Je suis désolé de vous déranger
Vous messieurs, et vous mesdames.
Je sais, je dois vous importuner,
Mais j' me devais de faire ce slam.
Mon âme a mal, mon âme se brûle.
Dans ma tête, en ce moment,
Trop d'idées s' bousculent.
J' n'en doutais pas, mais à présent,
J'en suis sûr :
J'suis pas déficient mental'ment,
Et cette pensée m' rassure.
J' regarde c'qui s'passe autour de moi,
Et les larmes me viennent.
J'aim'rais tant, je sais, ça s' fera pas,
Qu' l'innocence
De mon enfance revienne.
Plus j'connais les hommes
Et moins j'aime l'humain.
Comme a dit un d' ces hommes :
"J'préfère de loin mon chien".
"On" dit qu'les rapports entre humains sont diffiles.
J'ai médité sur ça.
Et sincèrement j'crois
Qu'"On" nous a vraiment pris pour des imbéciles.
C'que cherche tout homme au fond de lui,
C'est de trouver l'bonheur à tout prix.
Quitte à marcher sur celui des autres,
Tant pis, ce s'ra de leur faute.
Boire sans soif,
Jusqu'Ã en vomir.
Avoir en guise d'épitaphe :
"Mourut de ses plaisirs".
Manger à toute heure,
Même sans appétit :
Voilà son vrai bonheur,
Sa vie s'ra réussie.
Dehors, croiser le regard
De ce clochard
Qui erre.
Avoir eu ce même regard
Pas plus tard
Qu'hier.
Rentrer à la maison, sans penser à ceux
Qui n'ont qu'un bout d'carton où s'détendre.
Rentrer à la maison et oublier tous ceux
Qu'on a fait semblant de ne pas entendre.
Avoir pleins d'amis,
Des amis à la pelle.
Et quand l'un d'eux appelle :
Il devient le cadet d'nos soucis.
Ces amis, les miens, les siens, les votres ;
Ceux dont on se souvient qu'ils sont en vie
Quand il y a des problèmes. Enfin, les notres.
J'voyais l'amitié comme un sentiment plus noble,
Mais l'Homme l'a dénaturée et l'a rendue ignoble.
J'pourrais en parler encore longtemps
Y'en a des choses à dire, j'vous assure.
J'voudrais pas abuser d'votre temps,
J'm'en vais, mais j'reviendrai, c'est sur.
En guise de conclusion, j'voudrais dire
Que l'homme, en lui, a deux côtés
Et qu'il montre bien souvent le pire.
J'me devais de tout changer
Au risque de vous faire rire :
Si les relations humaines sont si difficiles
C'est parce que nous, humains, sommes si vils.
Désolé si j'vous ai dérangés
Messieurs, mesdames.
Merci d' m'avoir écouté
Faire mon slam.
J' voulais parler de cet état de fait :
Voilà . Maintenant c'est fait.
lamourdesmots25
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Slam
27 novembre 2007 - 05:18
Anna a 20 ans....
26 novembre 2007 - 12:33
Anna a 20 ans.
Elle est belle ;
Belle comme on peut l'être
A 20 ans.
L'âge où elle n'a pas encore oublié
Ce qu'elle était.
Mais, 20 ans, l'âge aussi
Où elle ne sait pas
Ce qu'elle sera
Anna,
Quand elle sera plus grande.
20 Ans, l'âge
Où l'on est plein de rêves.
Anna aussi a des rêves.
Elle a plein d'amis, enfin
Elle le croit.
Des amis qui pensent à elle,
Anna,
Des amis qui seront toujours lÃ
Pour elle.
Enfin c'est ce qu'ils disent.
Et elle a un amoureux
Anna.
A 20 ans,
Elle a beaucoup d'amoureux.
Ceux qu'elle appelle ses "ex"...
Mais lui, il l'aime !
Lui, l'amoureux d'Anna.
Et elle aussi. Enfin
Elle le croit...
Alors elle y va
A cet amour.
Alors elle y court.
Anna, Ã 20 ans,
Est très heureuse.
Plus qu'elle ne l'espèrait,
Mais bien moins
Qu'elle n'en rêvait.
Enfin, c'est ce qu'elle dit.
Enfin, c'est ce que l'on croit.
Elle a tout pour l'être :
Des amis qui l'aiment
Et son homme
Qu'Ã 20 ans, elle aime...
Et pourtant, Anna,
Celle que l'on dit belle à 20 ans,
Celle que l'on croit heureuse aussi.
Anna est triste.
Nos yeux ne le voient pas,
Mais ses joues, elles,
Le savent.
Ses joues, belles comme elle,
Ont bien vu les larmes
Qu'Anna a pleurées. A 20 ans...
Ses amis, elle ne les a plus,
Et son homme, lui
Va en aimer une autre :
Une autre fille qu'elle,
Bien qu'elle soit encore belle.
Alors elle rêve, Anna.
Elle rêve d'amis
Qui ne la quitteront pas
Et d'un chéri,
Qui toujours l'aimera.
Mais ils ne sont pas là .
Alors, elle rêve Anna :
Anna, Ã 20 ans,
A vécu de ses rêves.
Mais aujourd'hui
Anna ne vit plus...
Anna est morte hier.
Anna avait 20 ans,
L'âge où elle était encore belle,
Celui où elle était pleine d'espoirs :
Anna ne rêvera plus...
Elle est belle ;
Belle comme on peut l'être
A 20 ans.
L'âge où elle n'a pas encore oublié
Ce qu'elle était.
Mais, 20 ans, l'âge aussi
Où elle ne sait pas
Ce qu'elle sera
Anna,
Quand elle sera plus grande.
20 Ans, l'âge
Où l'on est plein de rêves.
Anna aussi a des rêves.
Elle a plein d'amis, enfin
Elle le croit.
Des amis qui pensent à elle,
Anna,
Des amis qui seront toujours lÃ
Pour elle.
Enfin c'est ce qu'ils disent.
Et elle a un amoureux
Anna.
A 20 ans,
Elle a beaucoup d'amoureux.
Ceux qu'elle appelle ses "ex"...
Mais lui, il l'aime !
Lui, l'amoureux d'Anna.
Et elle aussi. Enfin
Elle le croit...
Alors elle y va
A cet amour.
Alors elle y court.
Anna, Ã 20 ans,
Est très heureuse.
Plus qu'elle ne l'espèrait,
Mais bien moins
Qu'elle n'en rêvait.
Enfin, c'est ce qu'elle dit.
Enfin, c'est ce que l'on croit.
Elle a tout pour l'être :
Des amis qui l'aiment
Et son homme
Qu'Ã 20 ans, elle aime...
Et pourtant, Anna,
Celle que l'on dit belle à 20 ans,
Celle que l'on croit heureuse aussi.
Anna est triste.
Nos yeux ne le voient pas,
Mais ses joues, elles,
Le savent.
Ses joues, belles comme elle,
Ont bien vu les larmes
Qu'Anna a pleurées. A 20 ans...
Ses amis, elle ne les a plus,
Et son homme, lui
Va en aimer une autre :
Une autre fille qu'elle,
Bien qu'elle soit encore belle.
Alors elle rêve, Anna.
Elle rêve d'amis
Qui ne la quitteront pas
Et d'un chéri,
Qui toujours l'aimera.
Mais ils ne sont pas là .
Alors, elle rêve Anna :
Anna, Ã 20 ans,
A vécu de ses rêves.
Mais aujourd'hui
Anna ne vit plus...
Anna est morte hier.
Anna avait 20 ans,
L'âge où elle était encore belle,
Celui où elle était pleine d'espoirs :
Anna ne rêvera plus...
A Maman...
25 novembre 2007 - 04:29
Tu es la seule que je sois sûr d'aimer toute ma vie.
La seule aussi à t'être occupée de moi depuis petit.
Qui a trimé pour faire de ses enfants des gens bien,
Tu nous as élevés, toujours le cœur sur la main.
Peu m'importent toutes nos disputes et nos colères,
Je suis ton fils, et tu resteras pour toujours ma mère.
Ma Belle, ma Douce. Ma joie est ton amour si doux,
Que tu m'as donné sans demander le moindre sou.
Grandir sans papa à la maison, oui, c'était très dur,
Mais sans toi, c'est enlever la mer de la Côte d'Azur.
Te dire mes « je t'aime » pendant que tu es encore là ;
Plutôt que de te regretter une fois arrivé ton trépas.
A celles et ceux qui ont la chance de l'avoir à leurs côtés,
Sachez qu'il n'y a pas de trésor plus prisé, plus recherché
Que l'amour et la présence de la plus douce des créatures ;
Celle qui dépasse les plus belles merveilles de la nature.
La seule aussi à t'être occupée de moi depuis petit.
Qui a trimé pour faire de ses enfants des gens bien,
Tu nous as élevés, toujours le cœur sur la main.
Peu m'importent toutes nos disputes et nos colères,
Je suis ton fils, et tu resteras pour toujours ma mère.
Ma Belle, ma Douce. Ma joie est ton amour si doux,
Que tu m'as donné sans demander le moindre sou.
Grandir sans papa à la maison, oui, c'était très dur,
Mais sans toi, c'est enlever la mer de la Côte d'Azur.
Te dire mes « je t'aime » pendant que tu es encore là ;
Plutôt que de te regretter une fois arrivé ton trépas.
A celles et ceux qui ont la chance de l'avoir à leurs côtés,
Sachez qu'il n'y a pas de trésor plus prisé, plus recherché
Que l'amour et la présence de la plus douce des créatures ;
Celle qui dépasse les plus belles merveilles de la nature.
On vient dans ce monde...
24 novembre 2007 - 11:13
On vient dans ce monde,
Criant, pleurant,
Au milieu des larmes de joie
De tous ces proches
Qu'on ne connaît pas.
Êtres fragiles,
Au compteur vierge
De tout bien que l'on fait
Et du mal qui nous attend.
Le temps passe, on grandit.
On se plie à ce monde,
Et à ce qu'il nous offre.
On grandit encore,
Oubliant l'être innocent
Que l'on a été.
On souffre et on rit,
On pleure et on crie,
On aime et on déteste
On espère, on ne croit plus :
La route de notre bonheur
Est souvent jonchée de malheurs.
Puis, vient la vieillesse ;
On sent la fin proche.
On se remémore toute cette vie,
Qui, en somme, n'était pas si moche.
On se souvient, c'est la fin,
De tous ces éclats de rire.
On se rend compte, finalement,
Que notre vie n'était pas la pire.
On quitte ce monde
Comme on y est entré :
Triste
Mais sans cris.
Ne pas pleurer :
On se l'était promis.
On s'en va pour toujours,
On n'était là que pour un temps.
Les larmes coulent, mais à présent,
Elles arrosent les joues
De ceux qui nous sont proches
Et qui nous ont oublié
Depuis fort longtemps.
Vivons comme si l'on devait mourir demain.
Vivons pour ne pas dire demain :
"J'ai oublié de vivre..."
Criant, pleurant,
Au milieu des larmes de joie
De tous ces proches
Qu'on ne connaît pas.
Êtres fragiles,
Au compteur vierge
De tout bien que l'on fait
Et du mal qui nous attend.
Le temps passe, on grandit.
On se plie à ce monde,
Et à ce qu'il nous offre.
On grandit encore,
Oubliant l'être innocent
Que l'on a été.
On souffre et on rit,
On pleure et on crie,
On aime et on déteste
On espère, on ne croit plus :
La route de notre bonheur
Est souvent jonchée de malheurs.
Puis, vient la vieillesse ;
On sent la fin proche.
On se remémore toute cette vie,
Qui, en somme, n'était pas si moche.
On se souvient, c'est la fin,
De tous ces éclats de rire.
On se rend compte, finalement,
Que notre vie n'était pas la pire.
On quitte ce monde
Comme on y est entré :
Triste
Mais sans cris.
Ne pas pleurer :
On se l'était promis.
On s'en va pour toujours,
On n'était là que pour un temps.
Les larmes coulent, mais à présent,
Elles arrosent les joues
De ceux qui nous sont proches
Et qui nous ont oublié
Depuis fort longtemps.
Vivons comme si l'on devait mourir demain.
Vivons pour ne pas dire demain :
"J'ai oublié de vivre..."
"Ils" ont dit
24 novembre 2007 - 10:26
« Ils » ont dit, je n'ai pas vraiment compris,
Que je n'étais pas chez moi,
Que chez moi,
C'était là -bas.
LÃ -bas ?
Un endroit
Que je ne connais pas.
« Ils » m'ont d'y retourner,
Repartir lÃ
Où je ne suis jamais allé.
Mais moi, je n'ai rien dit
« Ils » ont dit, mes oreilles s'en souviennent,
Que leur haine,
Que cette haine,
Je l'ai provoquée.
Provoquée ?
Je n'ai fait qu'être ce que je suis.
Mon seul délit,
Je l'avoue,
Est d'être ce que je suis,
C'est tout.
Quant à moi, je n'ai rien dit.
« Ils » ont dit, j'en ai attrapé la migraine,
De moi et des miens,
Ceux à la peau mate,
Ceux aux cheveux crépus.
Nous Crépus,
Avions le cœur telle notre peau,
Noir
Comme la nuit,
Noir
Comme tout ce qui leur nuit.
Et moi je n'ai rien dit.
Pourtant, je voulais leur dire.
Dire mes choses,
Leur dire les choses.
Mais je préfère écrire.
Je voudrais leur dire.
Qu'ils se trompent,
Qu'ils se trompent de colère.
Colère démesurée
Envers un être
dont le seul tort
Est d'exister.
Leur dire
Que je ne vais
Pas les écouter.
Que le flot de leurs paroles
A mes oreilles
Ne fera que glisser
Et finira par se noyer.
Noyé
Dans l'océan de ma pensée.
Leur dire aussi
Que si ma bouche,
Aussi dure soit-elle,
Etait terrassée,
Ma plume,
Elle,
Saura les saigner.
Me saigner
Les saigner,
Pour leur montrer,
Que sous une peau différente
Coule le même sang,
Rouge.
Rouge
Comme les yeux de la haine,
Pas ceux de Rodrigue
Pour Chimène.
Leur dire, et dire encore,
Que la couleur
N'est pas sœur
Du cœur.
Cœur
Bien noir qu'est le leur,
Bien plus noir
Que celui qu'ils accusent
L'Autre,
D'avoir.
Que je n'étais pas chez moi,
Que chez moi,
C'était là -bas.
LÃ -bas ?
Un endroit
Que je ne connais pas.
« Ils » m'ont d'y retourner,
Repartir lÃ
Où je ne suis jamais allé.
Mais moi, je n'ai rien dit
« Ils » ont dit, mes oreilles s'en souviennent,
Que leur haine,
Que cette haine,
Je l'ai provoquée.
Provoquée ?
Je n'ai fait qu'être ce que je suis.
Mon seul délit,
Je l'avoue,
Est d'être ce que je suis,
C'est tout.
Quant à moi, je n'ai rien dit.
« Ils » ont dit, j'en ai attrapé la migraine,
De moi et des miens,
Ceux à la peau mate,
Ceux aux cheveux crépus.
Nous Crépus,
Avions le cœur telle notre peau,
Noir
Comme la nuit,
Noir
Comme tout ce qui leur nuit.
Et moi je n'ai rien dit.
Pourtant, je voulais leur dire.
Dire mes choses,
Leur dire les choses.
Mais je préfère écrire.
Je voudrais leur dire.
Qu'ils se trompent,
Qu'ils se trompent de colère.
Colère démesurée
Envers un être
dont le seul tort
Est d'exister.
Leur dire
Que je ne vais
Pas les écouter.
Que le flot de leurs paroles
A mes oreilles
Ne fera que glisser
Et finira par se noyer.
Noyé
Dans l'océan de ma pensée.
Leur dire aussi
Que si ma bouche,
Aussi dure soit-elle,
Etait terrassée,
Ma plume,
Elle,
Saura les saigner.
Me saigner
Les saigner,
Pour leur montrer,
Que sous une peau différente
Coule le même sang,
Rouge.
Rouge
Comme les yeux de la haine,
Pas ceux de Rodrigue
Pour Chimène.
Leur dire, et dire encore,
Que la couleur
N'est pas sœur
Du cœur.
Cœur
Bien noir qu'est le leur,
Bien plus noir
Que celui qu'ils accusent
L'Autre,
D'avoir.