Pourquoi écrivons-nous ?
Si nous écrivons bien pour partager nos rires,
Nous le faisons parfois pour dépasser nos peurs.
Moi j'ai voulu ici avec le demandeur
Trinquer avec ces vers et j'ose le lui dire :
Voyez-vous mon ami, je ne vais pas mentir !
Je ne suis près de vous qu'un petit amateur :
A Oui-Oui puis Mickey, est coincé le compteur
Des grands auteurs qu'un jour j'ai eu la joie de lire…
Pourtant le jeu des mots m'a toujours fait sourire
Car tout petit déjà j'ai connu la ferveur
De tous les inspecter pour mon plus grand bonheur :
Manger du dictionnaire, avouons qu'il y a pire !
J'en ai choisi des gras qu'on aurait bien fait frire,
Des petits et des grands et divine splendeur !
Savamment agencés par mon œil rigoleur,
Du contrepet, le stade, je venais de franchir…
Umbrella Street Breaker
Inscrit(e) : 25 août 2007Hors-ligne Dernière activité : mars 24 2008 08:01
Informations
- Groupe : Membre
- Messages : 4
- Visualisations : 3 441
- Titre : Tlpsien
- Âge : Âge inconnu
- Anniversaire : Anniversaire inconnu
0
Neutral
Outils
Amis
Umbrella Street Breaker n'a pas encore ajouté d'ami.
Derniers visiteurs
Publications sur Toute La Poésie
Pourquoi écrivons-nous ?
30 août 2007 - 12:51
Portrait Craché
28 août 2007 - 11:38
Portrait craché
Les rencontres parfois livrent des pauvres qu'on
Juge bien inouïs mais jamais ineffables :
Il est des tristes sires dont les dehors affables
Cachent mal la misère des piètres intentions.
J'en ai rencontré un si fielleux et si coi
Qu'il mériterait plus d'un coup de pied aux fesses !
Car seul le patronyme respire la noblesse
Chez celui qui inspire un tel portrait chinois :
S'il était une pensée elle serait unique,
Formatée bêtement comme dans ces armées
Boutonneuses à souhait de jeunes licenciés
Devenant de facto des cadres dynamiques.
Fondu dans un objet il serait un radar :
Un châssis maigrelet de structure rigide,
Deux molles paraboles séparées par le vide
Et le rayonnement pour servir de mouchard.
Parmi tous les usages il le serait de faux :
N'y voyez pas ici un outil agricole
Mais plutôt les techniques des belles qui racolent,
Promettant la totale pour toucher le gros lot.
Incarnant l'ambition ce serait l'Amérique
Aux dizaines d'étoiles sur bannière en couleurs,
Pour sa gastronomie et ses conservateurs
Servant fidèlement le goût patriotique.
Sous les traits de ces pommes qui, sortant de la terre,
Poussent dans les ruelles d'un vieux village obscur,
Celle-ci, épanouie sans la moindre culture,
Serait à tout jamais bannie de ma soupière.
Or la réalité, revenant sur ma route,
Bientôt m'aura privé de ce brillant complice :
Son départ annoncé est un vrai préjudice,
Comme cette saucisse manquant à ma choucroute.(*)
En ayant à mes fins pu repaître ma faim,
Je songe à mes ciseaux pour un prochain costume
Conservant la saveur d'une blonde amertume
Qui convient à la bière. Même celle en sapin.
(*) Avec l'aimable autorisation de Marvin in "YMCA bêta", p. 11
Les rencontres parfois livrent des pauvres qu'on
Juge bien inouïs mais jamais ineffables :
Il est des tristes sires dont les dehors affables
Cachent mal la misère des piètres intentions.
J'en ai rencontré un si fielleux et si coi
Qu'il mériterait plus d'un coup de pied aux fesses !
Car seul le patronyme respire la noblesse
Chez celui qui inspire un tel portrait chinois :
S'il était une pensée elle serait unique,
Formatée bêtement comme dans ces armées
Boutonneuses à souhait de jeunes licenciés
Devenant de facto des cadres dynamiques.
Fondu dans un objet il serait un radar :
Un châssis maigrelet de structure rigide,
Deux molles paraboles séparées par le vide
Et le rayonnement pour servir de mouchard.
Parmi tous les usages il le serait de faux :
N'y voyez pas ici un outil agricole
Mais plutôt les techniques des belles qui racolent,
Promettant la totale pour toucher le gros lot.
Incarnant l'ambition ce serait l'Amérique
Aux dizaines d'étoiles sur bannière en couleurs,
Pour sa gastronomie et ses conservateurs
Servant fidèlement le goût patriotique.
Sous les traits de ces pommes qui, sortant de la terre,
Poussent dans les ruelles d'un vieux village obscur,
Celle-ci, épanouie sans la moindre culture,
Serait à tout jamais bannie de ma soupière.
Or la réalité, revenant sur ma route,
Bientôt m'aura privé de ce brillant complice :
Son départ annoncé est un vrai préjudice,
Comme cette saucisse manquant à ma choucroute.(*)
En ayant à mes fins pu repaître ma faim,
Je songe à mes ciseaux pour un prochain costume
Conservant la saveur d'une blonde amertume
Qui convient à la bière. Même celle en sapin.
(*) Avec l'aimable autorisation de Marvin in "YMCA bêta", p. 11