Eliem
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Publications sur Toute La Poésie
Confidences en sépia
28 octobre 2008 - 04:29
Ils viennent ce dimanche
… Avec les enfants,
… Et de la tarte.
Pour boire de « mon délicieux café » !
Comme toujours
Ils bousculeront mes gestes
Leurs tornades joyeuses
… S’en prendront à Pépère, le chat
Oh lui ! Il trouvera refuge sous mon fauteuil.
Comme toujours
Ils basculeront dans le mutisme
Leurs mots glisseront sous leurs semelles
Se coinceront dans l’accroc d’un pull
Ils expédieront d’une chiquenaude une pluche imaginaire.
Comme toujours
Leurs cœurs gênés battront au rythme de l’horloge.
Il y’aura un concours de soupirs
Une quinte de toux
Sans abattre les cartes !
Ce dimanche comme le précédent
Ils n’oseront pas
Me dire
… qu’ils déménagent
… que là où ils vont, c’est l’Australie pour moi !
Comme toujours
15 heures
Les voilà !
Sourire
Brochette de couillons !
Dépit
13 octobre 2008 - 01:42
J’ai la plume noire
L’âme folle
Comme une sœur
Comment ?
Penses-tu croquer des panels ?
J’ritournelle à l’étourdi
J’crécelle à l’étouffée
J’chanterelle à l’étiolement
Et toi ?
Crois-tu vraiment que le crincrin c’est le cri du sapin ?
Tu vasouilles mon mollusque,
Vermisseau amphigourique,
Epigone monocellulaire !
Gagne-petit !
Godasse !
Alors vas !
Vas donc, comme dirait Prévert,
« Jouer du caniche » !
L’âme folle
Comme une sœur
Comment ?
Penses-tu croquer des panels ?
J’ritournelle à l’étourdi
J’crécelle à l’étouffée
J’chanterelle à l’étiolement
Et toi ?
Crois-tu vraiment que le crincrin c’est le cri du sapin ?
Tu vasouilles mon mollusque,
Vermisseau amphigourique,
Epigone monocellulaire !
Gagne-petit !
Godasse !
Alors vas !
Vas donc, comme dirait Prévert,
« Jouer du caniche » !
Nicole Malinconi
09 août 2008 - 04:54
Voilà , lors d'un atelier d'écriture, l'animatrice a parlé de l'auteur italo belge, Nicole Malinconi. Piquée par la curiosité, j'ai acheté l'un de ses ouvrages "A l'étranger". C'est un récit autobiographique. J'aime beaucoup ! Avez-vous déjà lu l'un de ses ouvrages ?
En terre amère
08 juillet 2008 - 10:52
Il y’a dans l’air comme un sentiment de serment creux,
Dans le ciel bleu d’acier où s’affole un petit nuage délaissé,
Il y’a comme des étoiles dans les reflets des gouttes de pluie,
Larmes d’un petit minois…
Pourtant, je suis certaine qu’elle te demandera :
« Qui ne ferme pas l’œil la nuit ? »
L’aigri rabougri,
Le trompeur de l’ennui,
Le fou repenti,
Ou le chercheur maudit ?
Pourtant, je la sais volontaire,
Elle a juste à l’esprit le regret d’un voyage inabouti.
Elle compte sur ses doigts,
Elle manque de toi,
Elle compte ses choix,
Et se tournera vers quoi ?
Pourtant, elle a le syndrome des happy ends,
Le goût des infinis meilleurs.
Il y’a dans l’air comme une naissance intérieure
Dans la tête, la conscience d’une envie : combler ce gâchis.
Il y’a comme une planète à portée de cœur
Bons baisers pour une terre à venir…
Dans le ciel bleu d’acier où s’affole un petit nuage délaissé,
Il y’a comme des étoiles dans les reflets des gouttes de pluie,
Larmes d’un petit minois…
Pourtant, je suis certaine qu’elle te demandera :
« Qui ne ferme pas l’œil la nuit ? »
L’aigri rabougri,
Le trompeur de l’ennui,
Le fou repenti,
Ou le chercheur maudit ?
Pourtant, je la sais volontaire,
Elle a juste à l’esprit le regret d’un voyage inabouti.
Elle compte sur ses doigts,
Elle manque de toi,
Elle compte ses choix,
Et se tournera vers quoi ?
Pourtant, elle a le syndrome des happy ends,
Le goût des infinis meilleurs.
Il y’a dans l’air comme une naissance intérieure
Dans la tête, la conscience d’une envie : combler ce gâchis.
Il y’a comme une planète à portée de cœur
Bons baisers pour une terre à venir…
A couteaux tirés, à bâtons rompus
07 juillet 2008 - 09:04
A couteaux tirés, à bâtons rompus,
Les lions mugissent,
Les loups bêlent,
Les vacheries hurlent,
Les moutons rugissent.
A couteaux arrachés, à bâtons perdus,
Les bridges claquent,
Les baisers d’araignées volent,
Les dentiers s’émoussent,
Les silences cinglent.
A couteaux rangés, à bâtons repus.
Accrocs fluidifiés,
Réparties réfléchies,
Flots tortueux,
Tendresse farouche.