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Hors-ligne Dernière activité : mars 28 2009 01:00

Publications sur Toute La Poésie

Ecrire encore et toujours

05 décembre 2007 - 08:26

Seul face à moi-même, le passé devient présent

D’une envoûtante présence omnisciente

Souvenirs, plaisirs, bonheur d’adolescent

Chauffe mon cœur, froid de mes pensées vieillissantes



Le plaisir de pouvoir de nouveau écrire

Larme de ce temps passé à mourir

Enterré dans le noir d’une obscurité envahissante

Ou la vie avait laissé place à des affaires oppressantes



Tout se bouscule dans ma créativité

Je veux clamer mon amour, mes amitiés

Je veux hurler pour celle que je veux aimer

Je veux pleurer pour ceux de mon âme dévastée



Un texte lu qui peut être apprécié

Devient une joie non dissimulée

Un plaisir bien plus grand que mes succès

Dans le monde des hommes occupés



Je ne veux plus de ce contexte inhibiteur

Où chacune de mes prestations fait peur

Sur cette terre ou l’argent à son odeur

Et les mots n’ont plus aucunes saveurs



Même si je pêche de ne savoir mettre en forme

Les idées assassinent que je réforme

Je reste passionné des mots que je transforme

A mesure de mes idées gaies ou mornes



Plaisirs des vers sans queues ni têtes

Reliés ensembles par différent pense bêtes

Et l’unique volonté d’amener mon lecteur

Dans le monde de la vie ou de l’horreur



De farce, jeu d’esprit, rimes et compromis

Les définitions se bousculent en mon paradis

Fait de vos yeux de plus en plus ébahis

De constater que je puisse aimer la poésie.

Passion, amour... et ronflements

04 décembre 2007 - 10:35

Dépose au creux de ma main un doux baiser

Remonte vers ma bouche pour nous souder

Dans un tendre geste des jeux amoureux

Soyons ensemble dans le foyer de notre feu



Aime moi comme aux premières caresses

Découvre mon corps avec ivresse

Enflamme mes sens pour toucher à l’extase

Fais de je t’aime une unique phrase



Couche toi sur l’autel de nos amours

Nue face à moi, vision de toujours

De cette perfection, lecture platonique

Vite revenu vers des contacts plus physiques



Laissons tous ses aspects philosophiques

Fils rebelles de ce dieu biblique

Libre cours aux écrits sataniques

De nos cris véritables source d’harmonique



Les pensées cessent dans la rythmique des gestes

Qui s’arrêtent dans nos visages grotesques

Et qui nous sépare sans plus de cérémonie

Pour que tout s’éteigne dans la nuit

Confesse

04 décembre 2007 - 10:23

Religieux bienvenus dans le mot confesse

Ce mot diabolique rituel d’après vos messes

Résumer en des maux toute la perversion

Et tuer Eve pour vos sujets de passions



Si présente dans les littératures antiques

Muse de toutes les inspirations poétiques

Vous êtes bien vulgaires avec les dames

Pour faire cette carte du corps des femmes



Quand nous autres les regardons dans les yeux

C’est part en dessous que vous êtes vicieux

Car de deux orifices vous la résumez en masse

Et servez vos discours auprès de votre paroisse



Le serpent biblique est dans vos prières

Comme la pomme a eu un jour son ver

Messieurs, regardez qui s’agenouille devant dieu

Et cessez de vous cacher sur l’illusoire d’être pieux

FANTASME

03 décembre 2007 - 10:35

Page d’histoire séparant Antoine de César

Cléopâtre en reine des plus avares

Clôturant l’ère de ses pages d’or

Mimant le peuple dans le rôle de pandore

Seul se sentant Ulysse dans son odyssée

Souvenant des délices de son aimée

Pénélope au destin lié par l’avancée d’un fil

D’une tapisserie sans fin, Iliade de son idylle

D’un homme prêcheur dans le désert

Volonté de voir les hommes sortir de l’enfer

D’une parole sainte sans souhait de peur

Parabole tombée sous la terre du fossoyeur

D’une envie de dominer les territoires

D’un insomniaque aux idées noires

Envoyant des vies par centaines et milliers

Périr au son de ses désirs pêché

De moi aux souhaits de mes envies

Fleur d’un plaisir sans douleurs ni cris

Juste pouvoir me sentir aimer

Par toi, tes pieds et tes baisers

Le toi dans le nous

03 décembre 2007 - 10:31

Une pensée noyée dans un océan

Naît le désir des plus odoriférant

Tempérant, assagissant le Rhin

De l’être humain à l’homme serein

Un regard pour le secret de l’univers

Une vie devient un siècle de lumière

Plaisir de découvrir et s’ébaubir

Illusion de séparer pour mieux se dédire

D’une inconnue à l’ingénu inconnu

D’un secret devenant soif du méconnu

D’une existence lesté par les cailloux

La vérité dans cet avenir des plus flous

Privé de liberté pour mieux se libérer

Sentiment lié aux non dits inavoués

Permanence de mai et des premiers muguets

Printemps suspendu par un habile Breguet

Tant d’image et de mots en une expression

Reflet des plaisirs, du quotidien et des passions

Je conclu, donne l’escarmouche et le thème

Ma douce, Mon amour, je t’aime