,
Le vrai et le faux Dorian Grey.