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treeevor

Inscrit(e) : 25 janv. 2008
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Messages que j'ai posté

Dans la publication : Abolition

24 mars 2008 - 08:54

De l'image merveilleuse, de l'explosion, de la démesure (de l'envie de démesure), explosées les rimes, la liberté ! La folie ! Déchirer le voile de la réalité pour rentrer dans le monde de la poésie. De rage et d'amour !
Ouf de la vie, du coeur. (en juste équilibre avec ce qu'il faut de mental pour l'écrire).
J'aime cette envolée.

Dans la publication : Notre Dame des poètes

24 mars 2008 - 08:28

Salut,

As-tu lu Charles Péguy ?

Je ne suis pas un fan de la versification classique, mais Charles Péguy fut pour moi un hypnotiseur d'alexandrins (sur la même thématique religieuse). si tu ne l'as pas lu, je te le conseille.

Dans la publication : un vieux souvenir (poeme d'adieu)

23 mars 2008 - 05:47

***

voilà j'arrête les forums qui sont trop une drogue pour moi.


J'espère que tu y reviendras, poser quelques jalons de tes beaux mots.

Dans la publication : L'ami d'enfance

23 mars 2008 - 05:18

Je te réponds parce que tu m'avais proposé de lire ce poème.

Ce que je n'aime pas dans ce genre de poème : c'est croire que l'on peut imaginer (ou simplement mettre des mots) sur une douleur que l'on n'a pas connu. Si vraiment j'avais été violé : peut-être que je ne serais plus qu'un cri (je n'irais pas chercher des mots pincés comme "mélodrame", "vertu perdue") ; Je serais un dégoût plus profond (je n'aurais pas ressenti une langue gloutonne (c'est l'homme qui se sent glouton), peut-être que j'aurais plus l'image du vers blanc et gluant de la mouche qui m'entre et me vomi en moi). Putain, un viol j'aurais envie de le refouler au plus obscur de moi, et le jour où ça sortirais ce serait une soupape de sécurité (un refoulement à peine visible, caché dans d'autre chose), ou ce serait l'explosion violente et je m'amuserais pas à faire des gentilles rimes bien ajustées, putain, je vous foutrais les mots à la gueule.

Je crois sincèrement qu'il faut parler de ce que l'on connaît, de ce que l'on vit. Ce qui m'interesse ce sont les vivants, pas les spectacles et les fantasmes.

La sincérité ! C'est à dire la fragilité. Je me fous des carapaces et de ceux qui parlent pour les autres.

Ca fait bien six ans que je n'ai plus de télé. La télé-réalité m'est aussi étrangère et irréelle, que la vie des crevettes au fond de l'océan : c'est à dire éloigné de moi.

Je ne suis, donc, probablement pas le lecteur idéal pour la "poésie-réalité" que tu te proposes de représenter.

De toute façon, on ne peux pas plaire à tout le monde ;-). Bonne continuation dans tes recherches d'écriture, elles ne sont, juste, pas dans mes critères de lectures.

Dans la publication : Voyage au pays du fond de l'oeil

23 mars 2008 - 04:37

Ce matin, avant de lire ton poème j'avais lu celui-ci de Jean Sénac. Qu'en penses-tu ?

Par tes cuisses
Je viens
Par ton regard ton sexe ta salive
Les deux rampes iliaques tes mains
Le fouillis de tes mots ta peur
Ta fuite ta toison par
Le lait l'alcool la limonade
La lèvre le miel la fumée
Par
Tes limites l'effroi le gouffre
D'astres où vers l'un nous broyons nos corps par
L'informulé l'épuisante tendresse l'es-
Poir souffré souffrant le
Sperme sur mon visage le
Pal de toutes nations (au
Centre du poème) Em-
Palé je chante je livre je crains em-
Palé je touche
Purifié putain je
Par tes cuisses je
Viens