Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits.
Pourtant tous les hommes ne se valent pas, loin s'en faut !
Une âme tourmentée peut perdre le lien avec l'humanité. Par défaut,
Une espèce ayant atteint un tel degré de conscience de soi, se noie.
C'est depuis l'océan, qu'explosera le boom de la vie, sur la Planète Bleue.
Bleue comme cette photo, de poussière, dans des temps astronomiques.
En observant l'Histoire, il manque une 6e et dernière extinction massive,
Dans un absolu divin, règne une loi immuable, tout tend toujours vers mieux.
Notre passage aura été éclair, et, rien, sauf le nucléaire enfoui ne fera foi pour nous.
Quelques grains de sable rouge, sur une plage immense, et, peut-être
Qu'une forme d'intelligence prendra conscience que nous fûmes ces amoureux éperdus,
Incapables, collectivement, de nous apercevoir du gâchis que nous sommes. Pour tout.
Notre mère est la Terre, celle qui nous a vus naître, au bout de l'immense périple de la Vie,
Et ce cerveau, aboutissement ultime de cette évolution, est notre part de Dieu,
Tant et si bien que nous avons notre destin en main, par la maîtrise suprême du feu,
Les hommes naissent, demeurent, meurent pour un idéal, et dans l'irrespect infini.
Si un milliard d'âmes pouvait voir la vie comme ce cadeau, si improbablement universel,
Que nous sommes finalement si peu de chose, et que nous n'avons pas le Droit,
Au nom d'une élite avide, d'un système contraint, d'annihiler tout, sans foi ni loi,
Au lieu de cueillir l'essence de la vie, comme une quête de richesse en soi. Eternelle.
soleil_du_sud
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vertiges
24 octobre 2007 - 07:36
Vertiges
Figé tout en haut de ta blanche falaise,
Le regard humide, les cheveux envolés,
Un froid sidéral et ce trop grand malaise,
Seule issue pour toi, courir et t’en aller.
Partir loin de tout, loin de nous, loin des voix,
Et enfin pouvoir, chanter avec les anges,
En y mettant tous, notre plus grande foi,
Le monde sans ta vie, nous paraîtra étrange.
Une vie n’est belle, que lorsqu’elle est partagée,
Et ta fille n’attend, que d’avoir son papa,
Au-delà du mal-être, existe une vérité,
Elle n’a que toi, et, à jamais tu resteras.
Quand tu as décidé de vivre dans les airs,
Il s’agissait encore de te montrer du doigt,
Et dans un instinct de revenir en arrière,
Tu as la vie sauve pour la dernière fois.
Le bleu du ciel n’est pas présent dans ton cœur,
Mais tu n’es pas tout seul avec tes souffrances,
En chacun de nous, tu as une part de bonheur,
Qui n’attend que toi, toi et ta délivrance.