Songe et Fièvre
Tu me manques
et mon tombeau de lit tremble
secoué au tempo de mon horloge interne,
cahotique en cette heure trop tardive.
Je n'avais jamais remarqué, mon lit est froid
et l'air de ma chambre empeste le tabac.
Mon front dans l'étau souffre de court-circuits étranges
je ne suis plus étanche à l'humidité ambiante
et l'écho de tes mots qui m'émeut à distance.
J'entre dans une danse voodoo compulsive
épileptique en phase terminale
je vomis ton absence avec ma tisane.
Je n'avais jamais remarqué, combien la nuit est longue.
Teddy_O
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Songe et Fièvre
14 avril 2008 - 05:20
Chemin Des Sources
24 mars 2008 - 01:43
Chemin Des Sources
la richesse de ton rire me consume aux poumons
envahit mon crâne vide et noir de glaçons
l'énergie déborde et l'eau de la source
se répand doucement comme saigne l'écorce
le charbon se fait braise et brûle au blues mineur
je m'étire flamme blanche perdue dans la mousson
un pantin liquide au ventre de beurre
soluble à l'air vif de tes soupirs gourmants
noyé dans l'effluve de tes sécrétions
je perds le sud
Métamorphose Primale
11 février 2008 - 02:43
Métamorphose Primale
Le vent passe dessus
Dans un murmure fin comme de la soie
Et carresse ses cheveux d'herbe sèche
Dessous c'est très dense et lourd
Et il s'étale il est mort
Bientôt roche et mousse
Le ciel le pleure par politesse
Et ses joues luisent une dernière fois
Lui qui fut se diffuse
Dans la peau d'une femme
09 février 2008 - 06:40
Dans la peau d'une femme
Je fait rougir le charbon noir
vide mon corps de désepoir
caressé d'images de nacre
Je m'étire comme un
chat qui ronronne
tant que mon coeur sacre
ces heures noyées dans l'Amazone
Je me couche dans la peau d'une femme
dessine les courbes et les lèvres
de ma machoire
qui mord mon bras
Je fait rougir le fer froid
de mon cerveau dans l'effroi
d'un sommeil rose épileptique
Une violence crue abat ses cartes
et la nuit saigne sur le théâtre
de mes pulsions anatomiques
A Table
22 octobre 2007 - 04:12
A Table
Le soleil égorgé sue dans sa chute
Son sang se mèle à l'encre noire des cieux
L'ombre se fige, tableau délicieux
Ma cigarette chante des voluptes
Ambre et lumière, drapées de mal
S'endorment droguées d'air glacial
Le lion se déguise en panthère
Animé d'idées meurtrières
Toi que l'odeur suave des lys imbibe Baby
Innonde moi d'un torrent vert
Toi qui marine dans l'iode des cils
Enserre-moi de bras de mer
Tes hanches me balladent comme un pantin triste
Pourvu que tu m'enlace et que ta langue me blesse
Tu suffoques d'en rire et ta nacre m'inspire
Je suis venu te mordre et mourir de tendresse