Colibri

Étincelle d'un songe d'une pluie de rêves :

Sur une branche de cerisier,

Longue et fragile de plusieurs dizaines d'années,

Se dessine des nœuds de détresse et d'histoire.

Vieillie, frêle, et incertaine,

Elle passe de main en main,

Vibrant à chaque à-coup

Dans le vent glacial crépitant sous sa fine écorce.

Des eskimos, dans cet univers de plat et de blancheur monotone,

Reste perplexes, interdis, devant cet être nouveau,

Rabougrit et silencieux.

Soudain, dans cet instant si intense,

La pointe de la baguette se noircie.

Un des hommes la jette à terre

Se réfugiant vers ses compagnons,

Apeuré, ahurie.

La baguette, sous les regards on ne peut plus surpris,

S'enflamme à son extrémité

Pour donner naissance à un feu magique colossal.

La neige petit à petit cède la place à la plaine,

À une terre toute à fait friable et sereine,

Et donne vie à une nouvelle chance, un autre regard

À la plus belle des envies :

À un monde nouveau.

L'homme serait-il prêt à recommencer

Une autre histoire sans la gâcher ?

Une question que beaucoup d'hommes devraient se poser j'aime beaucoup ta réflexion...Le Colibri te salue bien, amitiés.

Que de mots et de gestes

Inutiles et insatisfaisants

Sur l'eau flotte la feuille morte

Une feuille morte de désir



Son souffle caressant l'arbre en deuil

Se demandant vers quelle rive

Mais surtout à quel moment

S'achemineront enfin

Les dépouilles charnelles



Un penchant luxuriant

Et la voilà sans poids

Sans vie

Inanimée

Indésirable

J'aime beaucoup ton poème.Simple et très joli à la fois...le Colibri te salue bien.

Triste revelation, n'est-ce-pas ?

eh oui je veux pas être pessimiste mais j'écris ce qui me semble être une part de vérité...

Bienvenue à toi...Très joli poème...
Amitiés,H.

Merci tes poèmes sont très jolis aussi j'en ai lus quelques-uns...
Amitiés, le Colibri te salue bien.