Enfant on me disait de ne pas rêver.
A l'évidence, j'ai désobéi.
C.E.A.
À marée montante
les rêves
ont les poches pleines
à l'étale
ils ont du sang sous les ongles
ce sont des rêves fous
pour un nuage qui passe
ils vous égorgeraient
l'aubergiste
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LES RËVES
12 mars 2008 - 12:26
par grande faveur
13 octobre 2007 - 08:46
Elle m'a par grande faveur hissé à hauteur de ses yeux
Et me tient allongé entre ses longs doigts diaphanes
Ses yeux ne me quittent pas comme s'ils attendaient
Un prodige quelque révélation un accomplissement
Je sais ce qu'elle attend de moi je m'y suis préparé
Le crible est terriblement étroit qui attend mon passage
Il va falloir être poussière plus poussière que jamais
Si irréversiblement poussière que tous ses souffles
Unis pour me chasser vers les paisibles étoiles là -haut
ne pourront que constater leur cuisant échec
Elle que je nomme ici c'est la mort elle qui me guette
C'est encore la mort elle qui vient là toujours elle
Nous nous étions connus il y a longtemps il y avait eu
Promesse puis nous nous étions fâchés la vie dit on
Ne fait pas de cadeaux je ne lui en ferai pas non plus
Je serai poussière si parfaitement que nul crible
Ne m'empêchera de vivre comme toujours j'ai vécu
Accroché à la crinière du cheval fou qui court l'infini
Et me tient allongé entre ses longs doigts diaphanes
Ses yeux ne me quittent pas comme s'ils attendaient
Un prodige quelque révélation un accomplissement
Je sais ce qu'elle attend de moi je m'y suis préparé
Le crible est terriblement étroit qui attend mon passage
Il va falloir être poussière plus poussière que jamais
Si irréversiblement poussière que tous ses souffles
Unis pour me chasser vers les paisibles étoiles là -haut
ne pourront que constater leur cuisant échec
Elle que je nomme ici c'est la mort elle qui me guette
C'est encore la mort elle qui vient là toujours elle
Nous nous étions connus il y a longtemps il y avait eu
Promesse puis nous nous étions fâchés la vie dit on
Ne fait pas de cadeaux je ne lui en ferai pas non plus
Je serai poussière si parfaitement que nul crible
Ne m'empêchera de vivre comme toujours j'ai vécu
Accroché à la crinière du cheval fou qui court l'infini
les amants du chemin creux
13 octobre 2007 - 08:42
le désir les a couchés sans appel
dans l'herbe tendre du chemin creux
la meute est loin ils jouent et jappent
la connaissance participe de l'obscène
et procède de ses joies
nus les corps célèbrent le sacrilège
à la face du ciel de dieu confondu
en bons chiens de retour au chenil
ils se déchireront et le savent
meurtris et défaits à l'échouage
dans le no mans land des équivoques
dextre ou senestre liés les amants
joueront aux dés leurs démons
à qui gagne perd et meurt
ils cultivent l'illusion sur le trèfle
de s'aimer vraiment à quatre feuilles
il l'avait trouvée offerte
et sitôt sans ambages troussée
à présent son sexe rose bée luit
et clapote sous sa main
agonisante elle gémit part en cascades
s'y noyant en cris spasmes et saccades
l'homme grogne et jure on le croirait fou
et d'un coup terrible de son sexe l'éventre
le sang blanc du sperme gicle brûlant
par la carotide du désir qui l'égorgeait
il meurt en sanglotant elle lui dit merci
dans l'herbe tendre du chemin creux
la meute est loin ils jouent et jappent
la connaissance participe de l'obscène
et procède de ses joies
nus les corps célèbrent le sacrilège
à la face du ciel de dieu confondu
en bons chiens de retour au chenil
ils se déchireront et le savent
meurtris et défaits à l'échouage
dans le no mans land des équivoques
dextre ou senestre liés les amants
joueront aux dés leurs démons
à qui gagne perd et meurt
ils cultivent l'illusion sur le trèfle
de s'aimer vraiment à quatre feuilles
il l'avait trouvée offerte
et sitôt sans ambages troussée
à présent son sexe rose bée luit
et clapote sous sa main
agonisante elle gémit part en cascades
s'y noyant en cris spasmes et saccades
l'homme grogne et jure on le croirait fou
et d'un coup terrible de son sexe l'éventre
le sang blanc du sperme gicle brûlant
par la carotide du désir qui l'égorgeait
il meurt en sanglotant elle lui dit merci
ça crie l'amour
24 juin 2007 - 06:12
cris d'enfants dans la forêt
le loup serait-il proche
cris
de partout et tocsin
alarme
le ciel est rouge
mais
il n'y a pas d'enfants
ni de loup
c'est mon amour qui meurt
sur un bas flanc
et s'épouille en hurlant
c'est ton cœur
comme un sac de linge sale
qu'on m'enfonce dans la
gorge
des voyous tiennent la ville
et t'ont enlevée
cris de partout
ça crie
quand ça meurt
l'amour
le loup serait-il proche
cris
de partout et tocsin
alarme
le ciel est rouge
mais
il n'y a pas d'enfants
ni de loup
c'est mon amour qui meurt
sur un bas flanc
et s'épouille en hurlant
c'est ton cœur
comme un sac de linge sale
qu'on m'enfonce dans la
gorge
des voyous tiennent la ville
et t'ont enlevée
cris de partout
ça crie
quand ça meurt
l'amour
grand vent la nuit
20 juin 2007 - 06:44
grand vent la nuit
dans les haubans du sommeil
au fil à plomb de la douleur
vibrent les ventres des noyés
on bivouaque
outre noeuds d'ouate des silences
le tu reclus
toujours siffle
en nos cordages de bave
poids des paupières
mots de passe
assaillent les guetteurs
entre berges de suif passent
les cachalots de la parlotte
happés par le large
dans les haubans du sommeil
au fil à plomb de la douleur
vibrent les ventres des noyés
on bivouaque
outre noeuds d'ouate des silences
le tu reclus
toujours siffle
en nos cordages de bave
poids des paupières
mots de passe
assaillent les guetteurs
entre berges de suif passent
les cachalots de la parlotte
happés par le large