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Qorbi Med Amine

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Publications sur Toute La Poésie

De beaux rêves

18 octobre 2007 - 11:10







De beaux rêves











Ce soir, mon âme était plus lourde qu’une pierre, je déteste cette ville, cette nuit ou le sort m’a conduit, loin d’un père et d’une mère, et quoiqu’il ne fit pas encore tout à fait nuit, la tête dans la main je fermais mes paupières …



Ah ! Que j’avais souffert de cette journée grise, de cette chambre obscure et cet affreux noir, que j’étais malheureux ! J’avais tenté de tout, d’écrire quelques lignes à écouter quelques rimes … Mais hélas !



De lire quelques poèmes d’azur et de soleil, de me persuader des fuites des jours, ces jours sans goût ni raison, oublier ces quelques visages communs du Bus … Je crois que je pleurais en un demi-sommeil.



Et peut à peut, étrangement halluciné, ma pensée s’envola vers ton cher visage, de si miraculeuse et puissante façon, que j’ai cru t’avoir toute fraîche, là ! À mes côtés …



J’étais chez moi, bien au chaud, en ma chambre ou, amoureusement, minutieusement, je m’entourais de soleil, de verdure, et toi là devant moi comme pour notre première fois, entouré de ta voix, tes regards, Oh !!! Ton parfum …



Je n’aurais qu’à ouvrir les yeux pour te voir, souriante, charmante, sous cette douce lumière moirée qui perçait cet air, cette chambre perdue dans la nuit, les soirs de solitude …



Et ces pas que j’entends, sont peut-être tes pas ou les tiennes, viens ! Je t’invite là, viens !

Je suis dans le petit et le tendre univers, des choses et des gens aux âmes familières …



Pensant encore à toi et sans savoir comment – mais ça me soulage – je sens le lourd de mes paupières, cette volupté d’être libre, libre ! … Un enfant, comme si j‘étais aux bras de ma mère, je fermais tendrement mes yeux, pensant encore à toi je les ferme …



Ah quel soulagement !

D’Hier, d’aujourd’hui … De demain

18 octobre 2007 - 09:44

D'Hier, d'aujourd'hui … De demain





– Je lui ai dit –

La voilà posée sur ses mains, tandis qu'hier elle était sur les miens.

– Il m'a dit –

Et demain sur les miens.

– Je lui ai dit –

Contemples-la à ses cotés, tandis qu'hier elle était à mes cotés.

– Il m'a dit –

Et demain à mes cotés.

– Je lui ai dit –

Tu ne vois pas qu'elle lui sert un verre, tandis qu'hier elle buvait de mon

verre.

– Il m'a dit –

Et demain de mon verre.

– Je lui ai dit –

Regarde ses yeux pleins d'amour envers lui, tandis qu'hier ils me mangeaient d'envie.

– Il m'a dit –

Et demain ils me mangeront d'envie.

– Je lui ai dit –

L'entends-tu chanter ses nostalgies, tandis qu'hier elle me les chuchotait.

– Il m'a dit –

Et demain elle me les chuchotera.

– Je lui ai dit –

La voilà qu'elle lui sert la main, tandis qu'hier si fort elle me la caressait.

– Il m'a dit –

Et demain elle me la caressera.

– Je lui ai dit –

Il joue avec son sourire, tandis qu'hier il me faisait oublier le pire.

– Il m'a dit –

Et demain il me le fera oublier.

– Je lui ai dit –

Ils dansent et sans penser, tandis qu'hier à nos cœurs on pensait.

– Il m'a dit –

Et demain à nos cœurs.

– Je lui ai dit –

Elle lui avoue son amour et sans rien craindre, tandis qu'hier elle me la crié.

– Il m'a dit –

Et demain elle me le criera.

– Je lui ai dit –

Etrange Femme !

– Il m'a dit –

Comme la vie tout le monde la possède, Comme la mort tout le monde y passe, Comme l'éternité elle nous dépasse tous.

Cerca de mi ...

C'est la vie

18 octobre 2007 - 09:39

C'est la vie

Même le temps passe

Les plus proches aussi

Quoi qu'on face

Même et à tout prix

Même les larmes coulent

Les cœurs sombrent

Les visages souillent

Et les âmes meurent

Même tout beau

Redevient illusion

Tout vrai ou faux

Fuit l'équation

Y'avait quelqu'un

Maintenant plus personne

Y'avait rien

Maintenant plus un mien

Solitude, rode et envahi

Fallait rentrer et tôt

Que de se voir surpris

De l'avoir comme amie … Amie

Temps nous surprend

On verse des larmes

Qu'on croyait par instant

Si pleines de charmes

De voir, ce qu'on ne peut avoir

Avoir le cou brisé

A force de croire

Et que l'on s'aperçoit passé … Passé

Mentir, à soi-même

Pour une que l'on adore

Que l'on aime

Et que tout, tout secoue fort

Cœur s'enflamme

Yeux fixés

Et rêves Rament

A miles lieux, miles cités

Nuits redeviennent jours

D'un roman auteur

Tout muet tout Sourd

Amant poète et chanteur



J'étais prince

Du royaume maudit

Pas de princesse

A vouloir le rendre béni

J'étais à toi

Comme un fou

Et je ne savais pas

Que je n'étais qu'un sou

Que tout fini

Tout cesse

Malgré, je souris

Et mes larmes j'efface

Que perdre d'autre

Si tu me perds

J'étais votre

Et nul pareil sur terre

T'as fais le choix

Et c'est fini

Plus de moi

Et toute à lui



Comme même

Je souris …

Y'a le temps qui passe

Et quoi qu'on fasse

Même et à tout prix

Comme même
Je resterai ton ami

Rien à dire de plus

Et quoi qu'on fasse

C'est la vie

Oui … c'est la vie.

Cerca de mi …

Ma Belle

18 octobre 2007 - 09:34

Ma Belle





Belle, aux yeux délices

Lèvres cerises

La paupière qui brise

Une pupille, se couchant
à l'éclat d'iris





Belle, à l'amour lisse

Mots qui nuissent

Trompeurs, malices

Chaque fois m'y accrochant

Je glisse

Belle, autant que l'on puisse

Y goûter, se salisse

D'arôme d'épices

Qu'en la cherchant

Il finit caprice

Belle, et toute mince

De rosé se rince

Aux couleurs farces

De gestes touchants

En mes bras Prince

Belle, et à voix hausse

Toute fausse

Si elle s'efface

Tout un chant

Sans vrai sens

Belle est ma belle.



Cerca de mi …

Emy

15 octobre 2007 - 09:26

Emy



Quoi de plus beaux d'être victime

D'un regard qui vous assassine

Epuise le cœur puis le piétine

Vous rend la vie sublime



Se voir quai d'un allé et retour

Proie d'un de ses mots vautours

Au désert ou le sable n'est que jours

S'emportant au vent de ses amours

Si petite, si coquine

Si belle si douce, charmante si fine

Dansant sur les pointes de ses ballerines

Elle a des ailes, elle est libertine



Emy, Oh Emy !!!

Rose de mes printemps

Fleur de mes champs

Des abeilles me bourgeonnent le fond

Affamées de tes lèvres au miel profond

Lune éclairant mes étoiles

Doux parfums emportant mes voiles

En tes mains je me vois balle

Ton cou, Oh !!! Un châle

Fais moi vivre

Fais moi souffrir

De belles lignes écrire

Qu'à l'encre de tes yeux, n'oseraient finir

Emy, Oh Emy !!!

Pour toi l'encre jailli

Le blanc se sali

Et noire a failli

Si tu m'as fais sentir l'incompris.

Pour toi le beau s'incline

Au rose des flamants se dessine

Allure divine !!!

Appétissante mais Câline.

Pour toi, tout recule avance

Tout se perd carence

Tout s'absente présence

Prend ta route et fonce !

Emy, Oh Emy !!!





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