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Mon piano est fermé.
Les notes se sont enfuies dans une éternité,
Comme à perpétuité,
Vide d’un silence
Que l’absence de notes défigure à jamais.
Ma voix s’est enroulée
Autour d’un drap noué
Qui l’étreint et l’étouffe.
Il n’y a plus d’envolées
Et elle reste clouée au sol d’un Fauré.
Ma muse, ma musique,
Mon si joli cantique qui n’attend plus que moi,
Patiente un peu, mon doux,
Afin que je dénoue les cordes de ma voix
Qui sans chaînes ouvrira le concert de la vie.
Brumes1
Brumes1
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"Laissez-moi seule juger de ce qui m'aide à vivre" - Paul Eluard
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Publications sur Toute La Poésie
Intermède
12 février 2010 - 04:14
Des coups !
24 janvier 2010 - 08:16
Coup de foudre dans mon cœur.
C’est le coup d’ chaud du jour !
Coup d’ soleil sur ma peau,
C’est le coup de chaleur !
Coup de cœur dans mon corps,
Je rêve aux coups de rein.
Coup d’ bambou dans ma tête
C’est aujourd’hui ma fête !
Coup d’accélérateur !
Et un bon coup de blues !
Le couperet qui tombe.
Coup de tonnerre qui gronde
.
Un coup de froid arrive,
Coup bas sur l’autre rive.
Pas de coup double en vue.
C’est un coup de matraque
Un bien joli coup d’ poing :
Il ne m’aimera pas !
Brumes1
C’est le coup d’ chaud du jour !
Coup d’ soleil sur ma peau,
C’est le coup de chaleur !
Coup de cœur dans mon corps,
Je rêve aux coups de rein.
Coup d’ bambou dans ma tête
C’est aujourd’hui ma fête !
Coup d’accélérateur !
Et un bon coup de blues !
Le couperet qui tombe.
Coup de tonnerre qui gronde
.
Un coup de froid arrive,
Coup bas sur l’autre rive.
Pas de coup double en vue.
C’est un coup de matraque
Un bien joli coup d’ poing :
Il ne m’aimera pas !
Brumes1
Erreur d'adolescence
22 janvier 2010 - 04:50
Quand les voix se font entendre,
Le chœur des angelots chante.
Il pleure sur les méandres
De nos vies tant déformées
Par l’absence de l’amour.
Nous rêvons mille détours
Que nous joue notre existence,
Afin que notre conscience
Puisse vivre au jour le jour
Sans point trop de défaillance.
Quelle douleur que l’absence
De l’être à jamais aimé !
Erreur d’une adolescence
Où j’ai cru bon adorer
Un homme sans consistance !
Mais tu reviens me hanter
Dans mes sommeils légers
Et tu me tortures en vain
Avec tant de cruauté.
Tu ne m’as jamais aimée !
Brumes1
Le chœur des angelots chante.
Il pleure sur les méandres
De nos vies tant déformées
Par l’absence de l’amour.
Nous rêvons mille détours
Que nous joue notre existence,
Afin que notre conscience
Puisse vivre au jour le jour
Sans point trop de défaillance.
Quelle douleur que l’absence
De l’être à jamais aimé !
Erreur d’une adolescence
Où j’ai cru bon adorer
Un homme sans consistance !
Mais tu reviens me hanter
Dans mes sommeils légers
Et tu me tortures en vain
Avec tant de cruauté.
Tu ne m’as jamais aimée !
Brumes1
Rêves entrechoqués
21 janvier 2010 - 06:10
Celle que tu as vue
Dans ton rêve charnu
N’était pas moi.
C’était une autre.
Une inconnue.
Tu lui passais la bague au doigt.
La main au cou.
Le cœur tendu,
Tu disais « nous »
Hymne à la joie !
Celui que je voyais
Dans mon rêve apeuré
N’était que toi.
Mon bel amant
Si reconnu.
Tu m’enlevais la bague au doigt
La main du cou.
Le cœur léger,
Tu disais « moi »
Hymne à la loi !
Brumes1
Dans ton rêve charnu
N’était pas moi.
C’était une autre.
Une inconnue.
Tu lui passais la bague au doigt.
La main au cou.
Le cœur tendu,
Tu disais « nous »
Hymne à la joie !
Celui que je voyais
Dans mon rêve apeuré
N’était que toi.
Mon bel amant
Si reconnu.
Tu m’enlevais la bague au doigt
La main du cou.
Le cœur léger,
Tu disais « moi »
Hymne à la loi !
Brumes1
Epuisée
25 août 2009 - 05:28
J'aimerais rester ainsi
Recroquevillée dans mon lit,
Enroulée
Comme un tapis
De souvenirs,
Lourde et chaude de secrets,
De chagrins,
De regrets,
Épuisée,
De vide,
De rien,
De vivre…
Parfois je reste ainsi
Recroquevillée dans mon lit,
Enroulée
Comme un tapis
De souvenirs…
Épuisée,
De vivre.
Seule la souffrance
Danse !
Brumes1
Recroquevillée dans mon lit,
Enroulée
Comme un tapis
De souvenirs,
Lourde et chaude de secrets,
De chagrins,
De regrets,
Épuisée,
De vide,
De rien,
De vivre…
Parfois je reste ainsi
Recroquevillée dans mon lit,
Enroulée
Comme un tapis
De souvenirs…
Épuisée,
De vivre.
Seule la souffrance
Danse !
Brumes1
