Dans ton regard happant
Germe une vie de folie
L’arrêt nous unit
Et l’attente nous allie
J’avance dans le couloir
De tes désirs espoirs
Tu aperçois mon angoisse
Tu recule me libère de l’espace
Je me plie en deux
Je ferme mes yeux
Tu brise le silence
Incertain tu te lances
Je détourne ma tête
Je poursuis ma fuite
La vie t’éloigne
Ma vie m’éloigne
Puis on se rejoint
On fait les quatre coins
Les temps défilent
Nos espoirs frétillent
Les jours se font jaunes
Je m’y abonne
Je t’invite à faire un pas
Tu m’invite au repas
Un soir, une heure
Un temps de dormeur
J’insiste, je force le raisonnement
Une grimace fait le jugement
Des feuilles incrédules
Voltigent, j’articule, je cumule
Je poursuis l’indifférence
Tu traine l’indulgence
Respect, incertitude
Voile prude
La fin n’est pas une fin
Nada
Inscrit(e) : 23 janv. 2008Hors-ligne Dernière activité : déc. 05 2008 10:59
Informations
- Groupe : Membre
- Messages : 112
- Visualisations : 5 442
- Titre : Tlpsien ++
- Âge : 44 ans
- Anniversaire : Décembre 26, 1980
0
Neutral
Outils
Amis
Nada n'a pas encore ajouté d'ami.
Derniers visiteurs
Publications sur Toute La Poésie
hors saison
09 novembre 2008 - 12:00
L'élévation
12 février 2008 - 01:19
LÃ haut, dans tes yeux
Je vois sourire des étoiles
LÃ haut, dans ce bleu
LÃ haut ,dans tes cieux
Là haut,dans ton âme
J’entends ta voix
J’entends tes chants
L’amour me tend sa corde
Me tire de mon gouffre
Je m’accroche à ton regard
Je m’agrippe à tes bras
Je me pends à ton cœur
Dévouée à tes rêves
LÃ haut
Très haut
Loin de ce monde
Très haut
Dans ton âme
Mes errances passées
10 février 2008 - 07:44
La vie me promettait, m’ôtait, puis m’abandonnait. J’ai fini par me convaincre qu’elle ne m’aimait pas. Je l’ai abandonnée autant qu’elle l’a fait pour moi. Je ne lui demandais rien, elle ne me promettait plus rien. Je me souciais peu d’elle, elle ne demandais plus de mes nouvelles.
Je voulais devenir invisible, mais jamais je ne passais inaperçue, anonyme, mais on finissait toujours par me reconnaître. J’ai tenté de m’éloigner, mais sans cesse on me rattrapait, de m’effacer, mais rien ne me le permettait.
Personne ne voulait me pardonner mes absences. Mes rires, retentissaient dans mon cœur vide. Mes mots invalides, assourdissaient mes compagnons. Pourtant, on prétendait m’aimer. On s’obstinait même à me rendre heureuse. J’ai fui bien des bonheurs! Ingrate que j‘étais, peut être, aurais-je dû attendre encore!
Mais attendre quoi?…
Qui?…
Il n’y’avait rien, ni personne. La présence de ses êtres rendait mon vide plus vaste qu’il ne l’était!
Je semais la joie de vivre et la bonne humeur, alors que mon cœur agonisait. Le sourire ne quittait pas mon visage, et les pleurs inondaient mon âme.
Mon Dieu, comment faisais-je pour être à la fois, la vie et la mort!!
Le chaud et le froid se succédaient dans ma petite existence. Et comme quand habitant l’enfer, on aspirait au paradis, il m’arrivait souvent, d’imaginer sa présence, tellement forte, que je la sentais pénétrer mon âme comme une douce brise dans un désert aride.
N’ayant pas d’existence, pas de forme, je le nommais, mon fantôme! C’est peut être aussi parce que je le croyais mort. Son absence me flétrissait. J’avais tant besoin qu’il soit réel. J’étais fatiguée de l’imaginer, de le rêver. Je me sentais perdue, je le voyais partout, mais nul part je ne le trouvais. Je ne voulais plus d’illusions, plus de déceptions, je le voulais présent dans ma vie!
Tout fantôme qu’il était, je le trouvais plus vivant que tous ces cadavres qui m’entouraient.
Seule, je plongeais dans des heures de silence pour l’invoquer. J’imaginais ses errances comme les miennes dans ce monde. Je ressentais son besoin de moi, sa douleur et sa rage. Lui aussi me cherchait. Il fouillait, trouvait, croyait, puis plus rien…
Les années défilaient. Les saisons s’annonçaient, passaient, puis repassaient. L’ennui, la solitude fleurissaient dans mon jardin. Mes bourgeons printaniers à peine poussés, qu’ils sont fanés. J’ai interrogé des nuages importuns, boursouflés, étouffants leurs larmes, ils ont couru les verser au loin. J’ai invité des soleils peureux à envoyer leurs rayons, trop lâches, ils ont fui mon ciel sombre et frileux. J’ai supplié à genoux, des nuits et des nuits, des étoiles hautaines et ingrates, je les croyais mes amies! Pendues là haut, elles me voyaient, le voyaient, Muettes, elles ont gardé le secret.
L’heure de notre rencontre n’avait pas encore sonné. Dieu en avait décidé ainsi. Nous n’étions peut être pas prêt à ce moment là . Nous avons goûté à l’amère souffrance de nos absences mutuelles…
Je voulais devenir invisible, mais jamais je ne passais inaperçue, anonyme, mais on finissait toujours par me reconnaître. J’ai tenté de m’éloigner, mais sans cesse on me rattrapait, de m’effacer, mais rien ne me le permettait.
Personne ne voulait me pardonner mes absences. Mes rires, retentissaient dans mon cœur vide. Mes mots invalides, assourdissaient mes compagnons. Pourtant, on prétendait m’aimer. On s’obstinait même à me rendre heureuse. J’ai fui bien des bonheurs! Ingrate que j‘étais, peut être, aurais-je dû attendre encore!
Mais attendre quoi?…
Qui?…
Il n’y’avait rien, ni personne. La présence de ses êtres rendait mon vide plus vaste qu’il ne l’était!
Je semais la joie de vivre et la bonne humeur, alors que mon cœur agonisait. Le sourire ne quittait pas mon visage, et les pleurs inondaient mon âme.
Mon Dieu, comment faisais-je pour être à la fois, la vie et la mort!!
Le chaud et le froid se succédaient dans ma petite existence. Et comme quand habitant l’enfer, on aspirait au paradis, il m’arrivait souvent, d’imaginer sa présence, tellement forte, que je la sentais pénétrer mon âme comme une douce brise dans un désert aride.
N’ayant pas d’existence, pas de forme, je le nommais, mon fantôme! C’est peut être aussi parce que je le croyais mort. Son absence me flétrissait. J’avais tant besoin qu’il soit réel. J’étais fatiguée de l’imaginer, de le rêver. Je me sentais perdue, je le voyais partout, mais nul part je ne le trouvais. Je ne voulais plus d’illusions, plus de déceptions, je le voulais présent dans ma vie!
Tout fantôme qu’il était, je le trouvais plus vivant que tous ces cadavres qui m’entouraient.
Seule, je plongeais dans des heures de silence pour l’invoquer. J’imaginais ses errances comme les miennes dans ce monde. Je ressentais son besoin de moi, sa douleur et sa rage. Lui aussi me cherchait. Il fouillait, trouvait, croyait, puis plus rien…
Les années défilaient. Les saisons s’annonçaient, passaient, puis repassaient. L’ennui, la solitude fleurissaient dans mon jardin. Mes bourgeons printaniers à peine poussés, qu’ils sont fanés. J’ai interrogé des nuages importuns, boursouflés, étouffants leurs larmes, ils ont couru les verser au loin. J’ai invité des soleils peureux à envoyer leurs rayons, trop lâches, ils ont fui mon ciel sombre et frileux. J’ai supplié à genoux, des nuits et des nuits, des étoiles hautaines et ingrates, je les croyais mes amies! Pendues là haut, elles me voyaient, le voyaient, Muettes, elles ont gardé le secret.
L’heure de notre rencontre n’avait pas encore sonné. Dieu en avait décidé ainsi. Nous n’étions peut être pas prêt à ce moment là . Nous avons goûté à l’amère souffrance de nos absences mutuelles…
Pour quelle raison?!
08 février 2008 - 07:27
La vie est bien frêle et l'on ne connaît pas le secret de la mort. Cette inconnue qui arrive sans prévenir, à pas silencieux. Traître! Elle vole nos amis et nos proches. Pauvres mortels que nous sommes, nous ne faisons qu'admirer son œuvre. Certains la craignent et veulent vivre encore. D'autres la cherchent, et la provoquent. Quel idée sotte que d'appeler la mort à son secours, alors qu'elle finit toujours par arriver par elle-même! Quelle idée lâche que d'ôter la vie aux autres, alors que la notre n'est pas à l'abri!
Que de guerres!
Que de crimes!
Que de morts!
Que de sang versé!
Et l'on prétend connaître la raison! Qui pourrait justifier la mort? Qui connaît la vie? Qui connaît l'amour?
L'amour! Ce pauvre sentiment si fort, mais si fragile! Il pleure dans son coin. Blessé, il saigne, il agonise… Et l'on prétend…
Combien de temps encore? combien de vies?…
La mort défile au pas de l'oie…
Les larmes versés n'ont pas de frontières!
Les autres, on les croit sans famille, sans amis…
Les autres, c'est les morts…
Les autres, c'est les autres, qu'Est-ce que cela nous fait?!
Ennemi?!…Ennemi de qui, de quoi?…Pourquoi?!
Nous marchons tous au trépas!
Le vie n'est pas ennemie, la vie ne doit pas avoir d'ennemi!
Nos jours sont très courts!
Il sont déjà très courts!
Mon ami est parti…il ne m'a rien dit, je l'ai pleuré.
Mon ami est parti… Si vous saviez comme je l'ai pleuré.
Son séjour était bref, comme un petit songe dans une nuit de sommeil sans fin. À peine il a ouvert les yeux, qu'il les a refermés. Presque sans bruit, et aussi vite qu'il est apparu, il a disparu.
Son voyage continuerait-t-il quelque part? Serait-t-il donc, ailleurs dans un monde meilleur?
Les moments passés ensemble, sembleraient d'une durée insignifiante, mais grandiose était le lien qui unissait nos cœurs. Sa petite marche auprès de moi durant ce bref voyage, m'était lumière. Il m'a laissée, il a pris un autre chemin, je ne peux lui en vouloir. Mais je m'en veux de ne m'être pas aperçue de son départ!
Il est parti, depuis six mois déjà ! Et moi dans ma petite vie de misère, dans mes quotidiens banales, j'ai plongé, sans rien savoir!Je ne peux me le pardonner!
Comme c'est douloureux son départ inattendu! Comme C'est vide de sens ma course, mes joies éphémères, mes lamentations, mes regrets!!
Je ne peux juger la mort! je ne peux réclamer la vie!
Qui suis-je pour juger? Qui suis-je pour réclamer? Avais-je choisis, moi-même, de me trouver dans ce monde, pour choisir d'y garder qui je veux ou d'en chasser qui je veux?!…
Il est parti, je demeure! J'attend mon tour… Un jour ou l'autre! Je ne sais lequel!
On le choisira peut être pour moi! Comme on l'a fait pour d'autres! Y'aurait-t-il une raison? Peut être, peut être pas…
Que de guerres!
Que de crimes!
Que de morts!
Que de sang versé!
Et l'on prétend connaître la raison! Qui pourrait justifier la mort? Qui connaît la vie? Qui connaît l'amour?
L'amour! Ce pauvre sentiment si fort, mais si fragile! Il pleure dans son coin. Blessé, il saigne, il agonise… Et l'on prétend…
Combien de temps encore? combien de vies?…
La mort défile au pas de l'oie…
Les larmes versés n'ont pas de frontières!
Les autres, on les croit sans famille, sans amis…
Les autres, c'est les morts…
Les autres, c'est les autres, qu'Est-ce que cela nous fait?!
Ennemi?!…Ennemi de qui, de quoi?…Pourquoi?!
Nous marchons tous au trépas!
Le vie n'est pas ennemie, la vie ne doit pas avoir d'ennemi!
Nos jours sont très courts!
Il sont déjà très courts!
Mon ami est parti…il ne m'a rien dit, je l'ai pleuré.
Mon ami est parti… Si vous saviez comme je l'ai pleuré.
Son séjour était bref, comme un petit songe dans une nuit de sommeil sans fin. À peine il a ouvert les yeux, qu'il les a refermés. Presque sans bruit, et aussi vite qu'il est apparu, il a disparu.
Son voyage continuerait-t-il quelque part? Serait-t-il donc, ailleurs dans un monde meilleur?
Les moments passés ensemble, sembleraient d'une durée insignifiante, mais grandiose était le lien qui unissait nos cœurs. Sa petite marche auprès de moi durant ce bref voyage, m'était lumière. Il m'a laissée, il a pris un autre chemin, je ne peux lui en vouloir. Mais je m'en veux de ne m'être pas aperçue de son départ!
Il est parti, depuis six mois déjà ! Et moi dans ma petite vie de misère, dans mes quotidiens banales, j'ai plongé, sans rien savoir!Je ne peux me le pardonner!
Comme c'est douloureux son départ inattendu! Comme C'est vide de sens ma course, mes joies éphémères, mes lamentations, mes regrets!!
Je ne peux juger la mort! je ne peux réclamer la vie!
Qui suis-je pour juger? Qui suis-je pour réclamer? Avais-je choisis, moi-même, de me trouver dans ce monde, pour choisir d'y garder qui je veux ou d'en chasser qui je veux?!…
Il est parti, je demeure! J'attend mon tour… Un jour ou l'autre! Je ne sais lequel!
On le choisira peut être pour moi! Comme on l'a fait pour d'autres! Y'aurait-t-il une raison? Peut être, peut être pas…
Je ne suis pas toujours moi!
31 janvier 2008 - 03:57
Je ne suis pas toujours moi!
Mon coeur est un petit monde. Ma vie passe et chaque jour sur son passage, de petits morceaux anonymes, viennent s'y imbriquer. Je laisse mes mots les visiter et revisiter à leur gré...
Visiteurs imprévoyants, c'est fou ce qu'ils me suprennent des fois...J'ai peut être tort de les laisser faire! mais si seulement, je pouvais les brider! Ils me traversent, me déchirent, se baladent en moi puis ressortent, de vrais inconnus...
Que c'est tellement vast ce je suis! Je sens que bien des zones je ne connais...
Mais, quelle serait donc la limite entre moi et le reste qui n'est pas moi et qui est en moi?!...je ne saurais le dire! je ne fais qu'écrire, quand j'en ressens le besoin pressant...
Je sais pleurer, je sais rire, j'ai même decouvert récemment que je sais aimer avec ardeur et sans limite...Je decouvre que je sais être beaucoup, je decouvre que je suis faite d'un tout dont je ne connais que très peu. Je tente de le découvrir chaque jour peu à peu dans mes écrits, au grè mes mots...Mais, chaque jour aussi, il grandit encore un peu! et moi je trébuche, je mache sur ses pas, j'essaie de le rattraper! mais quelque chose m'echappe à chaque fois! Et quand mes mots s'echappent de moi, je les vois se tordre devant moi, sans raison. Ils ronronnent je ne sais quoi! Je m'interroge, je les interroge, j'essaie de comprendre...
Quels sont rebelles mes mots! ils n'en font qu'à leur tête. Je les ramène par ci, il repartent par là ... Ce soir je veux chanter, ils veulent pleurer...Quand je veux pleurer, ils dansent...Quand j'ai besoin d'eux, ils ne sont pas là . Quand j'ai besoin de paix, ils ne me lâchent pas...
Mais suis-je vraiment ce qu'ils essaient de me dire, ou ne suis-je que ce qu'ils savent dire de moi? Et où suis-je dans ce que j'écris à leur grè?...C'est si paradoxale ce qu'ils esquissent à chaque fois! Ils sont fous, mes mots! Je ne peux pas toujours être moi quand j'écris...