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Berceau_ivre

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Hors-ligne Dernière activité : mars 23 2008 10:40

Messages que j'ai posté

Dans la publication : Trois théories d'amour

25 novembre 2007 - 04:11

Méditation toute en métaphores... Joli.



Chère Pritos,
Je te remercie infiniement pour le passage et je te souhaite une vie pleine d'amour et de poésie.
Avec mon amitié.

Dans la publication : petite fille perdue........

23 novembre 2007 - 11:20

petite fille perdue,
éperdue d'avoir perdu
le sourire riant
de ton rire
sur les flots flottants
de ta vie si fragile
tourne les pages éphèmères
de ton éphéméride
ton destin à la destinée
qui te destinera
refuse le monde fou
enfermé dans la folie
liberté libertine
qui joue libre
n'oublie la passion passionnelle
d'être passionné
joue avec la vie
pour déjouer son jeu
defie de l'existence le fil
pour pas qu'elle ne file
entre tes mains douces
douceur du jour doux
qui s'ouvre clair
dans la clarté éclairant le ciel
de ta vie, vivante
parmi les vivants


Très beau poème ponctué par les sonorités et le maniement de jeu de mots. En fait, la perte de soi se manifeste de façon apparente dans la quête de l'absolu. Mieux vaudrait accepter la vie telle quelle pour pouvoir la vivre comme le commun des mortels.
Merci beaucoup pour le partage.

Dans la publication : Les yeux de Guelare

23 novembre 2007 - 02:00

Lecture agréable pour ce texte au titre magnétique. Pas trop fana de la forme, mais pourquoi pas quand c'est bien écrit... :)


Chère Carla,
Certes, la forme constitue parfois une véritable contrainte mais si tu arrives à la maîtriser, tu en sentiras autant de charme qu'une toile tissée par l'araignée avec toute sa splendeur. C'est une architecture qui demande beaucoup de patience. Je t'invite à écrire un sonnet et tu changeras d'avis dès que tu auras brodé le vers de chute dans ton poème.
Au plaisir de te lire. Merci pour le passage.

Dans la publication : Les yeux de Guelare

23 novembre 2007 - 01:48

c'est beau , cela me rappel un extrait de l'interpréte des desirs de ibn al arabi

L'interprète des désirs d'Ibn 'Arabi

[extraits]

Je sacrifie mon âme aux belles arabes distantes !



Commes elles se jouent de moi qui embrasse leurs demeures !



Si tu t'égares derrière elles,



L'effluve qu'elles exhalent t'indique le chemin.



Et si la nuit sans lune descend sur moi,



En évoquant leur souvenir, je chemine dans l'éclat de la lune.



Et si nuitamment je poursuis leurs montures,



La nuit devient pareille au soleil du matin.



J'en courtisai une



A la beauté suprême.



Se dévoile-t-elle, ce qu'elle montre est lumière



Comme un soleil sans mélange.



Soleil son visage, nuit sa chevelure,



Merveille d'image du soleil et de la nuit réunis !



Nous sommes dans la nuit en pleine lumière du jour,



Et nous sommes à midi dans une nuit de cheveux !


amitiés


Chère Compatriote,
J'ai lu Ibn Arabi, une des figures du mysticisme arabe de tous les temps an compagnie d'Ibn Al Haïtham. Cette incarnation de la beauté spirituelle est ancrée dans l'âme de la poésie arabe à travers le désir de la perfection dans l'amour divin.
Je te souhaite une bonne continuation et je te remercie de m'avoir ajouté à la liste de tes amis. C'est un plaisir de faire ta connaissance.

Dans la publication : Les yeux de Guelare

23 novembre 2007 - 01:05

j'adore, c'est très beau et très bien composé
bravo et merci
amitiés
pierre-yves


Cher Pierre-yves,
Le sonnet est le poème à forme fixe qui me tente le plus en poésie classique. C'est une merveille beaucoup de poètes ont perpétué en l'occurrence Pétrarque, Ronsard, Louise Labé, Du Bellay, Jean de Sponde, Shapespeare, Marbeuf, en passant par Baudelaire, Rimbaud, Mallarmé et Verlaine. Il suffit d'en déguster l'élixir suave pour en tomber amoureux sur le champ. Et personnellement, je n'ai pas pu résister à son charme depuis la première fois que j'ai lu les beaux sonnets des poètes pré-cités.
Je te remercie infiniment pour ton passage résineux et je te souhaite une bonne continuation.
Au plaisir de te lire.