Un slam pour Frederic Lordon (le patronat est notre allié)
Je cherche des larmes fossilisées
Pour en nourrir mes combats
De longues lames stérilisées
Je fouille les fosses et les charniers
Ou se retournent les idées
En réclamant droit de cité
Et dans leur trou, jetées à terre
Elles attendent leur adversaire
Celle qui domine victorieuse
Au profond de cette tombe
Que les médias leur ont creusés
Les théories discréditées
Attendent la néo libérale
Non
Rien n ‘existe depuis toujours
Et la finance nous a niqués
Vaincus, brisés, et infestés
Au terme d’un combat historique
A coups de fourches politiques
Tous !
Célébrons cette victoire !
Participons au défilé !
Pour que jamais l’Imperator puisse proclamer
Que ses victoires est évidence
Et nos défaites, fatalité
Et comme si rien ne s’était passé
Escamoter la lutte des classes
Ecrire l’histoire avec du vent
Organisons la lutte armée
Qui a du fer aura du pain
Et l’analyse au quotidien
Multipliée
La vérité
Multipliée
Sous le nombre noyons l’ordure
Avec le chiffre
Le patronat est notre allié
Depuis qu’il s’est fait enfiler
20% de rentabilité
pour engraisser l’actionnariat
le patronat n’investit plus
sert l’industrie sur un plateau
au capital financier
le patronat est notre allié
depuis qu’il mange avec les doigts
et nous devons en profiter
on fît Kek’chose de nos bourgeois
en 1789
garde tes ennemis auprès de toi
disait la lune en 69
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un slam pour frederic Lordon
07 novembre 2007 - 05:37
presentation
30 octobre 2007 - 11:05
Je suis un homme pendule les bras croisés sur la table des maîtres
Je m’en suis bien sorti, je suis toujours vivant, bien nourri, bien portant
J’ai fait mon lot de concessions à la gueule du monde
J’ai pris soin pourtant de ne pas me corrompre avec elle
Je ne prends pas la main de la société quand je sors dans la rue
Mais je couche avec elle et la traite comme une chienne
Profitant du confort de son cul sans jamais m’engager
Vraiment
Je suis un homme enfant le cœur croisé avec celui d’un ours
J’ai refusé l’étreinte du social convenu, le baiser
Je me laisse caresser par les nymphes du fleuve parfois, quand ça m’arrange
Mais je reste un ruisseau, calme et poli, marginal peut être mais tout ça suit son cours
Dire que je me voulais torrent, fou, des montagnes descendant, dévaler, sauvage
Cela est loin, l’intransigeance et le conflit ouvert
Cela est loin, le drapeau noir intime sur des champs solitaires
Maintenant je compose avec l’ordre et le bruit
Des mélodies perso sur des champs lexicaux
Cela est loin vraiment la passion des révoltes
Vraiment
Je suis un homme enfin le ventre croisé par d’autres ventres humains
Et puisqu’il faut bien vivre, et manger, et vivre
Nous parcourons ensemble ce qu’il faut de chemin
Nous labourons ensemble ce qu’il faut de terrain
Nous élevons ensemble ce qu’il faut de matins
Pour assouvir la soif et pour faire nos besoins
Et le monde fini nous retournons chacun
Vers la case story que nos ventres ont bâtis
Sur l’échéquier social que chacun à subi
Voilà que je suis un homme comme les autres
Me voulant exceptionnelle solitude
J’ai reproduit fidèlement le schéma de l’étrange :
On peut serrer des mains sans les aimer vraiment
On peut serrer les dents sans savoir vraiment
Si sourire serrait le dernier des soleils
Si seulement le silence est bien l’œuvre du temps
Je m’en suis bien sorti, je suis toujours vivant, bien nourri, bien portant
J’ai fait mon lot de concessions à la gueule du monde
J’ai pris soin pourtant de ne pas me corrompre avec elle
Je ne prends pas la main de la société quand je sors dans la rue
Mais je couche avec elle et la traite comme une chienne
Profitant du confort de son cul sans jamais m’engager
Vraiment
Je suis un homme enfant le cœur croisé avec celui d’un ours
J’ai refusé l’étreinte du social convenu, le baiser
Je me laisse caresser par les nymphes du fleuve parfois, quand ça m’arrange
Mais je reste un ruisseau, calme et poli, marginal peut être mais tout ça suit son cours
Dire que je me voulais torrent, fou, des montagnes descendant, dévaler, sauvage
Cela est loin, l’intransigeance et le conflit ouvert
Cela est loin, le drapeau noir intime sur des champs solitaires
Maintenant je compose avec l’ordre et le bruit
Des mélodies perso sur des champs lexicaux
Cela est loin vraiment la passion des révoltes
Vraiment
Je suis un homme enfin le ventre croisé par d’autres ventres humains
Et puisqu’il faut bien vivre, et manger, et vivre
Nous parcourons ensemble ce qu’il faut de chemin
Nous labourons ensemble ce qu’il faut de terrain
Nous élevons ensemble ce qu’il faut de matins
Pour assouvir la soif et pour faire nos besoins
Et le monde fini nous retournons chacun
Vers la case story que nos ventres ont bâtis
Sur l’échéquier social que chacun à subi
Voilà que je suis un homme comme les autres
Me voulant exceptionnelle solitude
J’ai reproduit fidèlement le schéma de l’étrange :
On peut serrer des mains sans les aimer vraiment
On peut serrer les dents sans savoir vraiment
Si sourire serrait le dernier des soleils
Si seulement le silence est bien l’œuvre du temps