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Au-dessus de la plage toute de sable blanc
De grands goélands délirent dans le soleil
La forêt a une haleine bleutée
Des nymphes y naissent avec la vivacité de l'instant
Et puis
Parmi les ombrelles couleur du temps qui passe
La nuit vient en lentes reptations parfumées
Tout là haut sur la colline le volcan
Crache de beaux serpents éblouissants
Nous regardons
Nous ne pouvons que regarder
Nous ne pouvons jamais que regarder
Costumes de Scène
Inscrit(e) : 11 déc. 2007Hors-ligne Dernière activité : déc. 13 2008 01:18
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03 avril 2008 - 12:13
Vertiges du soir
24 février 2008 - 12:57
Les portes de cristal cassent au coup de vent
Vent du Nord qui apporte les lourds échos du soir
Lorsque la vie chavire au pourtour des sourires
Que les rêves des hommes emplissent les miroirs
Mais les sentiers usés nous emmènent vers ailleurs
Frissons d'orgues qui sonnent comme des flacons brisés
A travers les lueurs des longs chemins mouillés
Quelqu'un cherche l'odeur que tu as pu laisser
Il ne la trouvera pas mais qu'importe le leurre
Il devra bien demain danser sur la rosée
Vent du Nord qui apporte les lourds échos du soir
Lorsque la vie chavire au pourtour des sourires
Que les rêves des hommes emplissent les miroirs
Mais les sentiers usés nous emmènent vers ailleurs
Frissons d'orgues qui sonnent comme des flacons brisés
A travers les lueurs des longs chemins mouillés
Quelqu'un cherche l'odeur que tu as pu laisser
Il ne la trouvera pas mais qu'importe le leurre
Il devra bien demain danser sur la rosée
Rêver à Paris
14 février 2008 - 01:51
Sur un air d'accordéon nous marchions
Le long des quais
Le soleil se noyait
Voluptueusement dans l'eau
De la Seine
Nous aurions pu ainsi aller jusqu'au Paradis
Si quelqu'un dans notre dos
N'avait crié "Hello!"
A nous retourner pourtant vivement
Nous n'avons vu qu'une petite bonne femme de porcelaine
Bien trop lointaine
Nom de Dieu! Nous avons rêvé!
Mais tu m'as dit que ce n'était
Pas une raison pour jurer
Comme un qui ne croyait
Même pas aux étoiles glacées
Dansant au-dessus des forêts
Alors nous avons rejoint la première terrasse de café
Tu avais mis ta robe à faire pâlir les fées
Les yeux du garçon papillonnaient
Autour de ton décolleté angoissant
Il nous suffisait maintenant
De regarder le soir déposer
Sur les toits engourdis
De Paris
Ses longs rêves de sable blanc
Le long des quais
Le soleil se noyait
Voluptueusement dans l'eau
De la Seine
Nous aurions pu ainsi aller jusqu'au Paradis
Si quelqu'un dans notre dos
N'avait crié "Hello!"
A nous retourner pourtant vivement
Nous n'avons vu qu'une petite bonne femme de porcelaine
Bien trop lointaine
Nom de Dieu! Nous avons rêvé!
Mais tu m'as dit que ce n'était
Pas une raison pour jurer
Comme un qui ne croyait
Même pas aux étoiles glacées
Dansant au-dessus des forêts
Alors nous avons rejoint la première terrasse de café
Tu avais mis ta robe à faire pâlir les fées
Les yeux du garçon papillonnaient
Autour de ton décolleté angoissant
Il nous suffisait maintenant
De regarder le soir déposer
Sur les toits engourdis
De Paris
Ses longs rêves de sable blanc
Costume de Dom Juan
02 février 2008 - 01:22
Crevés brodés
cravate et dentelles
Noeud négligé
Satin bleu noir
Justaucorps fermé
Brodé argent
Doublé étoiles
Culotte bleu turquoise
Assez sombre
Avec des reflets noirs
Boucles et rubans
Métal
Pour tenir les bas blancs
Escarpins éclatants
L'homme aux cent visages
Le masque de vent
L'homme sans visage
Crève-coeur incessant
Eternel amant
Note: Le crevé est une ouverture longitudinale sur la manche d'un vêtement, laissant apparaître la doublure, parfois brodée.
cravate et dentelles
Noeud négligé
Satin bleu noir
Justaucorps fermé
Brodé argent
Doublé étoiles
Culotte bleu turquoise
Assez sombre
Avec des reflets noirs
Boucles et rubans
Métal
Pour tenir les bas blancs
Escarpins éclatants
L'homme aux cent visages
Le masque de vent
L'homme sans visage
Crève-coeur incessant
Eternel amant
Note: Le crevé est une ouverture longitudinale sur la manche d'un vêtement, laissant apparaître la doublure, parfois brodée.
Les jeux du temps
01 février 2008 - 12:06
En robe de vent
Le rocher parie
Sur l'immortalité
Et puis
Le temps qui perle long
A la fin
Le décalotte
Tel un oeuf à la coque
( Et les poètes, tendrement, de préparer leurs mouillettes )
Le rocher parie
Sur l'immortalité
Et puis
Le temps qui perle long
A la fin
Le décalotte
Tel un oeuf à la coque
( Et les poètes, tendrement, de préparer leurs mouillettes )
