Aller au contenu

pour faire plaisir

Inscrit(e) : 27 sept. 2007
Hors-ligne Dernière activité : sept. 30 2007 01:13

Publications sur Toute La Poésie

au truie

29 septembre 2007 - 12:38

Marre d’inspirer votre air impur,
Inspiré je me barre de la partie.
Je m'expatrie loin de vos dards,
Sans sang. C’est sain,
Sentir l’encens,
Partir penser sans vos sentences,
Fuir sous la censure d’son soi, fier.

Pire, hier, pour contenter ma mère,
Je m’efforçais de me conformer aux tiers,
Avant d’apercevoir le noir
Épais nappant vos cœurs nés purs.
Dès lors, j’ai su que l’amour ne tonnerai plus.
Jamais les pierres n’ont vibré.
Elles ne font que durcir, se laisser
Pourrir par le particulier
Que donnent les connes civilités
Chantonnées par la bonne société.

Et madre ne sois pas étonnée
Que de cette faune je me désabonne.
On ne m’ordonne pas le faux.
Et s’il faut, je mettrai des coup de faucille
Que vacille le port des faux-cils
Du civil qui a passé le fossé,
S’est égaré de la meute des loups,
Forcé, sûr, de sonner à la porte
D’une brebis solitaire qui se mure,
Qui se meut se mue selon les dires du loup
En solidaire ou en garou.

Crocs au garde à vous, gare à vous
Enfants de la garde républicaine,
Souvenez-vous que je sème plus de "je t’aime".

gémellarité

28 septembre 2007 - 08:04

La nature a créé de multiples beautés,
Qu’un œil aiguisé ne cesserait de contempler,
Content et en paix, tant règnerait la sérénité.

Tétanisant le vent et dilatant le temps,
Une diluvienne d’émotions viendrait en perfusion,
Infuser le flux de sang de ce cerveau en fusion.

Si c'est au conditionnel c’est que, de notre cervelle,
L’humanité pourrie en a fait d’la bouillie,
Et que notre présent n’est pas si plaisant.

Toujours plus vite plus loin, voilà notre triste destin.
Peur d’la rapidité ? t’as pas à t’inquiéter,
L’état capitaliste s’occupe de tracer la piste.

Résiste et ne déchausse pas, c’est pas lui qui te sauvera.
C’qu’il veut c’est que tu fasses des sous sinon il te dit zouuu.
Et nos yeux quant à eux, bouuuuu sont devenus vitreux.

C'est hier, dans ce monde pas gai, que l’hiver a enfanté
D’une paire de nouveaux-nés dotés de sexes opposés.
Excentricité posée jouxtant leur destinée.

De cete innée complicité ou conquise par piété,
Est né un amour unique,platonique, pas niqué par le fric.
Deux décennies mystiques d’un amour symbiotique.

Je n’oublierais jamais, même si on me flagellait,
Nos tous meilleurs moments; man’ peut en témoigner,
Ils sont entiers, ancrés,dans ma mémoire,sacrés.


Créant la mise en scène,nos parents enseignants,
Sans soins, se sont saignés,servant saignant ce rêve.
Vraiment, leur dire merci, je sens Sophie que c’est décent.

Symphonie musicale devant réel fatal,
Le fantastique déviant relique, v’lan, vie d’panique.
Qu’l’utopique initial devienne dramatique glacial.

La déprime t’a touchée, de plein fouet shootée;
Marcher à mes côtés, tu te sentais étouffée.
Envie d’bouffées d’air frais, loin, t’es partie t’étoffer.

Tes petites ailes t’ont porté, lestant nos belles années;
Mais tu le savais, ta faute aurait été de rester.
Risqué ? tu t’en foutais, il te fallait le tester.

Se faisant tu m’as laissé, pas loin de mon testament,
Pas loin de te détester; mais j’étais tellement loin,
Au coin, pensant, pestant sur mon aveuglement.

Ta présence en moins, mon alliance fut le joint
Pour aller défier ce défilé d’humains,
Maintes fois me défilant telle une étoile filante.

Hanté par la méfiance, fiancé aux cachets,
Chétif, la solitude rude m’a frappé, happé,
Pénétrant des pensées nostalgiques du passé.

Les fous rires disparus, les sourires disgracieux,
C’est par regards perçants, sans peur, que ma haine,
Sans peine, se disperse, sans personne pour freiner cette frénésie.

Si né frétillant je suis, je me suis fait étrillé,
Je le sens dans les entrailles.
Je me sens comme déraillé du train d’mes contemporains,
Alors maintenant je mitraille.

Place au stylo qui taille les failles de la masse sculpturale;
A l’encre, le pur jus corrosif, le pur venin subversif,
100% sedéversant de ma tête au papier blanc.

Fini de gâcher ma bave pour des sujets qui me gavent;
Ma salive ne reste active qu’afin que l’humour vive,
Que vive la dérision dans ce monde sans horizon.

Besoin de la création, crachat de mon aversion.
Besoin de récréation, averses de déraison.

C’est la vie que je mène.

Ces deux extrêmes que j’aime.

au lit! (suite)

28 septembre 2007 - 08:45

Cinquantaine bien tassée, tu peines, t’es dépassé.
Pensées sans cesse menées sur la scène du passé.
Show pourtant bien commencé, au plaisant bien harnaché,
Joie pleine en excès, tu jouissais d’ta reine.
Jusqu’au jour où harassé, le harnais s’est cassé.
La fontaine de versets qui sienne te bercer
S’est renversée en benne à jacasser des merdes.

De capitaine des mers, voguant sur les flots d’l’amour,
A vague hyène du plein-air, tu scrutes tel un vautour
Ta sirène qui divague vers l’arène de la mort.
Ta dague sera son sort.

Sortant par tous les pores, du sang de ses veines,
Son corps de chienne sera recouvert.
Choix coulant de ton coeur, qui rend toute la rancoeur
De n’avoir été sourd à la magie de ses choeurs.

Querelles, mouette qui beugle, ont ouvert tes yeux aveugles.

Clos ses lèvres de piplette.

Ton havre de paix:elle muette.

au lit!

27 septembre 2007 - 08:40

Tu te pieutes enfin putain.

Tant de mois que c’est ce même refrain,
Ce morne diurne sans entrain où sans trêve t’as morflé.

Entre dans les bras de Morphée, formé pour faire rêver,
Vaciller du côté où brille la faculté
D’occulter la cascade de tumultes d’la journée:

Ciel pillé.
Soleil vrillé.
Toi criant.
Tant de nuages gris riaient.

Pas d’temps pour prier, t’en a tant gaspillé.
Une clope grillée, et hop, l’oreiller t’chope,
Muni d’ tentacules, moment tant attendu.

Tentative de répit, dans cette vie d’repu,
Pure de toute pureté.
Epuisante pénitence.
Cuisante sentence, c’sentiment d’existence.
Semence de l’existence.

En récompense: insomnie.
Omniprésence du sombre.
L’ ombre Sysiphique danse.
Dans la pénombre dense, effondré tu t’enfonces.