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vincent boutal

Inscrit(e) : 27 août 2007
Hors-ligne Dernière activité : déc. 19 2007 10:00

Publications sur Toute La Poésie

Sédiments De Moi-même (re)

07 septembre 2007 - 02:12

A y perdre le goût

Minéralité acide

Les dents et la langue s'usent

-à la recheche des di-eux-


Enfant!

Passe tes mots par-delà l'autre rive

Et dans la boue des sédiments

Tu trouveras le cuiller d'or et de chair mélangés

Il ne te restera plus qu'alors

A venir déposer tes bagages

-Au seuil de l'espérance retrouvée-

Dans le lit des passions humaines

Aprés Toutes Les Morts Que Reste T-il?

07 septembre 2007 - 01:31

Aujourd'hui pas de soleil pour moi
Juste un peu de vent
Garder un souffle
Putain de roue de merde
Elle s'entête
L'oeuf brisé
Continuer à piler les morceaux de coquille
Je riais hier soir avec Didier
Je lui disais: rien de pire!
Réveil en démence
Ne plus croire
Les chiens peuvent emporter les morceaux
J'leur file aussi mon âme

L'en-dedans

05 septembre 2007 - 05:11

Sentir la chair se tendre
Maladie
Maladie de quel sang te nourris-tu
Charger des chariots de rêves
Et les rêves se brisent sur des roches dures
Manger des vies toutes si brèves
Que les langues cherchent encore leur appétit
Croire
Croire jusqu'à renoncer
Croître
Croître jusqu'à rapetisser au plus profond de son être
L'amour est ainsi fait
Et les lèvres sont là pour dire
Que la différence paraît
Etrangement subtile

Vieille Putain

05 septembre 2007 - 04:41

Je t'écoute vieille putain fidèle
Me conter pas à pas tes mots
Et ton bras serre ma gorge
Un peu plus chaque soir
Tandis que de tes veines
Coule sur ma nuque un sang noir
C'est l'eau salée à la bouche tiédie de fièvre
Mère sinistre
Ton enfant meurt à ce sein alourdi
Du plus vénéneux des laits

Je Sais... (repost Avec Quelques Modifs)

04 septembre 2007 - 05:20

Je sais les rires et les injures

Je sais le sel des tombes

Le mouvement disgracieux

Les véroles et les bombes

S'acharnant de leur mieux

Je sais la matière

Son souffle sur ma peau

Celle qui ne se digère pas

Et la tripe qui se tend pour mieux se soustraire

Je sais la lâcheté

Le vin et les drogues quand tout fout le camp

Le rire de la nuit quand elle passe sa tête par-dessus mon épaule

Je sais le tourment et la brocante

Magasin frauduleux où tout se vend

Le plaisir l'ironie du vulgaire

Je sais cela et d'autres choses encore

Des qu'il ne faut pas dire de peur que l'on vous enferme

Vous salisse vous abîme

Je sais le vol de l'oiseau

Et l'aile bleutée du velours libertaire

Je sais donner

Ils savent prendre

De leurs mains grasses des serrures des barreaux

Je sais voler

Ils aiment pendre

Vendre et porter

Les habits de leurs morts