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Mithridate

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Publications sur Toute La Poésie

Vous

15 juin 2008 - 01:59

Vous qui croyez que je vais sombrer. Tomber plus bas que le profond lui même.
Ployer sous le plomb et son poids, les mensonges, l’omission. L’oubli est parfois habile mais vous cachez mal vos homicides. Vous qui croyez, lâches, que les victimes restent sans voix.
Vous qui m’avez persuadé que je réussirais jamais. Monter dans mon estime c’est plus possible je n’en ai pas, le juge coupable et pénitent.
Vous qui riez de dos, en face impassible. Oui vous qui m’avez volé mon temps.
Vous les plus forts, les responsables, ceux qui jugent seuls sur tout.
Je n’oublierait pas que je ne vous en veux pas.
Ma vengeance est sagesse, est limpide, protégée par le calme. je ne vous en veux surtout pas, au contraire. Vous m’avez tant appris, la rage c’est par vous que je l’ai construite. Quand la haine devient amour. La rage mes frêres !
Vous qui ne prêtez attention qu’aux insultes, à la lèche. Vous. Surppris dans vos fautes, cachés derrière vos certitudes, comme chaque être est noyé par sa flaque.
Dans la terre de l’errance. Ou vous et moi.
Tapions sans cesse sur les mêmes, de l’œil au seul point qui résiste.
C’est nous que j’appellerai les faibles. Elève des rêves, devenu maitre quand les cauchemars nous déportent.
Vous qui ne prêtez attention qu’à vous même, qui vous prosternez quand passe la gloire, ses billets. Sent, l’artifice de ces thèmes.
Vous qui vous plaignez sans cesse. Les mêmes qui jamais bougeront pour l’autre. Leurs doigts leurs fesses.
Vous qui rabaissiez sans cesse, qui vous serviez de la faiblesse. Vous qu’aviez jamais mauvaise conscience, pourtant pourquoi monte t’elle en ce moment ?
Vous que je respecte et que j’éloigne. Vous, c’est pas si mal.

Une certaine fois

29 septembre 2007 - 05:35

Cachets, cachets, envois moi mon cachet. Avant c’est d’autres types de cachets qu’on m’offrait. Un peu après le temps des parties de cache cache. Avant on pouvait m’acheter, j’me droguais, je pouvais pas me cacher.
Trop d’envies s’ enfouissaient dans mon cœur. Ma faiblesse fut intense, et cette joie que l’adolescence dépense.
On dirait qu’entre l’enfance et la vieillesse de toute une vie, il n’y ait qu’une seconde.
En plus j’avais des soucis en tête.
Une seule idée les fuir alors je me suis caché dans la défonce pendant 10 ans.
Une sorte d’adulte qui jouerait à colamayar. Après ça pour sortir des ronces c’est jamais évident.
Fallait du courage pour marcher avec toutes ces épines dans le corps. Aucune raison dans le cœur.
De l’ardeur, mais j’y crois, même si tout s’effondre partout.
En moi c’est l’pire, mon corps s’immole j’essaie de sourire parmis les troubles. Hors de question de faire pé fli la famille. Regarde droit dans le ciel, tes yeux dans ceux de buddha. La lumière est par là, je sais que tu la vois !

Bosse pas

29 septembre 2007 - 04:25

Je bosse et papotte.
Cœur pousse et palpite
La terre tournoie.
Je bosse et papotte.
Les autres s’éparpillent
La mer monte
Je bosse et papotte
Amour faire et pépites
Le ciel tombe
Je bosse et papotte
Effervescence aux papilles
L’univers gronde
Je bosse, et meurs

Suic(t)idé.

28 septembre 2007 - 06:25

Farcir quelques cahiers d’écrit, ça évite de me faire péter l’esprit.
Alors j’aiguise chaque mot pour les rapprocher de lui.
Vous le savez, que, les soucis s’associent aussi facilement que nous avec les jolies filles.
Dans la file de cette vie, s’ennuyer c’est une sale manie.
Mais c’est si facile, que c’est pas que ma faute ou seulement celle des autres.
Un peu des deux.
Si les levés de soleil me manquent c’est qu’aux chevets de certains soirs j’aurais bien graissé la patte à un revolver.
Enfin s’approprier sa destiné, arrêter de pleurer, ou s’en plaindre.
Enfin une décision où l’on ne peut lésiner.
Non, saine décision, je les salut tous.
J’ai bien mal et plus honte pour ceux qui agonisent seuls et meurent 100 jours trop tard.
Où se trouve l’entourage ?
Où se trouvent-on dans ces cas là ?

Y fut un temps

28 septembre 2007 - 01:12

Y fut un temps. Y’avait Sartres, Picasso, Yves Montant.
Aujourd’hui. C’est Lorie, Sarkosy, Michael Young.
Toutes ces foufs. A la télé, au cinéma, ôôô Magazines.
Publicité, presse, passe partout ou pour vendre y faut donner du poids.
Transport de l’air, VRP, commerciale.
Même chez les témoins de Jéovah.
Dans un rêve, cette nuit Gainsbar est venu me voir.
On a rigolé, il m’a parlé de toutes ses bourres,
Moi, de toutes mes barres.
On a refait la terre à base de, « J’aimeraiiis »
J’aimerais croire, aimerais toi, aimerais trois. Entendre, voir ta voix
J’aimerais ce soir, le jour, le noir.
J’aimerais toujours le matin d’une histoire
J’aimerais l’humanité et pas la gloire.
et j’aimerais surtout, pour tant de choses ne pas savoir.