Quand la nuit viendra et que la terre sera plongée dans les ténèbres,
Quand les étoiles sortiront pour chanter le charme du sahel,
Quand les fées du sahara danseront là -bas dans la palmeraie,
Quand seront finies les longues veillées
De chaleur et de verres de thé;
Quand s'éteindront enfin les feux du campement,
Je viendrai te voir.
Guidé par ton amour,j'irai au devant de ta tente.
Tu reconnaîtras le doux murmure de ma voix.
Aussi rayonnante que les pierres du Djebel,
Tu sortiras visage éclairé par la lune.
Nous ne ferions rien de mal
Car nous avons tout le temps.
Nous ne parlerions même pas.
Tu seras tout juste mon rêve et moi ton univers.
Comme un méhariste bercé par le vent et le silence,
Nous écouteront le froufrou lointain des dattiers.
Nous humeront avec passion
L'odeur exquise du lait caillé.
Alors on exhaltera le lyrisme de nos coeurs.
Les jeunes filles chanteront pour nous.
Les griots nous composeront des poèmes nocturnes.
Car c'est avec envie que l'on nous regarde NOMADE DE MES REVES.
J'aime tout de toi:
Les traits fins de ton visage,
L'éclat de ta peau,
L'éblouissement de tes sourires
Ainsi que tes longs cheveux noirs.
Je t'adore jolie nomade de mes longues nuits.
fidio
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NOMADE DE MES REVES
18 juin 2008 - 04:18
MA FAMILLE
18 juin 2008 - 04:16
Tu es de ma famille...
Même si dans tes yeux brille le soleil,
Et qu'en moi pâlisse la lune;
Même si l'azur clair apparaît
Dans l'harmattan blanc de mes prunelles
Et qu'en toi je vois l'hiver des collines,
Tu es de ma famille.
Tu es des miens
Tu fais partie de mes gens.
Tu es de ceux que j'aime.
Ne regardes rien qui puisse faire croire le contraire.
Café-crème je sèmerai sur ton chemin
Des odeurs d'ébène et d'acacia.
Et toi....tu m'énivreras d'arôme d'érable et d'olivier.
Je suis de la rue case-nègre
Vois-tu mes résonnances s'envolent dans les airs
Et s'accordent aux notes de ta guitare.
Nos couleurs s'harmonisent et s'harmoniseront toujours
Comme un arc-en-ciel issu de la pluie et du soleil.
Tu es de ma famille
Et c'est bien plus qu'on ne le pense.
Même si dans tes yeux brille le soleil,
Et qu'en moi pâlisse la lune;
Même si l'azur clair apparaît
Dans l'harmattan blanc de mes prunelles
Et qu'en toi je vois l'hiver des collines,
Tu es de ma famille.
Tu es des miens
Tu fais partie de mes gens.
Tu es de ceux que j'aime.
Ne regardes rien qui puisse faire croire le contraire.
Café-crème je sèmerai sur ton chemin
Des odeurs d'ébène et d'acacia.
Et toi....tu m'énivreras d'arôme d'érable et d'olivier.
Je suis de la rue case-nègre
Vois-tu mes résonnances s'envolent dans les airs
Et s'accordent aux notes de ta guitare.
Nos couleurs s'harmonisent et s'harmoniseront toujours
Comme un arc-en-ciel issu de la pluie et du soleil.
Tu es de ma famille
Et c'est bien plus qu'on ne le pense.
TU SOURIS
13 juin 2008 - 11:51
Petite orpheline,je t'ai vu marcher sur les bancs de sable.
Tu courais si enchanté et si formidable.
La vie rayonnait sur ton visage
Bien qu'avec toi elle n'a point été tendre mais un peu sauvage.
Elle t'a pris sans regret ceux q'au monde tu aimais:
Ton père, tes frères et ta mère.
Abandonnée tu errais sur les chemins.
Tu mendiais pour ne pas mourir de faim.
Jusqu'Ã ce que je te rencontre un beau matin.
Petite orpheline martyre du destin
Que j'aime regarder ton sourire!
Si beau, si innocent te si pure!
Charmente fille face aux épreuves de la vie, tu as su gardé ton courage
Alors que d'autre auraient fait le contraire à ton âge.
Tu sais toujours aimer
Toi qui si longtemps est resté isolée.
Tu prends tout du bon côté
Bien que durement tu as été éprouvée.
Tu sais dominer les peines et même consoler!
Petite fille tu souris.
Tu souris adorable comme une naiade.
Tu souris tendrement à l'avenir.
Tu courais si enchanté et si formidable.
La vie rayonnait sur ton visage
Bien qu'avec toi elle n'a point été tendre mais un peu sauvage.
Elle t'a pris sans regret ceux q'au monde tu aimais:
Ton père, tes frères et ta mère.
Abandonnée tu errais sur les chemins.
Tu mendiais pour ne pas mourir de faim.
Jusqu'Ã ce que je te rencontre un beau matin.
Petite orpheline martyre du destin
Que j'aime regarder ton sourire!
Si beau, si innocent te si pure!
Charmente fille face aux épreuves de la vie, tu as su gardé ton courage
Alors que d'autre auraient fait le contraire à ton âge.
Tu sais toujours aimer
Toi qui si longtemps est resté isolée.
Tu prends tout du bon côté
Bien que durement tu as été éprouvée.
Tu sais dominer les peines et même consoler!
Petite fille tu souris.
Tu souris adorable comme une naiade.
Tu souris tendrement à l'avenir.
QUI SUIS-JE?
11 avril 2008 - 10:15
J'ai longtemps cherché à me connaître.
Tout ce que j'ai pu découvrir c'est un brin de ce que sont les autres.
Leurs sourires,leurs larmes,leurs colères et les peurs.
A travers eux j'ai voulu alors me connaître.
Je me suis servi de leurs dessins pour discerner ma silhouette.
Et là j'ai connu tout d'eux.
Je croyais du coup avoir trouvé mon moi;
Mais ce n'était pas vrai.
Il manquait cette petite chose qui ferait qu'eux c'est moi,
Que l'angelot n'est pas different du chérubin.
Cette petite chose,je l'ai cherchée à travers le temps et l'espace.
Je lui ai couru après sans même la voir.
Cherches encore! m'a-t-on dit
cherches toujours!
Pourtant je ne l'ai pas trouvé.
J'ai alors opté pour une autre solution:l'attendre cette petite chose.
Je l'ai attendu:comme un juif la venue du Messie;
Comme un voyageur égaré la providence.
Je me suis tenu éveillé avec ma lampe remplie d'huile.
Pourtant la petite chose qui me ferait tout comprendre n'est pas venue.
Je ne sais plus quoi penser maintenant.
Connaîtrai-je un jour mon moi?
Pour l'instant je vis;
Je respire chaque instant qui passe comme un parfum exquis.
J'ai tout vu dans ma vie,
j'ai tout su dans ma vie surtout mes désirs.
Mais...je ne suis point parvenu à me connaître moi-même;
A savoir qui je suis.
Tout ce que j'ai pu découvrir c'est un brin de ce que sont les autres.
Leurs sourires,leurs larmes,leurs colères et les peurs.
A travers eux j'ai voulu alors me connaître.
Je me suis servi de leurs dessins pour discerner ma silhouette.
Et là j'ai connu tout d'eux.
Je croyais du coup avoir trouvé mon moi;
Mais ce n'était pas vrai.
Il manquait cette petite chose qui ferait qu'eux c'est moi,
Que l'angelot n'est pas different du chérubin.
Cette petite chose,je l'ai cherchée à travers le temps et l'espace.
Je lui ai couru après sans même la voir.
Cherches encore! m'a-t-on dit
cherches toujours!
Pourtant je ne l'ai pas trouvé.
J'ai alors opté pour une autre solution:l'attendre cette petite chose.
Je l'ai attendu:comme un juif la venue du Messie;
Comme un voyageur égaré la providence.
Je me suis tenu éveillé avec ma lampe remplie d'huile.
Pourtant la petite chose qui me ferait tout comprendre n'est pas venue.
Je ne sais plus quoi penser maintenant.
Connaîtrai-je un jour mon moi?
Pour l'instant je vis;
Je respire chaque instant qui passe comme un parfum exquis.
J'ai tout vu dans ma vie,
j'ai tout su dans ma vie surtout mes désirs.
Mais...je ne suis point parvenu à me connaître moi-même;
A savoir qui je suis.
LOIN DE MOI
26 février 2008 - 05:25
J'ai caressé ton doux visage sur la photo
Et je l'ai glissée dans la poche de mon manteau.
Je viendrai te voir Marianne.
Par les montagnes,les glaciers azurés,
Par les collines et les vallées,
Par les champs d'été
Je viendrai te voir belle et nostalgique Marianne.
Je me lèverai tôt et sous les rayons tièdes du soleil,
Sous le silence des arbres,
L'atmosphère pesant des croix de marbre
Je viendrai te voir là où tu te reposes.
Je t'apporterai des fleurs de cigüe en blanches étoiles,
Un pétale de rose plein de mes larmes.
Loin de moi tu es
Tout près de toi mon coeur demeure.
Il a perdu le rire ton cher papa,
Ses cheveux ont viré du gris au blanc
Et ses jours sont devenus assombris.
Lui qui t'adorais comme une perle fine,
Comme le bijou d'un corailleur napolitain...
Comment veux-tu qu'il soit encore heureux?
Voici tu dors déjà avant lui sous les herbes drues,
Sous la verdure immense et nocturne
De ce lieu où l'on entends
Que le bruit de pas du fossoyeur.
Tu m'as quitté Marianne
Tu m'as quitté dans ta fleur de jouvence
Flétrie par le vent violent et cruel du sida.
Tu as mal joué et ce mal t'a emportée.
Pourquoi Marianne? Dis-moi pourquoi?
Voici je suis venu fidèle au rendez-vous,
Le temps s'est chargé de panser mes blessures.
J'ai apporté des bouquets de fleur pour embaumer ta stèle,
Quelques mélodies de rossignol pour bercer
Ton long et éternel sommeil.
Et je m'en vais...
Loin de moi tu es
Tout près de toi mon coeur demeure.
Et je l'ai glissée dans la poche de mon manteau.
Je viendrai te voir Marianne.
Par les montagnes,les glaciers azurés,
Par les collines et les vallées,
Par les champs d'été
Je viendrai te voir belle et nostalgique Marianne.
Je me lèverai tôt et sous les rayons tièdes du soleil,
Sous le silence des arbres,
L'atmosphère pesant des croix de marbre
Je viendrai te voir là où tu te reposes.
Je t'apporterai des fleurs de cigüe en blanches étoiles,
Un pétale de rose plein de mes larmes.
Loin de moi tu es
Tout près de toi mon coeur demeure.
Il a perdu le rire ton cher papa,
Ses cheveux ont viré du gris au blanc
Et ses jours sont devenus assombris.
Lui qui t'adorais comme une perle fine,
Comme le bijou d'un corailleur napolitain...
Comment veux-tu qu'il soit encore heureux?
Voici tu dors déjà avant lui sous les herbes drues,
Sous la verdure immense et nocturne
De ce lieu où l'on entends
Que le bruit de pas du fossoyeur.
Tu m'as quitté Marianne
Tu m'as quitté dans ta fleur de jouvence
Flétrie par le vent violent et cruel du sida.
Tu as mal joué et ce mal t'a emportée.
Pourquoi Marianne? Dis-moi pourquoi?
Voici je suis venu fidèle au rendez-vous,
Le temps s'est chargé de panser mes blessures.
J'ai apporté des bouquets de fleur pour embaumer ta stèle,
Quelques mélodies de rossignol pour bercer
Ton long et éternel sommeil.
Et je m'en vais...
Loin de moi tu es
Tout près de toi mon coeur demeure.