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alanthyr

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Hors-ligne Dernière activité : nov. 09 2007 08:29

Publications sur Toute La Poésie

SANS TOI

09 novembre 2007 - 08:29

SANS TOI

Je suis seul dans notre maison, elle semble vide,


Tout comme mon âme et mon cœur qui sont autant vide

Lorsque la porte s’est fermée, laissant résonner au loin tes pas,

Il m’est apparu comme une évidence que mon erreur était là.



Je me souviens des moments que nous avons partagés

Je me souviens des douleurs que nous avons supportées,

Je me souviens de cette femme qui n’était qu’à moi

Je me souviens combien ma possession t’a éloigné de moi.



Je ne puis expliquer mon attitude que tu as longtemps tolérée

Cette jalousie qui nous faisait souffrir et rendait notre amour brisé

Celle qui t’a rendu la vie impossible et t’as rendu prisonnière

D’une situation dont l’issu ne pouvait être que de cette manière.



Je voudrais courir après toi pour te supplier une dernière fois

Que tu comprennes combien ma vie est impensable sans toi

Que plus jamais je ne serais le cauchemar de tes nuits

Que je ferais des efforts et redeviendrai l’homme de ta vie.



Mais je ne cours pas, et te laisse partir vers les bras d’autres inconnus,

Peut être eux sauront-ils te laisser prendre ton envol, belle ingénue,

J’ai gâché notre histoire parce que je ne te voulais que pour moi

Maintenant que tu es parti, je comprends enfin pourquoi.



Il parait qu’avec le temps, tout s’efface, tout disparaît,

J’imagine mal en ce moment pouvoir tout effacer,

Je te souhaite de trouver un homme qui sache juste t’aimer

Chose que malheureusement je n’ai pas réussi à te donner.

TA PETITE

09 novembre 2007 - 08:27

TA PETITE



Je t'écris avec ces quelques mots à moi

Je ne suis pas sûre qu'ils ne soient pas maladroits

Je veux simplement te dire combien je suis fière

D'avoir un homme comme toi en tant que père



Tu sais que je n'ai pas tendance à m'étaler

Que je garde en moi l'essentiel de mes secrets

Ce n'est pas pour autant que je souhaite cacher

Toute l'admiration que j'ai pour l'exemple que tu es.



Tu m'as toujours soutenu dans les moments difficiles

Prenant garde que je ne prenne pas une mauvaise file

La femme que je suis devenue aujourd'hui

Te doit beaucoup pour le chemin qu'emprunte sa vie.



Je sais que ton cœur sera touché par cette déclaration

Tu ne diras rien et aura les yeux remplis d'émotion

Tu prendras dans tes bras ta « petite » comme tu dis

Et je la resterai bien au-delà de notre vie.

UNE BELLE JOURNEE

09 novembre 2007 - 08:27

UNE BELLE JOURNEE



La brume matinale se dissipe autour de moi,

Le soleil perce de ses rayons et découvre l'endroit,

Voilà une heure que je suis levé à attendre cette journée

C'est un tournant dans ma vie, je vais me marier.



Je profite de ce doux moment, j'ai du mal à le croire

Et je pense à tous ceux qui ne seront pas là pour le voir

Pour chacun devient si particulier cet unique jour

Où la vie s'ouvre sur un chemin d'amour.



Je ne suis pas dupe des instants à venir,

Il ne sera pas toujours rose notre avenir,

Mais au lieu de faire tout seul face aux périls

C'est à deux que nous suivrons le fil.



Lorsque j'ai connu la femme de mes lendemains

Je ne pensais pas que l'on prendrait le même chemin

Et puis cet indéfinissable besoin de chaleur

A poussé mon âme vers son cœur.



Etre unis dans la vie devenait indispensable pour nous

La vie sans l'autre n'aurait plus vraiment le même goût.

C'est à se demander si chacun n'attends pas sa moitié

Et que la Rencontre est une vraie destinée.



La voilà qui se réveille et vient m'embrasser,

Elle a froid, de mes bras je commence à la réchauffer,

Son corps est engourdi, elle murmure qu'elle est ravie,

Qu'elle attend avec impatience le moment où elle dira oui.



Nous plissons nos yeux, et regardons vers l'horizon,

Nous chantonnons Notre belle chanson,

Il est temps de nous quitter une dernière fois.

Ce soir nos cœurs n'auront plus jamais froid.

MENSONGE

09 novembre 2007 - 08:26

MENSONGE



Il l'a rencontrée un matin du mois de juillet

Cela faisait longtemps qu'ils se regardaient

Alors s'est passé ce qu'il devait arriver

Loin des regards ils se sont embrassaient.



Elle savait qu'il avait quelqu'un dans sa vie

Que cette femme était amoureuse de lui

Mais cela ne les a pas préoccupé du tout

Leur relation commençant, ils ont fait fit de tout.



Voilà bientôt quatre mois qu'ils se voient en cachette

Leur idylle ne s'appelle même pas amourette

Il ne veut pas quitter celle qui l'aime

Elle s'entend bien avec lui et en aucun cas ne l'aime.



Seulement ils restent ensembles parce qu'ils se comprennent

Elle n'attend rien de lui et ne veut pas que cela s'apprenne

Ils continuent à jouer la comédie à cette femme éprise

Peut-on déconsidérer à ce point une personne sans qu'on la méprise ?



Qui peut être juge d'une telle situation de tromperie ?

En aucun cas je ne souhaite jeter des pierres sur leur vie.

Je reste simplement consterné par ce mensonge entretenu

Dans une histoire où est bafoué la moindre vertu.



Il me semble inconcevable d'entretenir une relation,

Baignée par une illusoire passion,

Qui, basée sur l'hypocrisie silencieuse,

Aura pour chacun un issue pernicieuse.

ELLE M'A OUVERT LES YEUX

09 novembre 2007 - 08:24

ELLE M'A OUVERT LES YEUX



Parti vers un avenir incertain, je marche dans la nuit noire,
J’ai tout plaqué, plus rien n’allait dans ma tour d’ivoire,
Ils m’ont dit que le monde entier était à mes pieds,
Que ces gens me seraient totalement dévoués.
Alors voilà trop longtemps que je vis dans cet univers doré,
Où rien de mauvais n’a pu vraiment m’affecter,
Je n’ai rien vu de la vie qui m’entoure,
J’étais aveugle devant la misère tout autour.
Si je n’avais pas croisé le regard de cette jeune dulcinée,
Dans cet ascenseur me menant dans ma tour immaculée,
Jamais je ne serais sorti de mon milieu soi-disant naturel,
Et aurait pu réaliser combien la vie est finalement cruelle.
Pourquoi moi enfant de la finance et des affaires boursières,
Me suis-je retourné pour regarder cette femme étrangère ?
Pourquoi n’ai-je pu ignorer ce jour là ces yeux de tristesse,
Chose habituelle m’ayant permis d’ignorer jusqu’ici toute détresse ?
Comment ai-je pensé à lui parler moi, destiné à la vie d’en haut,
A cette jeune et douce condamnée à Nous regarder si haut ?
Aurais-je perdu tout discernement devant une telle innocence,
Pour que l’amour s’affiche à moi comme une vrai sentence ?
Elle m’a ouvert les yeux sur le monde tel qu’il est,
On ne m’a pas appris à voir ainsi la dure vérité,
Mes complexes calculs d’habile et fin boursicoteur
Ont brouillé ma vue et ont caché du monde les peurs.
Maintenant qu’elle m’a mis devant la terrible évidence,
D’un monde égoïste où le riche exploite sans réticence
Les pauvres qui n’ont espoir que de conserver leur travail
Et se gardent bien de ne point sortir de ce définitif sérail.
Je me demande si la réussite à laquelle j’étais promis,
Celle d’un homme ayant réuni des dividendes des plus exquis,
N’est point une insulte à cette vie que l’ont dit d’homme
Où le partage des peines est synonyme de dogme.
Alors je pars dans la nuit en quête de la lumière,
Elle m’a ouvert les yeux et brisé mon cœur de pierre,
Je vois que toutes les richesses que j’ai pu amasser
Ne sont rien à côté de l’amour que j’ai à donner.