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bouhouch mohamed

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Hors-ligne Dernière activité : févr. 28 2011 10:56

Publications sur Toute La Poésie

Verre

28 février 2011 - 10:56

Verre

« Mon verre s’est brisé comme un éclat de rire »
Guillaume Apollinaire.


Ô verre, ténébreux de clair-obscur !
De cette forêt de symboles et de secrets
Jaillis, de ma nuit monstrueuse !
J'ai cueilli en secret tes bouquets de lettres
Et tes roses épineuses douloureuses,
Pour construire des vases féeriques
Ô verre fabuleux, de vin qui luit !
J'ai erré les sentiers dans tous tes sens
Avec une âme frêle, mais le cœur maudit.

Promenade

21 juin 2009 - 04:35

Promenade










je marchais



et les cygnes hivernaux



tombaient autour de moi.



comme j’adore cette joie candeur



ces larmes rieuses ,



cette neige ,



ce rêve qui se répand



dans mon cœur



mèches après mèches ..



combien de pas ai-je parcourus



pour tomber meurtri



d’allégresse .

Cœur clos

05 avril 2009 - 02:30





CÅ“ur clos





« Quel homme n’a jamais transgressé ta loi, dis ?

Une vie sans péché, quel goût a-t-elle, dis ?

Si tu punis le mal que j’ai fait par le mal,

Quelle est la différence entre toi et moi, dis ? »

Omar Khayyam.









Ces jarres,

De vin trembleur.

Cette ivresse

D’un aveugle appel

Cette tristesse,

Cette incitation au voyage

Et cette neige :

Sur des miroirs mouillés…

Et puis ces flammes vertes :

Dans la lumière ensoleillée …

Rien ne sait éveiller mon cœur

Clos, et assoiffé.













Des êtres de lazulite

20 mars 2009 - 09:33

Des êtres de lazulite

Des êtres de lazulite

Des êtres de lazulite atterrissent,

Sur une chanson bruyante.

Ils dansent dans la parade des vagues,

Et aussi dans l'éclat de la lumière,

Ils s'enorgueillissent et tournent le regard

vers la perspective de l'étonnement frappant.

Des êtres de lazulite signent,

Leurs chants dans la joie de la verdure,

Puis s éteignent comme un un rayon.

Ici, des êtres nus,

Comme les araignées qui suspendent de leur toit.

Là, il y a des êtres fascinants qui sommeillent comme la rosée,

Des êtres sur leur blessure, le temps passe comme les désirs.

Elles dansent dans la douleur du désir saignant

Des êtres qui, comme l'ombre des miroirs,

Passent sur la corde du vide joie.

Dans le quartier des herboristes …..avec kafavi

23 décembre 2008 - 10:07

Dans le quartier des herboristes …..avec kafavi



Un grand nombre de mes poèmes aurait pu être différent ,ou n'aurait pas pu être écrit, si je n’avais pas connu les poèmes de kafavi



Le poète anglais Staff Hoff Odon










Sur un trône céleste

Couronné de désespoir, dans l'attente



.. de l'arrivée des barbares

j’attendais…

J'ai reçu kafavi qui me tendait) une) main éteinte

Nous nous sommes serré les mains une aube, de l'ère hellénique

Puis, nous avons traversé un pont légendaire,

Pour chercher un sens dans le non sens

Ses signes: un bordel, une église de pardon et un hôpital

Le mien : le néant

Nous avons marché dans le quartier des herboristes

Etrangers à nous-mêmes

Et l'Alexandrie, jetant sur nous sa beauté,

était notre grand bar



Comme tous les passants, nous sommes passés,

Nous avons pris du pain sacré et de la boisson

Puis, nous avons marché vite

Lui, accompagné d' "Odysseus" qui cherchait encore "Ithaque"

Quant à moi, j’étais dans le continent "d’Atlantis",

Montant une mule arabe dans un temps qui n'est pas le mien.

Je me cherchais et je cherchais
une figure légendaire qui me ressemble.