Le fauteuil à bascule
Balance lentement
Une femme toute en noir
Est assise dedans
Les yeux sont grand ouverts
Les mains sur les genoux
Elle regarde la porte
Qu’il ne franchira pas
Elle guette le chemin
D’où il ne viendra pas
Car il est mort là -bas
Quelque part à Bagdad
Pour avoir trop pleuré
La sécheresse est venue
Les yeux se sont taris
Les larmes ne coulent plus
Pour n’avoir plus d’amour
Le cœur s’est fatigué
Elle n’éprouve pas de haine
Elle pense simplement
A toutes ces mères du monde
Qui pleurent un enfant
Tombé pour une cause
Avant d’avoir trente ans
Et quand la nuit descend
Calmement sur sa vie
Quand son souffle faiblit
Elle ferme les yeux
Le fauteuil à bascule
S’arrête doucement.
alain darras
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mère de soldat
26 avril 2011 - 05:01
mémoire
25 avril 2011 - 01:31
Ça y est j'ai oublié
J'ai oublié ton corps
Serré contre le mien
La moiteur de ta peau
La pointeur de tes seins
Cette bouche gourmande
Qui croquait dans ma vie
Et cette langue avide
Qui enroulait la mienne
Au fond de cette nuit
Où tu te faisais mienne
Oublié de nos yeux
Le silencieux dialogue
Qui faisait à l'amour
Un langoureux prologue
J'ai oublié aussi
Que tu étais ma femme
nos cœurs Brûlant tous deux
D'une synchrone flamme
Ça y est j'ai oublié
Enfin je veux le croire
Afin que pour une fois
Je puisse dormir ce soir
J'ai oublié ton corps
Serré contre le mien
La moiteur de ta peau
La pointeur de tes seins
Cette bouche gourmande
Qui croquait dans ma vie
Et cette langue avide
Qui enroulait la mienne
Au fond de cette nuit
Où tu te faisais mienne
Oublié de nos yeux
Le silencieux dialogue
Qui faisait à l'amour
Un langoureux prologue
J'ai oublié aussi
Que tu étais ma femme
nos cœurs Brûlant tous deux
D'une synchrone flamme
Ça y est j'ai oublié
Enfin je veux le croire
Afin que pour une fois
Je puisse dormir ce soir
Douleurs
12 juillet 2008 - 09:18
Le ciel sans nuages
A un bleu si profond
Que je pense à tes yeux
Au travers de mes larmes
Le soleil malicieux
Fait naître un arc en ciel
Une brise légère
Caresse mes cheveux
Comme le faisaient tes mains
Mais je n’ai pas tremblé
Quand j’ai jeté tes cendres
Du haut de la falaise.
Je t’ai livrée aux vents
T’éparpillant ainsi
Dans l’espace infini.
Dans le chant des oiseaux
S’envolant dans l’azur
J’ai entendu ton rire
Je suis resté debout
Jusqu’à la nuit tombée
Les yeux fixant la mer
Mais je sais maintenant
Que je suis mort ici
En même temps que toi.
Tu me manques…..
A un bleu si profond
Que je pense à tes yeux
Au travers de mes larmes
Le soleil malicieux
Fait naître un arc en ciel
Une brise légère
Caresse mes cheveux
Comme le faisaient tes mains
Mais je n’ai pas tremblé
Quand j’ai jeté tes cendres
Du haut de la falaise.
Je t’ai livrée aux vents
T’éparpillant ainsi
Dans l’espace infini.
Dans le chant des oiseaux
S’envolant dans l’azur
J’ai entendu ton rire
Je suis resté debout
Jusqu’à la nuit tombée
Les yeux fixant la mer
Mais je sais maintenant
Que je suis mort ici
En même temps que toi.
Tu me manques…..
mon alcoolisme
12 juin 2008 - 07:28
Mon alcoolisme à moi
est fait de poésie
Je peux prendre des vers
Sans craindre les dégâts
Un volume de bonheur
Trois de mélancolie
Ou je consomme pur
Et sans modération
Sans avoir peur de rien
Pas même des critiques
SI... je crains seulement
Qu’on me désintoxique
Car j’ai la soif de vivre
ET je veux rester ivre
Jusqu’à mon dernier vers.
est fait de poésie
Je peux prendre des vers
Sans craindre les dégâts
Un volume de bonheur
Trois de mélancolie
Ou je consomme pur
Et sans modération
Sans avoir peur de rien
Pas même des critiques
SI... je crains seulement
Qu’on me désintoxique
Car j’ai la soif de vivre
ET je veux rester ivre
Jusqu’à mon dernier vers.
Bille De Clone
27 août 2007 - 10:17
Bille de CLONE
(la complainte de DOLLY)
Je suis un pauvre clone
Un clone génétique
Je ne fais rire personne
Car les clones sont tristes
Si vos savants s’amusent
A nous multiplier
Il leur faut prendre garde
Car parfois on s’endort
A compter les moutons
Un…deux…trois…quatre…cinq…
Attention aux six clones
Je ne ressemble à rien
Avec ma bille de clone
Je veux être moi-même
Le double de personne
Avoir mes propres gênes
Et de vrais chromosomes
Je voudrais dire aux hommes
Ecoutez la supplique
D’un pauvre clone blanc
Arrêtez votre cirque
Alain DARRAS
(la complainte de DOLLY)
Je suis un pauvre clone
Un clone génétique
Je ne fais rire personne
Car les clones sont tristes
Si vos savants s’amusent
A nous multiplier
Il leur faut prendre garde
Car parfois on s’endort
A compter les moutons
Un…deux…trois…quatre…cinq…
Attention aux six clones
Je ne ressemble à rien
Avec ma bille de clone
Je veux être moi-même
Le double de personne
Avoir mes propres gênes
Et de vrais chromosomes
Je voudrais dire aux hommes
Ecoutez la supplique
D’un pauvre clone blanc
Arrêtez votre cirque
Alain DARRAS