flonvier
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Publications sur Toute La Poésie
Transgression.
04 août 2009 - 09:52
La morale qu’il en découle, la symbolique même du croisement des cultures, l’interaction bienveillante des Hommes entres-eux, l’aide au prochain, les vies engendrées, la mort vaincue, … Tant et tant de chose qu’on ne saurait les énumérer toutes.
J’ai lu tant et tant d’écrits sur les méfaits des religions sur terre.
Les vindictes populaires, les aboutissements abusifs, le regroupement de la haine, l’aliénation de l’autre, la symbolique humaine de l’ange et du démon, les vies détruites, la mort parsemée … Tant et tant de choses qu’on ne saurait les énumérer toutes.
Et j’ai compris… Ne vaut-il pas mieux comprendre pourquoi nous ne pouvons pas extérioriser l’amour ? Comment prouver à autrui qu’on partage la même foi ? En priants de la même façon ? En louant la même statue ? En participant aux même rites d’initiations ? En donnant les mêmes sacrifices aux même moments ?
Est-ce que dieu vous reconnaît mieux dans l’instant, et vous illumine constamment après ? Avant ? Pendant ?
Est-ce dieu qui vous demande de lire ces écrits qu’ils soient terrestres, aériens ou méridionales ?
Est-ce dieu qui impose de mettre un D majuscule à son nom en son nom sous peine de blasphème ?
Est-ce dieu qui impose d’aller tous les dimanches à la messe, de participer au Bris ou de le louer au soleil couchant ?
Dieu aime-t-il le porc, la viande le vendredi, le chabat le samedi ?
Croyons-nous tous que la science est la solution ? Qu’il n’y a rien après ? Qu’il vaut mieux croire car on ne perd rien ?
Pardonnez mes offenses ! A qui ? A Dieu ? A moi-même ? , Ou à ceux qu’on a offensés ?
Ce que je sais : c’est que je ne sais rien de l’après et rien de l’avant. Ce que je sais c’est maintenant : ce que j’ai fait dans mon bien et dans mon mal, ce que j’essaye et essayerai de faire dans le futur.
Je ne juge aucune religion, aucune croyance, aucune secte. Ce qui m’exaspère c’est le nombre. Il n’y en a pas assez ! Nous sommes tous trop différents !
Ce que j’écris ici est une transgression à ma pensée, à mon regard !
Ce que j’écris ici n’est pas compatible avec ma religion intérieure.
Je ne suis ni gourou, ni pope, ni pape, ni rabbin, ni moine, ni dalaï-lama, ni prophète.
Je suis moi... Je connais mes forces et mes faiblesses, je sais où tirer et où relâcher. Je sais que nous ne sommes pas seuls. Je crois en un être supérieur à qui je dois rendre mes comptes. Quelqu’un qui nous relie, aussi bien les morts que les vivants grâce à nos souvenirs ou nos discutions. Je sais que je dois aid(m)é l’autre car en aid(m)ant l’autre, on s’aime mieux soi-même. Ni plus ni moins que l’individualisme dans le partage de soi et des autres.
Ce que je sais c’est que je n’ai ni besoin d’endroit pour communier avec les autres, ni besoin de textes à partager. Ma cathédrale est mon âme, ma bible est ma conscience.
Je ne sais rien de vous, ni vous de moi. Je ne connais même pas ma mère, mon frère, mes neveux. Je sais juste que l’ombre et la lumière trône dans chacun de nous et que cet être, qui représente tous mes proches et après eux tous leurs proches et après eux tous leurs proches et ainsi le monde, me demande d’éclairer la terre de ma grandeur en faisant briller votre soleil interne.
Je vous aime toutes et tous. Croyez-le ! Non !!! Ne croyez pas en moi, mais en vous ! Regroupez-vous pour parler et partager et découvrir. Enrichissons notre savoir par l’échange.
Appelés votre religion interne par le nom que vous voulez ! Nommez votre dieu, par le nom que vous voulez ! Aucune règle sinon de garder pour vous cette croyance personnelle... Ce morceau de vous que personne ne doit connaître.
Inculqués à vos enfants qu’ils sont magnifiques et laids à la foi. Et que leur seule rédemption : c’est l’amour qu’ils pourront offrir à l’autre.
Continuer à croire en toutes ses religions qui ont mon approbation, ou répudiées les sans juger les autres. Mais garder en vous le libre choix, pas le livre arbitre.
Ne croyez en rien, sauf en ce qui vous touche et aux être qui vous "émeut".
Je ne sais que dire. Je ne sais que faire. Mais j’espère… Et je crois en vous. C’est mon paradoxe. C’est ma faiblesse. C’est un des lemmes de ma religion.
Ne me croyez pas. Faites-vous votre idée, c’est le seul combat qu’ici j’émets.
Avez vous déjà aimé ? Le doute est alors avec vous ! Il est naturel au début et même nécessaire ! Mais après c’est la plénitude… La sensation du bonheur absolu. Comme deux ailes qui se sont trouvées et qui peuvent enfin s’envoler.
Quelques mots pour clôturer : pensez, aimez, vivez.
Un message à la mer.
10 août 2008 - 08:37
Une vague se fait factrice et dépose à ses pieds un message amère.
Il ouvre le thème de verre et découvre l'essais de l'actrice,
Qui joue la femme déçue mais côtoie le positivisme latent.
Il nettoie le conteneur, de l'écume des larmes de l'étoile.
Il tourne le pli imbibé et commence sur le sable sa prose.
Il inscrit sur ce sol morose, ses mots flous et inversés,
D'une pâle histoire qui se voile sous l'effet rouillé du conteur.
Il finit par le même besoin, ce Graal de l'être, cet état suprême,
Ce baume miracle, ce soin, qui finira peut-être par une lettre d'M.
Il plonge le billet, le clos, et lance avec brio, ses vers en mer.
Il espère que les flots amèneront bientôt, sa réponse vers l'initiale terre.
Combien d'heures à attendre,
De jours, D'années de lumière,
Pour retrouver sur ce rivage tendre,
L'écho de l'expéditrice première.
de Vérone à Beaumont
22 octobre 2007 - 04:57
J'ai vu au balcon de mes songes,
une apparition, un ange, une religion,
qui depuis ce tendre instant me ronge,
malgré mes offres, d'intégrale dévotion.
J'ai vu au balcon des saisons,
le regard doux d'une neige d'hiver,
une peau d'été, des cheveux de moisson,
et les joues des bulbes de roses à peine ouverts.
J'ai vu au balcon, de Vérone à Beaumont,
un miracle de Juliette, un trésor d'Angélique,
et nos "pères" soumettant leurs impeccables sermons,
ne me front jamais quitter des yeux ses garde-corps utopiques.
J'ai vu au balcon de l'Olympe, Aphrodite dénier regarder la lune,
qui s'est vite affaissée pour disparaître loin derrière les lourdes dunes,
que cachent ce mont que je ne puis gravir, sans gagner les palmes des jeux,
créés pour garder le sanctuaire de la déesse, qui m'a conquis d'un regard, et même d'un adieu.
J'ai vu au balcon de l'adieu,
le regard menteur de la réalité,
qui se gaussait déjà par son rire le plus malicieux.
J'ai vu au balcon des voeux,
le sourire aimant de ma fragilité,
qui dans cette objectivité, a enfoncé un pieu.
J'ai vu alors en ce balcon, de Vérone à Beaumont,
ma transformation en Roméo et en Félicien,
pour un avenir rempli de beau, de bon,
de rêves et de prodigieux lendemains.
L'Horreur
20 octobre 2007 - 09:07
On ressent ses relents dés les premiers moments.
L'antipathie est la forme calme de l'insecte,
qui souille puis grouille vers ce dégoût éminemment violent.
On voit souvent des choses, des êtres qui nous débectent;
tout en eux sent le rance, le peu, l'essence puant et dégoulinant,
mais on ne peut détacher nos yeux de leur laideur infecte,
car ce qui nous repoussent nous attirent aussi irrémédiablement.
L'horreur s'insinue, s'imprègne même, telle une secte;
elle attend à chaque fois les instants troublants et déroutants,
pour apparaître puis disparaître sans qu'on la détecte,
et pour dresser la scène supérieurement brûlante, évidement.
On ne voit rien à ce stade et nos yeux qui s'humectent,
semble rougi par un feu diaboliquement ardent.
Mais tout se finit, fuit, et peu à peu se désinfecte,
car le soleil luit, certes, mais pas indéfiniment.
Malheureusement, si l'on regarde continuellement la lune,
de l'oeil livide et séché du dormeur,
l'accoutumance au noir nocturne,
nous rendrait insensible à sa face cachée, à son visage d'Horreur.
Alors focaliser tous vos sens sur l'immense laideur de ces quelques vers,
car il vous faudra assurément goutter à cette intense horreur avec appétit pervers.
Et là vous pourrez apprécier pleinement, les réminiscences du chemin parcouru,
en vous félicitant d'y avoir survécu.
"Je crains que rien ne saurait surpasser, l'évident talent qui se répand dans ses vers ratés.
Je crains que rien ne saurait surpasser, l'art gore de ce mentor de la grande futilité.
Je crains que rien n'arrêtera maintenant l'horreur, de ses écrits qui polluent ainsi, la mirifique poésie.
Je crains que rien n'arrêtera maintenant l'horreur, mais naturellement la mort, encore et toujours, sévit."
Année de Saison
19 octobre 2007 - 09:21
J'attends calmement que mon souffle se taise.
J'élimine les mines des graviers de mes bottes pesantes,
mais c'est déjà janvier, qui s'absente.
Je dévale les vallons enneigés sans arrêt.
Je cavale, mais la saison va sûrement demeurer.
Je déblaye la neige pour frayer le chemin recouvert,
mais c'est février qui d'un coup, se perd.
Je me balade trempé sous la pluie torrentielle.
Je m'attarde après les débits d'un regard paternel.
J'observe désolé, un mars épinglé, frémir,
mais c'est mars qui comblé se retire.
Je confectionne mon poisson pour enfin rire un peu.
J'affectionne ces traditions qui dénigrent le sérieux.
Je coupe progressivement le fil de mes nuits,
mais c'est malheureusement avril qui s'enfuie.
Je m'amuse de voir mes muses chaque année, se dévoiler par degrés.
Je contemple content et inspiré, les cotillons et jupons agréés.
Mais la douche est aussi froide pour moi, que pour leur corps,
et c'est alors mai, qui tristement s'évapore.
J'avance guilleret sur la fin de l'allée du printemps.
Je pense qu'errait trop loin, s'entends trop longtemps.
J'attends que le chemin d'été, à nous se joigne,
et c'est juin qui s'éloigne.
J'hume l'écume des vagues vagues de la mer envahie.
Je sirote la cote de mon sage verre amère, ravie.
Je brusque la coulé pour qu'aucune houle ne me le subtilise,
car c'est juillet qui coule et qui, brusquement, se volatilise.
J'aborde progressivement le paroxysme du torride.
Je masse lentement sa peau qui dans l'action se ride.
Je borde l'enfant en doute, qui sous les draps se bâche,
et c'est août qui une nouvelle fois, se cache.
Je somme l'automne de reculé sa venue.
Je ne m'explique pas que tout se tue et s'en va à sa vue.
Je cambre mon dos et sort mon sceau du puits,
et c'est septembre qui s'évanouit.
J'arrache du sol les feuilles mortes et séchées.
Je tache leur limbe que les flammes vont bientôt lécher.
Je pleur, moi le sobre, sous l'effet de la brume de chaleur,
car octobre brûle et se meurt.
J'honore l'approche des premiers flocons kamikazes.
Je sors les dominos et mikados de leur secrète base.
Je terre mes membres sous la couette douillette et passive,
car c'est novembre qui s'esquive.
Je regarde doucettement l'horloge se balancer.
Je réalise alors bêtement que l'année est déjà passé.
J'éteins ma lampe ambre de la table de chevet,
car décembre c'est bien, achevé.