J'ai cherché
Dans la chevelure du vent
L'aube de ton cou
J'ai encré à ma mémoire
L'empreinte des herbes folles
A la chute de tes reins
Estampilles végétales
De nos corps mêlés, dans le lit fleurit
De notre jardin secret
Quand la musique de ton âme
Déchirait le temps des heures volées
A nos tristes vies résignées.
Pouillot
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J'ai cherché
04 mai 2010 - 08:28
La fange du temps
16 décembre 2009 - 11:32
Dans la fange du temps, mes pensées enfouies
Mes rimes endormies
A mes lèvres de "pisé"
Je revois Mona Gapée, dans l'écume des draps
Ses soupirs crevaient l'aurore
La musique de son âme résonne encore
L'hameçon dans le coeur, pour l'heure
J'étanche mon exil
Avec mon futur hanté rieur.
Mes rimes endormies
A mes lèvres de "pisé"
Je revois Mona Gapée, dans l'écume des draps
Ses soupirs crevaient l'aurore
La musique de son âme résonne encore
L'hameçon dans le coeur, pour l'heure
J'étanche mon exil
Avec mon futur hanté rieur.
Des ires de Mona Gapée
21 septembre 2009 - 08:07
Des ires de Mona Gapée
J'admire les fines rides
Ses noires prunelles irisées
Exaltent des airs torrides
Depuis son adieu courroucé
L'espiègle noirceur, mon âme!
Occupe toutes mes pensées
Et se fiche de mes sélams
Cueillis lors de mes errances
Au doux parfum de cinname
Ô désert, indifférence
Ma noire soeur me condamne
A l'exil, moi l'"abysséen"
A toujours me remémorer
Sa noire oeillade qui m'épreint
...Désirs de Mona Gapée
J'admire les fines rides
Ses noires prunelles irisées
Exaltent des airs torrides
Depuis son adieu courroucé
L'espiègle noirceur, mon âme!
Occupe toutes mes pensées
Et se fiche de mes sélams
Cueillis lors de mes errances
Au doux parfum de cinname
Ô désert, indifférence
Ma noire soeur me condamne
A l'exil, moi l'"abysséen"
A toujours me remémorer
Sa noire oeillade qui m'épreint
...Désirs de Mona Gapée
Le corps du texte
18 février 2009 - 02:49
Dans mon cortex, Mona Gapée,
Est la guichetière du corps,
De mon texte. Aucun recors,
Elle aguiche à la dérobée.
Quand en duplex, dans mes pensées,
Je revis ses râles d'amour.
Ma police alors s'énamoure,
En caractère gras hâlé.
Saler, corser, il faut oser!
Trop souvent se faire toiser,
Cruelle crampe de l'écrit vain!
L'attente, la plume à la main.
Et toujours la folle ambition,
De camper sur ses positions...
Est la guichetière du corps,
De mon texte. Aucun recors,
Elle aguiche à la dérobée.
Quand en duplex, dans mes pensées,
Je revis ses râles d'amour.
Ma police alors s'énamoure,
En caractère gras hâlé.
Saler, corser, il faut oser!
Trop souvent se faire toiser,
Cruelle crampe de l'écrit vain!
L'attente, la plume à la main.
Et toujours la folle ambition,
De camper sur ses positions...
L'Apollinaire
28 octobre 2008 - 02:13
La Pauline ère,
Dans la caboche du poète,
Susurre des pensées indiscrètes,
Qu'il énumèrent:
Dans un bal taquin,
Règne une douce convivialité.
Deux convives s'effacent à pas feutré,
Pour un lieu, qu'aucun,
Autre ivre coquin,
Ne les surprendraient nus jusqu'au matin.
Con, vit, alités dans un baldaquin,
...Convergent sans fin.