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sanaa

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Publications sur Toute La Poésie

A ma muse

18 août 2009 - 08:28

A ma Muse



Sais-tu chère muse que l’amertume m’a graciée,

Pour une liberté à m’enflammer à perpétuité.

Dans une coupe éternelle, elle verse l’élixir à abondance,

Grisant ainsi mon âme jusqu'à la félicité, pour une belle providence



Sais-tu chère muse que le discernement m’a prédit

Des amours factuels, comme je les ai toujours rêvés

Une mouvance dans la cadence de mes appétences enfiévrées

Exultant ainsi mon corps longtemps immaculé pour une indue chasteté



À présent, chère muse, endigue le chagrin affreux

Laisse-moi les nuits étoilées pour mon corps fiévreux

Pour que mon ombre errante te retrouve en feu

Et inspirer de nouveau mes poèmes fleur bleue



Écoute chère muse l’éclat de l'hallali

La folie de la passion dure plus d’une nuit,

Ta pitié ne compte plus pour un répit,

Mue vers la muse qui m’a tant étourdie

L’ile du Cap-Vert

26 juin 2009 - 07:13

L’ile du Cap-Vert

Un pays insulaire de l'océan Atlantique,
Une Île à la fois romantique et érotique,
C’est une femme languissante et euphorique,
Et sur ses côtes échouent ses amants frénétiques.


De l’Afrique jaillit une Île,
Le récif émerge d’une forme féminine,
Le Cap-Vert est une métisse, sensuelle et juvénile,
La divine maîtresse des terres voisines.


Dans cette Île où le mot d’ordre est, la fête,
violon, guitare, piano et clarinette,
Ont fait renaitre mes sensations passées à l’oubliette,
Le temps d’une chansonnette pour une fortuite amourette.


Dans ses havres de sensualité,
Où les couples en zouke, fort extasiés,
Amour et luxure m’ont regagné,
Pour une incartade tant désirée.


ÃŽle des Rythmes lascifs et sensuels,
M’a approuvé le rêve, et refusé le factuel,
Renvoyée bouleversée d’une rencontre sensationnelle,
Avec, Morna et kizomba, en guise de sentinelle.


Depuis tes musiques sont mon seul bémol,
À mon désir effréné et à mon envie folle,
De ce doux et tendre homme créole,
Qui a capturé mon esprit et ma parole.


Et pourtant, tes cadences m’annoncent,
Une promesse de passion et d'abondance,
Des retrouvailles avec cet homme désiré avec appétence
Pour partager, un jour, une nuit d’errance.


Que sont-ils devenus, ses « je t’aime »

18 mars 2009 - 05:41

Que sont-ils devenus, ses « je t’aime »

Que sont-ils devenus, ses « je t’aime » ?

Tous ces mots d’amour que cette chanson me rappelle maintenant ;

Et rien qu'en récitant mes anciens poème

Je redeviens amoureuse à cet instant



Aujourd’hui par le plus grand des hasards,

Je me suis reconnectée à toi

Sans espérer te revoir en cette saison ou plus tard

J’ai ressenti la frénésie d’autrefois



Est-ce que par les plus grands des hasards,

Tu espères que je sois de nouveau à toi ?

Rechantes-tu mes poèmes enterrés, spectre blafard ?

Désires-tu qu’un autre te soit composé encore une fois ?

L’effet de ce moment euphorique,

M’emporte vers les jardins du paradis perdu,

Lorsque nous étions tous deux frénétiques,

Nous croquions au fruit défendu.



Maintenant dans le présent de mes amours chimériques

J’espère que tu continues à m’aimer même dans l’oubli

Comme dans les prophéties bibliques

Je prédis un amour qui relève de l’utopie

Vois-tu, Dans ce monde lyrique et fervent à la fois.

Je t’ai aimé avec des vers et des mots passionnés.

Mais je t’ai autant aimé cette fois.

Même si, en ce moment, ce monde est aux trépas.

LE MAL DU SIECLE

04 juillet 2008 - 03:22

Dès le IVe siècle avant Jésus-Christ, Aristote écrivait : "Pour quelles raisons tous ceux qui ont été des hommes d'exception en ce qui concerne la philosophie, la science de l'État, la poésie ou les arts, sont-ils manifestement mélancoliques ? » « On habite avec un cœur plein un monde vide, et sans avoir usé de rien, on est désabusé de tout. »Melancholia, Albert Dürer, 1514.





Le « mal du siècle », ce trouble existentiel ;

Ravageant toute une génération désœuvrée

La passion et le rêve sont devenus démentiels,

Conformément aux mirages de cette fieffée société.



Poète solitaire,

Déverse tes frustrations dans tes vers complices.

Âme austère,

Verbalise « le mal » sur le papier blanc et soulage tes supplices.



Désormais, écrire est la seule liberté plausible

Pour nous délivrer de ce tréfonds pathologique,

Afin que nous demeurions invincibles.

Transformons notre mal en mots magiques



Allons au-delà de nos limites.

Pour enfin franchir ces rudes obstacles.

Oublions toutes ces choses interdites.

Pour enfin oublier ce mal.

L’instant culminant

01 juillet 2008 - 08:47

Elle est sur le ventre,

Cambré, tel un serpent qui rampe

Le visage enfoui dans l'oreiller

C’est la seconde pour culminer



Ses longs cheveux épars sur le lit.

Elle balbutie, elle titube, je crois que c’est « je t’aime » qu’elle dit

Elle est saisie par une émotion intense,

Tandis que lui il expire son corps encore fumant de jouissance



Elle ne peut plus bouger,

Elle est prisonnière, écrasée

Elle le divinise ; elle a perdu la foi

Il a ravagé le territoire vallonné de sa proie…