Aller au contenu

Guillot Fabien

Inscrit(e) : 09 nov. 2007
Hors-ligne Dernière activité : juin 25 2012 04:45

Publications sur Toute La Poésie

Rêve de femme

27 avril 2011 - 04:25

Ce soir encore je l’attends anxieuse,
Le temps me semble long, et j’espère
Que sa journée ait été heureuse.
Et qu’il n’ait pas croisé une bière …

Je l’attends, et j’imagine le Bonheur,
Qu’il rentre sombre ; avec des fleurs ;
Le retrouver comme au début…
Loin des violences et des abus !

Toujours ce foutu espoir de repartir !
D’attendre un geste de tendresse,
Un simple baisé, juste un sourire.
Pas de mot dure, qui me rabaisse

Je l’aime cet homme, j’attends un geste
Malgré les coups ; je reste…
Et puis partir, pour aller où ?
Je n’ai que lui … j’suis rien du tout…

Le voilà il rentre, j’attends mon rêve
J’ajuste ma robe ; je veux être belle.
Il passe dans la cuisine voit la vaisselle…
Je pleure, j’essuie le sang de ma lèvre …

Il n’aime pas la vaisselle mal rangée !
C’est ma faute ; je le savais…
J’aurai du… c’est de MA faute…
Je l’aime lui et rien d’autre …

il dira que je mens

03 septembre 2009 - 08:06

Oppressée par ce silence ou presque tous les soirs.
Je trouve des excuses pour ne pas y aller,
Je cherche toujours à terminer un devoir,
Ou à demander à encore regarder la télé.

Mais ces soirs là, mon petit frère déjà couché,
C'est l’heure d’aller sur ce lit et de m'y allonger.
M’allonger, car le sommeil s’enfuit devant ma peur.
Peur de voir dans ces yeux noirs cette lueur.

La porte s’ouvre, ces pas s’approchent,
Mes yeux sont fermés, mais je le sais proche.
Sa main sous les draps déjà il me ment
Si je parle à quelqu’un il dira que je mens.

Puis durant tout ce temps où il me touche
Pendant que son corps repose sur le mien
Moi je rêve à un monde sans peur, sans père

Je pars perchée sur le dos d’une mouche
A courir pour toujours faire le bien
Je rêve de le tuer pour protéger mon frère

La porte se ferme je reste isolée.
Seule je vais pleurer dans ce lit suintant.
Demain je prendrai mon petit déjeuné.
J’aimerai vous en parler, mais il dira que je mens.



Image IPB
http://petition-antiprescription.net/

Rien

26 février 2008 - 12:58

Rien ne se passe et pourtant tout est là.
Un regard vide parcourt cette chambre ; vide
Elle voulait y rire, elle voulait mais voilà...
La rage est encore là, mais elle reste livide

Pourtant tout allait bien sept mois avaient passés.
Et puis au milieu d'une nuit sa vie s'est stoppée
Pourtant tout allait bien, sept mois tu l'as porté...
Maintenant ; tu n'as plus rien juste des larmes à couler.

Je ne peux trouver les mots pour te réconforter !
Je ne peux et ne veux pas comprendre ton chagrin,
Mais je reste prés de toi tu peux me contacter.
Je serai une épaule pour pleurer ; un pas vers demain ...

Les maux de la peine

25 février 2008 - 08:51

Il ne me reste rien que mes mots et ma peine,
Pour retrouver enfin le chemin qui nous mène,
A la joie la plus totale, à la fin des souffrances,
Ici même ma vie a comme un goût de rance.

Oublier les promesses de bonheurs et de joies,
Piétinées mes eaux calmes où j'aimais être moi,
On m'a brisé le miroir où l'on me trouvait beau,
J'ai perdu l'ambition, je ne garde que mes maux.

Fatigué de courir après le bonheur parfait,
Fatigué de me faire trahir par ceux que j'ai aimé,
J'aspire au repos, le calme le plus total,
J'aimerai juste que mon âme survive à tout ce mal.

Trouve un sens à ta vie me disent les insouciants,
Regarde le bon coté tu es toujours vivant,
J'aimerai être mort et oublier mon cœur,
Pour fermé mes yeux tristes sans ressentir la peur.

Mais je manque de courage et ma vie tient le coup
J'attends encore une fois un geste du destin
Je regarde et je prie de retrouver beaucoup
Je reste sur un quai vide et la vie suit son train.

[/list]

Ping

16 novembre 2007 - 11:32

La nuit est encore là, mais c’est déjà demain...
Manger un petit peu, juste petit un bout de pain.
La journée sera longue, midi me semble loin ;
Puis encore travailler, se reposer enfin.

Ma vie n’est pas facile, mais je vis et c’est bien !
Je nourris ma famille, nous ne manquons de rien...
De rien c’est presque tout, un toit contre la pluie
Du pain contre la faim, Ma vie fait des envies !

Mais je rêve tout bas, et un homme me secoue
Le travail n’attend pas, du fouet pleut des coups !
Reprendre le fil en main, c’est moi qui couds ici.

Merci d’être venus, pour voir un peu ma vie...
Ca changera peut être lorsque je serai grand !
Vous pouvez m’appeler Ping, j’ai bientôt sept ans.