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Revealing Ink

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Publications sur Toute La Poésie

Une chanson...Con toda palabra

21 juillet 2009 - 08:02



Con toda palabra

Avec toute parole

Avec toute parole
Avec tout sourire
Avec tout regard
Avec toute caresse

Je m'approche de l'eau
Buvant ton baiser
La lumière de ton visage
La lumière de ton corps

T'aimer est prière
C'est chant de muet
Regard d'aveugle
Secret dénudé

Je me rends à tes bras
J'ai peur et je suis calme
Une prière dans la bouche
Et une prière dans l'âme




Avec toute parole
Avec toute sourire
Avec tout regard
Avec toute caresse

Je m'approche du feu
Qui brûle le tout

La lumière de ton visage
La lumière de ton corps

T'aimer est prière
C'est chant de muet
Regard d'aveugle
Secret dénudé

Je me rends à tes bras
J'ai peur et je suis calme
Une prière dans la bouche
Et une prière dans l'âme

Con toda palabra
Con toda sonrisa
Con toda mirada
Con toda caricia

Me acerco al agua
Bebiendo tu beso
La luz de tu cara
La luz de tu cuerpo

Es ruego el quererte
Es canto de mudo
Mirada de ciego
Secreto desnudo

Me entrego a tus brazos
Con miedo y con calma
Y un ruego en la boca
Y un ruego en el alma

Con toda palabra
Con toda sonrisa
Con toda mirada
Con toda caricia

Me acerco al fuego
Que todo lo quema
La luz de tu cara
La luz de tu cuerpo

Es ruego el quererte
Es canto de mudo
Mirada de ciego
Secreto desnudo

Me entrego a tus brazos
Con miedo y con calma
Y un ruego en la boca
Y un ruego en el alma

Danse sur les mélopées des sens - LA CAMISA NEGRA

07 mars 2008 - 10:57

Danse sur les mélopées de tes sens


Danse sur les mélopées de tes sens

Bras qui se dénouent
Taille fine qui se déhanche
Texture sensuelle de tes seins denses
Liberté de ce corps qui se dévoue
Au plaisir de vibrer, où tu te penches


La musique te saisit
Puissant enivrement de la vie


Va où le vent te mène
Faite d'ici et d'ailleurs
Danse sur les rythmes qui t'emportent
Dans des instants de simple bonheur


Femme, femme
Vis ce que tu es
Que ton corps exprime
Ces transes
Et que rien ne les comprime


Danse
Sur les mots de ton esprit
Explore ton univers
Que ce soit en vers
Ou en retournant
Le monde à son envers


Crie l'amour agonisant
Le désir que tu as assassiné
D'un homme que tu as tant aimé
Quand tant d'années
Il n'a que pour toi vibré
Et que vous vous êtes ensorcelés
Puisse-t-il te pardonner
Et toi ne pas penser
Qu'un jour tu pourrais regretter
D'avoir à la vie de cet amour attenté


Quand lui rêvera sur d'autres corps
Et vivra de nouvelles aurores
Auprès de jeunes nymphes aux cheveux d'or


Dans tes chairs
Transpirent toujours
De ce corps éveillé
Aux odeurs de la terre
Aux chaleurs qui se terrent
Des explosions d'étincelles
Aux accents éternels


Vibre au son de ta musique
De ces regards pacifiques
Oublie un instant les regards
Qui te font piquer des fards


Danse tes accords magiques


Musique latine
Corps qui se dessinent
Une appartenance
A l'univers des transes
Loin des vers, de la pensée
Au pays de la beauté
Des corps libérés
Et déhanchés.


Vis Ta musique,
Femme
Exalte Ta rythmique !


Reste l'empreinte de ton corps
Et la douce musique de nos accords
Ta peau veloutée
Si douce au toucher…
Parfum entêtant
De ces corps à corps envoûtants
Qui s'efface de ton vent
M'oublier à ton corps défendant
Qui à présent se suspend
De ma voix qui auparavant
Eveillait quasi sur le champ
Et imparablement
La dureté de ton tourment
Sur le fil du tél chantant
Et se fait désormais absent
De cet amour que j'ai tué sur le champ
D'étranges sarments


Agua como chocolate


Inventerons-nous de nouveaux corps à corps
Sur d'autres musiques, d'autres accords ?
En de douces petites morts
Au diapason d'autres corps ?


Loin de l'amour éternel
Un soleil s'est couché
Naissance d'un éphémère
Pourvu que l'amour ne nous soit plus cruel
Et si doux, source essentielle


Revealing Ink
el olor del amor




LA CAMISA NEGRA
JUANES

Hoy tengo en el alma una pena
y es por culpa de tu embrujo

Hoy sé que tú ya no me quieres
y eso es lo que más me hiere

que tengo la camisa negra
y
una pena que me duele
mal parece que solo me quedé
y fue pura todita tu mentira
que maldita mala suerte la mía
que aquel día te encontré
por beber del veneno malevo de tu amor
yo quedé moribundo y
lleno de dolor
respiré de ese humo amargo de tu adiós
y desde que tú te fuiste yo solo tengo…
tengo la camisa negra
porque negra tengo el alma
yo por ti perdí la calma
y casi pierdo hasta mi cama

cama cama caman baby
te digo con disimulo
que tengo la camisa negra
y debajo tengo el difunto
tengo la camisa negra
ya tu amor no me interesa
lo que ayer me supo a gloria
hoy me sabe a pura
miércoles por la tarde y t ú que no llegas
ni siquiera muestras señas
y yo con la camisa negra
y tus maletas en la puerta



Rupture

02 janvier 2008 - 02:35

Rupture passionnelle

Liberté d'être, liberté d'exister
Hors de frontières imposées.
Ouverture vers l'extérieur,
Danse aux sourires sains et rieurs...

Loin de dépendances toxiques
Hors d'adorations exotiques
Se relier aux lectures philosophiques
Aux amitiés libératrices.

S'expanser à la vue de tableaux, art matrice...
Elargir son champ au son de la musique
Jazz world music et classique.
Puiser à la source des mots
Les méditer comme le souffle sur le roseau,
L'amour n'est pas le seul lieu du beau.

Vision claire, respect, d'abord être soi
Conviction que l'intuition et la volonté ont force de loi...
Posséder à tout prix, corps ou esprit
La passion a durement touché à sa fin, c'est la nuit.

Chaque être n'appartient qu'à lui-même
Nul régime, nul homme, nul emblème
Ne pourra écraser ce qui est là.
Prise de conscience qu'il faut mettre le holà
A cette emprise qui infantilise.
Hier libre, aujourd'hui on me fossilise
Hier dancing queen et en harmonie avec l'amie
Aujourd'hui limitée et contrôlée à l'envi.

Hier et aujourd'hui jusqu'à cet après-midi
Confiance et réel appétit de vie
Et depuis enfermée, c'en est trop, il suffit.
Vision claire de ce qui éloigne de la vie
Vision claire de la réalité loin de la nuit
Je suis déjà allée au bout de cet ennui...

Nul besoin d'un garde à ma porte
Qui me dirait comment je me comporte.

Chaque être naît libre, retrouver
Sa liberté, avec respect s'en abreuver
Mieux vaut être seule que mal accompagnée.

Avoir des convictions qui sont vôtres
Ne vous autorisent nullement à les imposer à l'autre.
Si elles ont guidé votre vie, elles sont à vous...
Votre fierté, votre honneur, votre bijou
Votre courage, héros jamais à genou
Ces valeurs en vous à jamais
Vous avez su séparer le bon grain de l'ivraie.

Tout cela vous appartient
Et jamais ne sera mien.

Chemins trop différents...
Ce qui autrefois enrichissait
Empêche l'un et l'autre d'être ce qu'il est...
Ces différences, de l'amour un ferment
Aujourd'hui nous laissent dans un enfermement.

Les portes du passé se sont refermées
Les cicatrices au loin enterrées...
Revenir chacun sur ce qui est sien
Nécessite de prendre en main son destin
Et d'avancer chacun sur d'autres chemins,
Renouant l'un et l'autre avec son essence
Encore nourris de nos échanges
Mais repuisant loin dans nos sens
Et aussi dans l'enfance pour un sourire de l'ange...

Revealing Ink
Breakup - not the breakdown of those beloved or of those who where beloved once...nor our own breakdown...
Be 2008 a peaceful year...deep hope of serenity...even if...the word end...

Ciega sordomuda

29 décembre 2007 - 09:51




Ciega sordomuda
Aveugle sourde-muette

Etoile du Nord, étoile du Sud
Sables dérivants au soleil mouvant
Cercle du cerceau ciselé en son centre
Energie dispersée dans cette danse du ventre
Musique réveillant un coeur respirant (agonisant...)

Corps inanimé dans sa gangue de froid
Le son insolent taquine sa mélancolie
Chasse l'esprit malade de pensées aux abois
L'intense et innocente gaieté est là tapie

Reste de ce cercle rond bonheur porté
Ventre plein d'amour devenu grand
Etoile du Nord, étoile du Sud
Soleil devenu grand aux couleurs de beauté
Innocence à protéger de ce coeur encore enfant
L'aimer, aimer, le libérer, se libérer

Chaînes d'amour, naissance d'un soleil
Toujours sera là, source d'éveil
Danser, sur l'air de cette source profonde
En nous, sur la douceur de nos ondes

Un jour, des chemins se délitent
Les chaînes d'amour qui nous délimitent
Maillons qui nous tirent et nous étirent
A trop les avoir tirées, passion qui épuise
Etouffe ceux qui l'avaient conquise

Danser sur ce qui a été beau
Joie de cet éclat qui sera toujours là
Danser, se laisser couler le long de l'eau
Laisser glisser, en peu de heurts, esa muerta

Revealing Ink
Reminders for a revival

ir caminando...el camino de la vida...

Caminante, no hay camino, el camino se hace al andar.
Toi qui chemines, il n'y a pas de chemin, le chemin se fait en marchant...
Machado.

Merci à Shakira...

Sans titre

28 décembre 2007 - 10:31

Barreaux retors, croire à l'inespérance
Boues immondes tendant leurs bras moribonds
Vertiges crasses d'un enfermement à l'odeur rance
Ame futile et gaie, n'y voir que possession...

Rien d'offert, jalousies ouvertes à des souffrances
Yeux portemanteau d'un esprit en prison
Malentendu de l'homme en proie à la surveillance
Rien n'appartient à rien, il n'en est nul besoin.

Ni esprit, ni chair, ni corps, l'être est né libre.

La cage se referme, croire en fermer l'oiseau (enfermer l'oiseau...)
Et déjà l'esprit en vie fait de son chant l'envol
De ses pensées, et rien ne pourra l'en empêcher.
Lui porte sa méfiance comme un sublime fardeau
L'amour, à elle, s'en est allé comme un espion de haut vol
Depuis longtemps, ses mots le disent, il n'a pas écouté.
Défaut d'inattention, défaut de son attention
A lui, tolérance de sa passion à elle, échappée
Patience qui mène à l'impatience, frictions...

Attraction terrestre de corps, antiques appétits charnels
Longue passion cimentée par l'entente des sens
Addition soustraction possession aucun sens
Restriction réduction seule dimension le sensuel

Harmonie, beauté, paysages, esprit en lévitation
Dimension oubliée, en elle, dimension des émotions
L'écriture n'est que rêve et serait loin du concret
Sa raison à lui, celle de corps, son unique décret

Aveugle celui qui ne souhaite pas ouvrir ses yeux
Réducteur de tête, équation de corps en équerres
Son équation à lui, son intense désir pour son corps à elle
Racine au carré de rêves qui n'iront pas (plus) aux cieux
Rêves sans suite qui se désespèrent et errent
Ses rêves à elle, à terre, loin de l'exponentielle

Et monter et descendre le grand huit de l'infini
C'en est fini de l'ordonnée, doux attrait du désordonné
C'en est fini de l'abscisse et des abîmes trop précis

Courbe de Gauss, de personne on ne se gausse

Seule équation un plus un = un
Fusion et absorption dans un esprit de liberté
Où chacun reste soi et plus que soi tout en étant mêlés
Température de fusion où les deux demeurent entités

Idéale équation, approche d'une étrange perfection

Lapin blanc sorti par magie d'un chapeau
Prestidigitateur peu sérieux de mots bien beaux
Monde érudit qui Reverdit et (s')encanaille
Divine Trouille, mots félins et douce Bataille
Chars à voiles sur plages de mer
Yeux verts étoiles ou bleus éclairs
Où rien ne désespère et tout espère.
Où rien ne juge ni déjuge.

Written 26/12 at 2 o'clock in the morning
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