P.Y
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Publications sur Toute La Poésie
Le počme de mon Five
23 mars 2011 - 08:49
Puisses-tu voir une plage sans horizon
Qui se limite aux dernières vagues de la mer:
Sur la plage, la seule présence d'un tronc
Qu'un arbre a laissé pourrissant et solitaire.
A ces vagues qui caressent le sable chaud,
Cette mer chantonne une berceuse agitée,
Le tronc Ă la limite des notes de l'eau
Garde l'Ă©corce valeureuse face au danger.
Le bonheur est au porte de son désespoir
Mais ce bon tronc ne suit que les souffles du vent,
Et malgré tout, son bonheur de bois ne peut voir
Qu'il est guidé par la force des éléments.
Par un matin d'hiver et par un soir d'automne,
Survient une ambitieuse vague sur le sable,
Un poil plus fort que les précédentes mignonnes:
Elle emporte le tronc dans un souffle coupable.
Soudain, il ruisselle un bonheur tumultueux,
La mer désire inviter le tronc à danser
Et les vagues viennent et reviennent au boiseux
Qui roule sur une côte mouvementée.
Puis, dans le fracas d'un élan élémentaire
Et pour le plus grand désespoir du végétal,
La danse de la mer accentue sa misère:
Le tronc s'est brisé en deux parties inégales
Lors, le malheureux est séparé malgré lui,
L'un reste sur la plage, l'autre est emporté,
La mer a volé une partie de sa vie,
Derrière l'horizon, elle s'en est allée.
Mon Amour, puisses-tu y voir ton horizon
La mer a volé mon plus doux des deux morceaux
De notre tronc, laisses-toi guider aux raisons
Trouves une image au-delĂ de ces houleux flots.
Pour celle que je n'aurai jamais su rendre heureuse...
Sans toi (Mon voyage)
13 juin 2007 - 09:01
Un long soupir brûlant s’évade de mon corps,
Un long silence envahie mes quelques pensées,
Un battement de cœur apportant le confort,
Un long moment dans un monde inexploré,
Un esprit errant s'enfuit doucement au vent,
Un parfum Tendresse se délaisse sans cesse,
Un grand envol dans les enfoncements du temps,
Un Amour immense me caresse avec finesse,
Un «je t’aime» se fuit de mes pensées muettes,
Un sentiment s’échappe dans un long trajet,
Un baisé se défait de ma bouche discrète,
Un murmure s’apprête à venir te chercher.
D’une nuit toujours aussi vacante et sans vie,
D’une nuit d’indéfinie solitude humaine,
Je me prépare à partir au-delà des bruits,
De la terre, de la colère et de la haine,
Je me prépare à m'écarter loin de ce monde,
Ne cherchant que ma valise à allégories,
Ne voulant partir qu’à la première seconde,
«Si la navette est prête, volez loin des nuits,
Oh ! Pilote ! Guidez-moi à destination !»
J’entend déjà les moteurs dehors s’allumés,
Je sens déjà mon cœur et cette sensation,
Mon voyage a commencé, on va décoller.
Hors de ma fusée, le monde s’est arrêté,
Les ombres obscures Ă©claires les coins lumineux,
La belle vie tue la triste mort insensée,
Les vents doux poussent les nuages orageux,
Je cherche un quelconque mouvement dans le noir,
Mais le temps semble vouloir cesser d’exister,
Pourtant, je cherche un quelconque espoir de te voir,
Te voir dans un noir d'effroi et imaginé.
Me sentant tristement seul dans ce long voyage,
Sans toi, les mélodies s’arrêtent en plein accord,
Je vois défiler un paisible paysage
Mais dehors j’ai l’impression que sans toi c’est mort.
Assis à bord de la navette «je murmure»,
Pilotée par une de mes pensées pour toi,
Assuré de vivre une céleste aventure,
Assuré de ne pas avoir faim, soif ou froid,
Je ne suis pas sûr de la prochaine station,
Peu importe, j’ai foi en cet adroit chauffeur,
Un hublot me donne une très bonne vision,
C’est de là que je vois ce monde qui se meurt.
«Le temps te laisse penser à celle que tu aimes,
Les battements de ton cœur ne bat que pour elle,
Tu perds ta tête et tu lui écris des lexèmes,
Tu lui cris des «je t’aime» et «tu es la plus belle»
Mais quand tu ressens que les distances l’appellent,
Que sans elle, le monde cesse de tourner,
Que sans elle, ton cœur fidèle se morcelle,
Loin d’elle, les abîmes viennent t’assiéger,
Loin d’elle, ton âme est comme coupé en deux,
Les âmes jumelles se relient par le cœur,
Alors sans elle, ton cœur se meurt peu à peu,
N’est pas peur, on arrivera à la bonne heure.»
Moment d’égarement, mes pensées s’arrêtent,
Mais se remettent en route très rapidement.
«Je ne sais pas ce qui se passe dans ma tête
Quand je pense très fort à elle abondamment.»
Ce soir, mon voyage est plus long que d’habitude,
Ma respiration se fait faible et plus anxieuse,
Je sais que je vais affronter la solitude,
Je fais une halte dans la station «Merveilleuse»,
Pendant que la fusée se repose un instant,
Le temps aussi de remplir mes poumons d’air sain,
Je m’installe à la table d’un petit restaurant,
Pas longtemps qu’il me reste encore du chemin.
Comme toujours on voit beaucoup de voyageur,
Des égarés, des habitués, des nouveaux,
Ceux qui voyagent sans fin sans en avoir peur,
Ceux qui parcourent le monde tels des oiseaux,
D’autres perdus qui ne savent plus où partir,
D’autres qui voyagent vers un être inconnu,
Certains y réfléchissent avant de repartir,
Pour certains le chemin s’arrête dans la rue,
Parfois ils s’arrêtent car le voyage est dur,
Certains ne sont pas robustes pour voyager,
Certains n’ont pas trouvé une bonne monture,
Certains se cherchent encore les bonnes pensées.
«Voyageurs, ne partez pas sur les longues routes,
Choisissez votre chauffeur avec bienveillance,
Il ne faudrait en aucun cas avoir de doutes,
Sachez: l’Amour n’est pas qu’une question de chance.»
Autour de moi, une foule immense m’entoure,
Autour de moi, quelques visages d’étrangers,
Des pleurs saumâtres, des rires d’un triste humour,
Parfois je vois quelques amoureux s’enlacés,
Pourtant les maussades couleurs des alentours,
Semblent ternir et s’écouler comme la pluie,
Les heures monotones et le temps se font lourds,
Le monde se meurt encore dans cette nuit.
«Sans toi, je peux être dans une grande foule,
Entouré, marcher dans une rue envahie,
Pourquoi me dit-on que dans le monde tout roule ?
Sans toi, Monde ne roule pas mais se détruit !»
Avant de me remettre à bord de mon «engin»,
Je murmure Ă nouveaux quatre mots langoureux,
Pour recharger les batteries avec grand soin,
Presque prêt à repartir vers d’autres beaux lieux,
Le temps de remplir à ras bord le réservoir,
J’ai choisi sûrement le meilleur carburant,
J’ai choisi, c’est sûr, le plus grand de mes pouvoirs,
Celui de t’aimer, je suis au service de l’Amour à présent.
«Au culte de l’Amour, «Ecrire pour aimer»
Le moteur, la pile, le cœur… de mes actions,
C’est cet Amour que je te donne sans arrêt,
Dans ma vie, je n’ai nulle autre Législation,
Nulle autre parole, nulle autre conscience,
Nul autre terme, nulle autre priorité,
Nul autre rĂ´le Ă jouer et nulle autre science
Que celle de t’aimer, de t’aimer à jamais…»
Il est temps de poursuivre Ă nouveau le voyage,
De reprendre encore ma confortable place,
De voir encore Ă mon hublot le paysage,
«On décolle à nouveau, refermez tous les sas !»
La fin de l’itinéraire est encore loin
Mais la moitié du chemin vient d’être franchi,
Néanmoins, je ressens à présent un besoin,
Un besoin infini, une terrible envie,
J’ai du mal à savoir où mes pensées me mènent,
Mais pourtant j’aimerai reprendre le contrôle,
Pour retirer en même temps ces quelques chaînes,
Pour éviter que mes désirs ne s’affolent,
Pour me sentir libre dans mon déplacement,
Pour être sûr de l’arrivé de mon voyage,
Car la seule envie qui se pose Ă ce moment,
C’est de voyager jusqu’à toi, au ciel, Mon Ange…
«En face de tes pensées, tes résonnements,
Tu fuis devant cette envie d’être à ses côtés,
Tu essayes de fuir Ă un trouble pressant,
De partir la voir même tard dans la soirée,
Tu ne penses qu’à elle très tard dans la nuit,
Tu la recherches partout oĂą tes pas te guides,
Tu évoques un moment prêt d’elle dans ton lit,
Et tu pars vers elle dans un voyage fluide.»
Je m’approche dignement de mon objectif,
Mes pensées pilotes toujours le véhicule,
J’ai décidé en fait de rester positif,
Et rester dans ce très long trajet «minuscule».
«-Jusqu’où pourrais-tu voyager pour cette femme ?
-Je partirai à l’au-delà de l’au-delà ,
Pour un simple regard de ses précieuses gemmes,
A la mort de la mort j’irai avec Laura,
Avec elle j’irai jusqu’à la mort du temps
Et vous savez bien sûr que le temps ne meurt pas,
Vous savez que le temps est immensément grand,
Je l’ai dit, éternel est l’amour pour Laura…»
Seul, la solitude me laisse réfléchir,
Tout seul, de la douce musique m’envahie,
Tout seul, un délicat parfum se fait sentir,
Musique, parfum d’une très ancienne magie.
La raison de mon voyage m’échappe encore
Mais ne me suis-je pas gager de mon plein gré ?
Mais cette ancienne magie a-t-elle un rapport ?
L’Amour a sa magie depuis des longues années…
Peut importe de savoir oĂą je suis conduis,
Peut importe de la fin de mon long voyage,
Peut importe de savoir pourquoi je me fuis,
Peut importe du mauvais temps et de l’orage,
Si je suis dirigé par l’Amour de mon cœur,
Si je suis dirigé par mes forts sentiments,
Pourquoi avoir le corps tout empli de frayeurs,
C’est sûr, je me dirige vers toi prestement…
«La grandeur du monde s’est se rendre étonnante,
Les chemins sont parfois très long et tu t’y perds,
Tu es perdu, une mort certaine te tente,
Un grand Univers autour de toi se resserre,
Mais les quelques ombres autour de toi se défont
Tu penses à elle et tes foulées sont éclairées,
Même dans la nuit, au loin, tu vois l’horizon,
L’Amour te dit pourquoi, comment et où aller…»
Mon voyage sans toi s’appellerait Amour ?
L’Amour est un voyage, mais alors sans toi ?
On réfléchi longtemps dans l’ombre d’un séjour,
Un séjour à bords d’une fusée hors-la-loi,
Mais sans toi, mon voyage serait sans valises
Sans toi, le voyage n’aurait pas commencé,
Sans toi, je suis sûr que ma force ne suffise,
«Sans toi» et je dois partir vers toi Bien-aimée…
«Quand je me trouve loin de la belle Laura,
Les distances qui se trouvent entre elle et moi,
Ecartent mon cœur en le scindent en éclat,
Et mon âme se sent dans mon corps à l’étroit.»
Un souffle de relâchement se fait entendre,
Un regard préoccupé pour chaque encoignure,
Un désir sans fin qui a su se faire attendre,
Un long chemin donnant le goût de l’aventure,
Un horizon plus resplendissant vu du ciel,
Un grand pays qui vole au-dessus des nuages,
Un monde immense de composition charnelle,
Un Amour immortel dans un monde sauvage,
Un espace sans fin toujours en mouvement,
Un Rêve sentant l’histoire se terminer,
Un Amour réel se révèle clairement,
Un passager s’apprête à venir te chercher.
D’une nuit davantage placide et plus claire,
D’une nuit plus attractive et plus mesurée
Je me prépare à passer les dernières mers
Les dernières terres, océans et les rochers,
Je me prépare à mettre pied à terre enfin
Ne gardant que le souvenir de mon départ
« Si la fusée peu, laissez-moi dans ce chemin!
Je n’ai pas désigné ce chemin par hasard.»
J’ai aussi de la route à faire de moi-même
Je dois braver encore bien d’autres tempêtes
Le temps, les distances ont renforcé mon «je t’aime…»
Je suis sans arrêt en route de cette quête…
Dans l’Amour le plus fort la voie est éternelle,
Dans mon trajet, je vois toujours des voyageurs,
Des gens engagés dans l’Amour continuel,
Mais pour certains «jusqu’à la mort» leur font très peur,
La raison de leur voyage est souvent l’Amour,
Leur raison d’aimer les conduise au bout du monde,
Mais j’ai vu que certains font vite demi-tour,
Ils ne peuvent poursuivre, «isolation profonde».
«Le voyage est dur, l’Amour doit être au service,
Pour certains, les sentiments d’Amour sont trop vagues
Seul le désir d’avoir le plaisir est complice,
Alors cet oblong voyage aussitôt divague.»
Le paysage revit après mon passage,
C’est que j’arrive enfin à la fin d’un début,
A la fin d’un mortel et étrange voyage,
Mais à ce début d’une inattendue venue…
«Tu la retrouves enfin après tous ces sentiers,
Tu ressens ton cœur battre éperdument pour elle,
Tu retrouves ta plus tendre de tes moitiés,
Tu ne peux partir encore en perpétuel,
Tu voudrais rester pour toujours à ses côtés,
Mais ton âge t’empêche encore de le vivre,
Tu dois repartir pour revenir sans arrĂŞt,
«Sans toi, mon cœur ne peut se sentir aussi libre…»»
Le temps retrouve son court, le monde revit,
Te souviens-tu d’une lettre où était écrit:
«Si je murmure un long chemin jusqu’à ton lit
Tout ceux qui s’y trouvent dedans reprennent vie» ?
Ce chemin jusqu’à ton lit que j’ai murmuré,
Cette route si mystérieuse à emprunter,
Est le long voyage que je viens de passer,
Est le long trajet que je viens d’effectuer.
Tu dors, tu ne sais pas que je suis près de toi,
Tu rĂŞves mais attends-tu dans la nuit ma voix ?
Comme suis-je bĂŞte, que suis-je maladroit !
De te réveiller, je n’ai nullement le droit…
«Je sais qu’assurément tu n’entends pas ces mots,
Et je ne devrais pas déranger tes beaux rêves,
Mais j’ai bravé bien des tempêtes et des chaos,
Mon cœur, mes sentiments ne sont jamais en grève,
J’ai murmuré quelques mots d'affection ce soir,
Je tenais à les suivre pour t’apercevoir,
Je sais que je suis fou, que c’est dur de me croire,
Mais je suis venu te voir car j’ai des devoirs,
Des obligations envers mes forts sentiments,
En mĂŞme temps, les conduire est un vrai plaisir,
Car je sais qu’ils me mèneront toujours au vent,
Pour te dir’: «Vivre avec toi est mon seul désir !
Car sans toi je me sens toujours comme un mourrant…»
Il est temps déjà que je reparte en voyage
J’ai peur d’écouler des larmes dans tes visions,
Alors je pars en ayant l'aspect d’un mirage,
Je pars car sans toi je ne suis qu’un vagabond…
Nous
13 juin 2007 - 08:57
Dans un monde infini
D’un vaste paradis
Qui recherche la mort
Je viens de voir le temps
Je viens de lui parler
Il voulait discuter
Pendant un quelque instant
Sur notre discussion
Je lui ai demandé
S’il voulait s’installer
Au bord d’une saison
C’est aux temps de l’automne
Qui l’a choisi sa place
Je m’installais en face
Sur un ton monotone
Aujourd’hui cher monsieur
Il faut que je vous dise
De toute ma franchise
La mort est Ă vos yeux
A la fin de ses mots
Je posais sur les heures
Un morceau de mon cœur
Qui voguait sur les flots
Regardez donc monsieur
Ici, mon cœur s’en va
J’ai scindé en éclat
Ce cœur de miséreux
J’ai pourtant tant souffert
Cette vie me déplaît
Et cette vie me hait
J’ai pourtant pu me plaire
Ma force m’abandonne
Mes armes sont Ă terre
Ma raison qui se perd
Ma vie demande aumĂ´ne
De quelques cauchemars
Je vois ma mort Ă table
Cette fin méprisable
Ma tombe qui s’égare
Vous me parlez de fin
Mon cœur s’en est allé
Je sais, je nourrirai
Les charognes demain
Il faut dire mon cher
Sans cœur je vis toujours
Mais moi je vis d’Amour
Dans votre grand enfer
Mon cher j’aime une femme
Parlez donc de limite
C’est à la dynamite
Qu’on vous prendra votre âme
Vous êtes bien placé
Pour parler de la mort
Monsieur je vous honore
A jamais vous vivrez
Je vous trouve Ă ma porte
Pour porter un message
Qui a passé les âges
Des immenses années mortes
Si vous voulez ma perte
Dites monsieur Ă la mort
Que j’ai un grand trésor
Qui rend la mort déserte
Alors ma mort arrive
C’est donc moi qu’elle veut
Comme c’est malheureux
Je sens qu’elle dérive
Le jour est mal choisi
Mon cœur est loin chez lui
Qu’elle vienne aujourd’hui
Elle n’aura pas ma vie
Mon cher temps tout de mĂŞme
Le je n’existe plus
Il fallait donc qu’il su
Que je vis car je t’aime
Il partit sans rien dire
Je pense qu’il comprit
Que nous c’est pour la vie
Nous sommes un seul [et mĂŞme,nous deux,] empire
Si mon Amour...Alors...Mais...
13 juin 2007 - 08:50
Si mon Amour n'était que de la poésie
Alors chaque mot t'aimerait toute la vie.
Si mon Amour n'était qu'un terrible incendieAlors il brûlerait l'air, la roche et les pluies.
Si mon Amour n'Ă©tait qu'une photographie
Alors elle recèlerait bien des magies.
Si mon Amour n'était qu'une encyclopédie
Alors la vie serait renfermée dans celle-ci.
Si mon Amour n'Ă©tait seulement que musique
Alors toutes les mélodies seraient magiques.
Si mon Amour n'Ă©tait qu'un dessin blanc et noirAlors chaque trait parlerait de son histoire.
Si mon Amour n'Ă©tait qu'un reflet de miroir
Alors il montrerait ce que tu ne peux voir.
Si mon Amour n'Ă©tait qu'un immense pouvoir
Alors il serait l'objet du bien, tard le soir.
Si mon Amour n'Ă©tait qu'un son d'une guitare
Alors chaque note serait un nouveau départ.
Si mon Amour n'était qu'un puissant étendardAlors son emblème tiendrait une paix rare.
Si mon Amour n'était qu'une faible lumière
Alors elle illuminerait toute la Terre.
Si mon Amour n'Ă©tait qu'une Ă©tendue de mer
Alors les océans n'auraient plus de frontières.
Si mon Amour n'était qu'un courant de rivière
Alors il s'Ă©tendrait mĂŞme dans l'Univers.
Si mon Amour n'était que le plus grand mystèreAlors ce secret serait gravé dans la pierre.
Si mon Amour n'était qu'un abondant désert
Alors chez lui, l'eau ne serait une misère.
Si mon Amour n'Ă©tait qu'une inutile guerre
Alors les armes ne toucheraient pas la chair.
Si mon Amour n'Ă©tait qu'un grand train Ă vapeur
Alors il voguerait dans un monde meilleur.
Si mon Amour n'était qu'une admirable fleurAlors les pétales écarteraient tes malheurs.
Si mon Amour n'était qu'une petite Clé
Alors elle ouvrirait toute porte fermée.
Si mon Amour n'était que notre société
Alors je t'aurai nommé notre Majesté.
Si mon Amour n'était qu'une imbattable armée
Alors son but mettrait fin aux rivalités.
Si mon Amour n'était que des fortes penséesAlors jamais tu ne les verrais s'effacer.
Si mon Amour n'Ă©tait que liste de projet
Alors sa grandeur en serait illimitée.
Si mon Amour n'était qu'un pantin oublié
Alors les fils de ses gestes t'appartiendraient.
Si mon Amour n'Ă©tait qu'un triste apprentissage
Alors chaque élève deviendrait vite sage.
Si mon Amour n'Ă©tait qu'ensembles de messagesAlors il y aurait Ă©crit ton nom aux pages.
Si mon Amour n'Ă©tait qu'un lointain paysage.
Alors tu le verrais dessiner ton image.
Si mon Amour n'Ă©tait que belles forteresses
Alors les remparts te protégeraient Duchesse.
Si mon Amour n'Ă©tait qu'une grande richesse
Alors la pauvreté ne serait plus Détresse
Si mon Amour n'Ă©tait qu'une tendre caresseAlors chaque effet serait ta tendre tendresse.
Si mon Amour n'Ă©tait qu'une belle croyance
Alors toutes les prières seraient immenses.
Si mon Amour n'Ă©tait qu'un long et dur chemin
Alors il me mènerait grâce à tes pas très loin.
Si mon Amour n'Ă©tait qu'un fruit de mon jardin
Alors le monde ne connaîtrait plus la faim.
Si mon Amour n'Ă©tait qu'une petite AventureAlors sa taille ne changerait son allure.
Si mon Amour n'Ă©tait qu'une loi de nature
Alors elle grandirait mĂŞme dans l'usure.
Si mon Amour n'Ă©tait que fines couvertures
Alors elles te couvriraient mieux que des murs.
Si mon Amour n'était qu'un vulgaire présent
Alors y aurait-il un autre amusement ?
Si mon Amour n'était qu'un livre aux mots de sangAlors ta vie y serait dictée aisément.
Si mon Amour n'Ă©tait qu'un rubis, un diamant
Alors les riches seraient pauvres Ă ce moment.
Si mon Amour n'Ă©tait que le torrent du temps
Alors nous resterions immortels pour longtemps.
Si mon Amour n'Ă©tait que la nuit et le jour
Alors tu verrais toujours cet Amour autour.
Si mon Amour n'Ă©tait qu'une petite graineAlors elle germerait sans arrĂŞt, sans plaine.
Si mon Amour n'Ă©tait que des belles paroles
Alors elles voleraient tels des rossignols.
Si mon Amour n'Ă©tait qu'une colossale arme
Alors les guerres ne donneraient plus de larmes.
Si mon Amour n'Ă©tait que ma calme prison
Alors elle serait liberté, horizons.
Si mon Amour n'était qu'un misérable nomAlors chaque lettre aurait inscrit ton prénom.
Si mon Amour n'Ă©tait qu'une lointaine Ă©toile
Alors pour t'entendre je tisserai des toiles.
Si mon Amour n'Ă©tait qu'une paisible fĂŞte
Alors tous les malheurs seraient aux oubliettes.
Si mon Amour n'Ă©tait que l'ombre de tes pas
Alors je serai le bien dans tous tes combats.
Si mon Amour n'était qu'un excellent remèdeAlors il serait pour le monde une grande aide.
Si mon Amour n'Ă©tait que le souffle des cieux
Alors les tempĂŞtes ne viendraient plus des Dieux.
Si mon Amour n'Ă©tait qu'un petit animal
Alors il volerait tel un aigle royal.
Si mon Amour n'était qu'une cité au ciel
Alors elle serait le toit de tout gratte-ciel.
Si mon Amour n'était qu'un vaste et grand empireAlors la paix y régnerait sans en mourir.
Si mon Amour n'Ă©tait qu'un Ă©tendu sourire
Alors l'humain aurait un meilleur avenir.
Si mon Amour n'était que pièces sans aurore
Alors la nuit serait devenu un trésor.
Si mon Amour n'Ă©tait qu'un injuste dilemme
Alors je n'aurai jamais Ă©crit que je t'aime.
Si mon Amour n'était qu'un longiligne rêveAlors je ne voudrais pas que ma vie s'achève.
Si mon Amour n'Ă©tait qu'une bonne nouvelle
Alors elle annoncerait que tu es très belle.
Si mon Amour n'était que de l'encre des plûmes
Alors pour mes mots, il changerait leur volume.
Si mon Amour n'était qu'une anémie du mal
Alors l'Amour lui sera son moment fatal.
Si mon Amour n'était qu'une attractionAlors chacun connaîtrait mes bonnes intentions.
Si mon Amour n'Ă©tait que mon seul objectif
Alors tu es mon Ange qui m'est décisif.
Mais si l'Amour n'Ă©tait qu'enfin de compte Amour
Alors il me rendrait, aveugle, heureux et sourd.
Mais si cet Amour est, toi tu es, moi je suis
Alors fidèle il te sera tel mes poésies.
Dans la vague
13 juin 2007 - 08:07
Perdus, oubliés dans les profondeurs sous-marines,
Au cœur d’un enfer sans véritable origine,
Les courants d’eau sillonnent les immenses larges,
Mètres après mètres, aux pas oblong, marges après marges.
Elancés dans les obscurités en aveugle,
Sous les plus étrangères mélodies qui meuglent,
Les courants d’eau frôlent et fracassent bien des gemmes,
Qu’ils apprennent à donner, qu’ils délaissent et qu’ils sèment.
Guidés par les forts vents glacials des terres arctiques,
Glacés au cœur, blessés par les vents colériques,
Les courants d’eau se déversent sur les rochers
Mais ne laissent pas leur cœur se faire emporter.
Ecoutés des êtres des mers et des sirènes,
Pour essayer d’oublier la haine qu’ils mènent,
Les courants d’eau ne fredonnent jamais leur peine
Mais chantonnent pour se défaire de leurs chaînes.
Touchés par les violences de la surface,
Traqués, poursuivis dans une rageuse chasse,
Les courants d’eau violentent souvent les menaces
Car ils sont sages et brisent les mauvaises glaces.
Poussés par des colossaux torrents effrénés
Qui perdent sans le savoir leur sincérité,
Les courants d’eau pardonnent ceux qui le méritent
Et peuvent redonner confiance aux illicites.
Mais portés par le cœur dans la vague suprême,
Celle que l’on ne connaît que lorsque l’on aime,
Les courants d’eau sont fragiles face à leur vent
Et dépourvus de duretés quand il leur ment.
Si j’étais ce vent ou cette surface indigne,
Que les courants étaient celle que je chéris,
Que l’on m’interpelle, me ligote et m’aligne,
La vague emportera et hottera ma vie…