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Publications sur Toute La Poésie

les railleries du vent. par moi farid khenat.

30 janvier 2008 - 08:32



Entre les geignements des violons…

J'apprêtais souvent mes évasions
Sans réveiller l'aboulie des actions
Qui ronflaient sous les ailes des élans.

Derrière l'accointance des colons…
L'abeille accommodait des invasions
Pour annihiler l'essor des relations
Que celait l'obédience des frelons.

Je connais bien les historiettes d'antan
Pour vous endormir avec le temps
De quelques narrations démoniaques,

Mais vous devez en choisir les meilleures
Car, ici même, j'ai déjà parlé des veilleurs
Pour ne pas parler des vendeurs de craques.



farid khenat

la tmenyicologie khenatienne.

30 janvier 2008 - 08:24



Dessous la douceur des soies tendres

Elle se laissait gire
Sans qu'elle sache qu'elle allait mordre
Les épines de l'ire.

Devant la douceur des couleurs perfides
Elle rouvrait ses yeux
Pour fuir l'agressivité des épines rigides
Qui croissaient en son creux.

Dormez bien madame !
Les douleurs les plus violentes sont les votre ;
Rêvez bien madame !
Vous n'êtes pas pleine comme mon petit ventre ;

Et je dois vous en dire que mes efforts ne sont pas
Comme ceux des lions
Ou ceux des autres félins qui laissaient des tas
De chair puante sur leurs layons.

Dormez bien madame !
Le sommeil ressemblait beaucoup à la mort
Rêvez bien madame !
Tous les rêves sont permis quand on n'est pas mort.



moi farid khenat





les moiteurs du soleil. par moi farid khenat.

29 janvier 2008 - 08:31



L'eau assise dessus son silence,

A repris son cours sous les moiteurs
Du soleil qui a percé la gelée des fronces
Qui irriguaient l'ensemble des fleurs…

Les oiseaux charmeurs, sur le fil du matin
Ont chantonné leurs meilleures rengaines
Joyeusement, jusqu'à l'heure du déclin
Qui laissait derrière son heur, des étrennes.

Les fragrances qui jaillissaient des bosquets…
Sous les souffles des vents lisses
Laissaient souvent sur les passages tronqués
Des odeurs enivrantes en brises.

Les pendus regards qui chutaient des hauteurs, la nuit,
Reprenaient leurs saillies derrière l'apparition de l'aube
Qui étalait ses belles images et ses beaux prix
Pour orner l'écharpe du globe ;

Et nous les vagabonds amoureux, sur nos parcours
On cueillait des fleurs odoriférantes le soir
Pour pouvoir parfaire nos longs chemins sans atours
Avant l'extinction des lueurs du grand manoir.


farid khenat


le ventkhenat n'était pas un vent des aurès. désolé !















moi mon vent et ma flamme. par moi farid khenat.

29 janvier 2008 - 08:01



Restait souvent méfiante, mon exquise flamme,

Quand mon vent souffle des hauteurs jaunies,
Et mon œil se vidant sur les tresses dès l'entame,
Estampait la fermeté rougeâtre des fines scies
Lui consumant ses braises au cœur de son âme.

Dehors la pluie brumassait sur la grisâtre trame
Que portait l'hiver tremblotant sous les éclaircies,
Qui déchiraient le firmament d'une élancée lame,
Quand ses courroux vivants éciment les saillies
Du ton béant se cherchant sur les flots, sans rame.

Tout autour de mon feu, la sérénité régnait vive
Et l'âtre l'accueillant en gardait cette mèche rétive
Ne voulant s'éteindre qu'en mes yeux ouverts ;

Sur ses cendres, s'éteignaient les ultimes brandons
Quand le temps concède sur son chemin ses édredons
Et au repos du somme après, je partais sans repères.



farid khenat.


"je ne porte jamais de masque et je n'ai rien avoir avec raphael,
never la nuit never kamel, never mohand et elle."









certainement ! par moi farid khenat en personne.

28 janvier 2008 - 09:24



Il resterait encore vif et amusant comme moi,

Même s'il tombe ce soir de son aisance perfide,
Dessus les laines d'une nouvelle saison livide
Quand il partirait délivrer du bagne son roi.

Il ne se retournerait pas vous revoir d'émoi
Quand il atteindrait la ligne de sa vue rigide
Pour y laisser choir son existence insipide
Dans l'ombre des souvenirs comme autrefois.

N'étoupez pas vos oreilles pour le comprendre !
Ne dorlotez pas vos cavalières dans l'ombre !
Les clameurs du péril vous les ouïrez partout ;

Les violons attristés scieront le silence du soir
Et qu'elles somnolent derrière leur feu roux
Ou sur les soies des désirs, elles perdront l'écart.




farid khenat.



never kerar never "elle " j'en suis navré.