correcteur

Un pas, deux mouvements,
La fluidité du serpent,
Ta nouvelle danse m'affole,
Me mord le coeur.

Viens, viens, approche!
Les ténèbres, nos âmes,
Sont deux reptiles qui s'enchainent,
Crachant leur poison brûlant de haine,
Sur nos corps vaillants.

La musique au rythme du Diable,
Possède la couleur de tes yeux,
L'amertume de mes larmes,
Et le goût de l'oubli.

Pars, pars à jamais!
Je suis le mort au coeur de pierres
L'esprit glacé des landes perdues,
Mon sang est froid,
Froid comme le serpent. [/b]

Dans ces villes ou tout est nombre
Mal logé, mal nourris
Ou le péril est dans l'ombre
Bien caché, bien tapis
Des consciences en pénombres
Si tranquille, point meurtris
Dans ces villes ou tout est sombre
Viens chanter triste vie

Dans ces galères immondes
Ou l'humain lance un cri
Des misères que l'on sonde
Si hautain de mépris
Des chimères qui refonde
Les chagrins, l'agonie
Dans ces galères du monde
Viens chanter triste vie

Souvenez-vous qu'on est frère
Comme l'abbé nous l'a dit
Un peu fou, jamais pépère
Alphabet des non-dits
Sans le sou mais toujours fière
Dignité d'affranchis
Souvenez vous qu'on désespère
Dans le chant de la vie "Majeur"

Dans tes coups de gueule avec tes coups de sangs
Quand tu te sens si seul dans tes rêves d'enfant
Un verre pour l'oubli, l'autre solidaire
Imbibé mais meurtri, cœur qui desespère

Aimez moi, nous dis tu dans ce décors sombre
Ou l'émoi s'est tu, l'alcool devient ton ombre

Rires futiles, venus sans explications
Aux danses puérils d'un corps privé de raison
Chante, tourne et pleur, sont d'une même saison
Cours après le bonheur qui a fuit ta maison

Aimez moi ! Silence. Point d'écho dans ta vie
Et ta voix, errance, est fardeau pour autrui

Misère assumée par une vie sans issue
Galère dévoyée de drames inconnus
Es tu encore humain dans l'abîme du mal
Qui te tendra la main avant le temps fatal
Fatal "Majeur"

Je Suis malade
J'ai la grippe!
Ma tête tourne
Comme un certain flip!

Larmoiement s'ajoute aux larmes,
Une vraie équipe!
Et moi seul
Sans toi...et même pas un bip!

Pour se guérir, j'enlève tous mes sous vêtements
Même mon slip !
Prendre une douche froide
En pleine nuit et pluie en faisant le hip

Hop ! Je chasse la grippe
Et je rejoins le fameux clip !
Qui chante …qui cours …qui rêve…
Qui fume la pipe !

C'est mon type hihi hihip !! pffff
La grippe dègrippe
Hip hihip hourra


thankus

Apprend moi la nuit
A l'heure où la première étincelle
Fait place à la fantaisie
De ton soupir qui m'appelle.
Apprend moi à savourer tes délices
En une honteuse volupté,
Ombres de vies trop complices,
Loin des désordres semés.
Apprend moi à l'étendue de tes yeux
En cette nuit de plaisirs éphémères,
Astres éclipsés de la pénombre des cieux,
De nos lâches prudences amères
Apprend moi à dessiner les courbes de ton corps
A la plume de mes doigts impatients,
Émotions profondes comme décor,
Heures soyeuses de nos corps s'enlaçant.
Apprend moi le jardin de la paresse,
Les charmes secrets , polis de baisers,
Fleurs humaines , cris de tendresse
Sacrifiant le temps d'une dévorante obscurité.
Apprend moi les aubes étoilées
La splendeur première du rayon d'amour,
Harmonie trop exquise de nos cœurs enchantés
Aux confins des lueurs cachées du jour.
Apprend moi à la découverte des secrets,
Paroles tentatrices et leurs ombres infidèles,
Confus symboles d'aurores charmées,
Océan sans écume de larmes rebelles.
Apprend moi à l'union de notre double destinée,
Les battements de mon cœur amoureux,
Mes doigts qui frissonnent de ces temps indomptés,
Image brûlante de ce lit silencieux.
Apprend moi …



Au Dauphinbleu