Aller au contenu

willy

Inscrit(e) : 08 sept. 2007
Hors-ligne Dernière activité : juin 21 2012 09:19

Publications sur Toute La Poésie

Orchestre

20 juin 2012 - 09:34

Rythmiques mélodies

Décibels envoutant

Forces amantes du son

Esthétiques harmonies

Douceurs chuintant

Scotchent mon attention.

L’encre

20 juin 2012 - 09:33

Tu t’imposes noir d’ébène sur ces lignes acres

Las de fuir et de demeurer

Ces clairvoyantes auréoles au levé

Accouchent des larmes et deviennent des flaques.

Ironique

18 juin 2012 - 08:18

Il était une fois

Un sage a deux sous

Qui ni le verbe et la foi

N’eut le long de ses jours.




Et tout le long de ses jours

Ni plus ni moins il fut

Qu’un autre homme de la rue

Juste un sage a deux sous.





Son jour vint, il mourut

Et son peuple accourut

Ces mêmes langues dénigrantes

Aujourd’hui l’innocentent.

Pale

18 juin 2012 - 08:16

Que ces joies constantes avoisinent

Ces jours sombres éternels

Que cette joie narguant convoitise

Ces aurores gores infidèles



Dommage, l’encre s’éteint

Dommage, l’encre s’éteint.

Koumba et le Général

14 février 2012 - 12:01

Le Général est un homme véreux que la mort ne semble pas avoir hâte de prendre. Son joug chaque jour plus lourd pèse sur mes épaules nues; flagellées encore plus par ce soleil de misère que les coups du général.

Mon général! Mon Général!

Oui toi !

Au moindre ordre que tu donnes

Dans tes bottes de chef qui résonnent,

Ta main se lève sur moi au sentier.

Le ciel te voit...

Koumba est un homme têtu.

Une tête dure qui semble ne pas comprendre mes intentions de faire de lui un homme affranchi de sa mentalité des cavernes. Ma mission est louable, bien que son emploie le soit peu.

Le fouet n’est

Que pour être certain que ta caboche comprenne !

Souffre encore Koumba, un jour tu me remercieras !


Vous remerciez ?

Pour la civilisation que je t’amène

Oui la connaissance que j’apporte par bateaux aux larges de tes côtes barbares. Ce Savoir que tes ancêtres ne savaient pas.

Et pour les succulentes mamelles

De cette forêt que tu dérobes de tes mains accaparantes ?

Ton roi me les octroya

En échange de plus de Whisky dans sa besace.

Aïe !!!