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Pouillot

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Hors-ligne Dernière activité : mai 17 2010 10:42

Publications sur Toute La Poésie

J'ai cherché

04 mai 2010 - 08:28

J'ai cherché
Dans la chevelure du vent
L'aube de ton cou

J'ai encré à ma mémoire
L'empreinte des herbes folles
A la chute de tes reins

Estampilles végétales
De nos corps mêlés, dans le lit fleurit
De notre jardin secret

Quand la musique de ton âme
Déchirait le temps des heures volées
A nos tristes vies résignées.

La fange du temps

16 décembre 2009 - 11:32

Dans la fange du temps, mes pensées enfouies
Mes rimes endormies
A mes lèvres de "pisé"
Je revois Mona Gapée, dans l'écume des draps
Ses soupirs crevaient l'aurore
La musique de son âme résonne encore
L'hameçon dans le coeur, pour l'heure
J'étanche mon exil
Avec mon futur hanté rieur.

Des ires de Mona Gapée

21 septembre 2009 - 08:07

Des ires de Mona Gapée

J'admire les fines rides

Ses noires prunelles irisées

Exaltent des airs torrides



Depuis son adieu courroucé

L'espiègle noirceur, mon âme!

Occupe toutes mes pensées

Et se fiche de mes sélams



Cueillis lors de mes errances

Au doux parfum de cinname

Ô désert, indifférence

Ma noire soeur me condamne



A l'exil, moi l'"abysséen"

A toujours me remémorer

Sa noire oeillade qui m'épreint

...Désirs de Mona Gapée

Le corps du texte

18 février 2009 - 02:49

Dans mon cortex, Mona Gapée,
Est la guichetière du corps,
De mon texte. Aucun recors,
Elle aguiche à la dérobée.

Quand en duplex, dans mes pensées,
Je revis ses râles d'amour.
Ma police alors s'énamoure,
En caractère gras hâlé.

Saler, corser, il faut oser!
Trop souvent se faire toiser,
Cruelle crampe de l'écrit vain!

L'attente, la plume à la main.
Et toujours la folle ambition,
De camper sur ses positions...

L'Apollinaire

28 octobre 2008 - 02:13

La Pauline ère,
Dans la caboche du poète,
Susurre des pensées indiscrètes,
Qu'il énumèrent:

Dans un bal taquin,
Règne une douce convivialité.
Deux convives s'effacent à pas feutré,
Pour un lieu, qu'aucun,

Autre ivre coquin,
Ne les surprendraient nus jusqu'au matin.
Con, vit, alités dans un baldaquin,
...Convergent sans fin.